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Dora M.
67 abonnés
501 critiques
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3,5
Publiée le 14 décembre 2020
Le film commence de manière à faire rentrer immédiatement le spectateur dans l’ambiance du film : mystère, horreur, drame. On suit le couple Miriam (Catherine Deneuve) / John (David Bowie) au cours d’une virée nocturne au cours de laquelle ils séduisent et attirent chez eux un homme et une femme puis les tuent. La musique, les scènes courtes / coupées créent une tension forte, c’est assez terrifiant. Le reste du film (hormis la fin qui est dans la même veine) est moins dans l’horreur, mais on conserve ce mystère, notamment avec le personnage de Catherine Deneuve, très intrigant autant qu’attirant. J’ai aimé l’esthétique du film, très soignée, ainsi que l’ambiance générale de mystère et de tension. L’histoire est intéressante et prenante.
Premier film du regretté Tony Scott(dont le suicide reste bien mystérieux),"Les Prédateurs"(1983)ressemble à long vidéo-clip présentant le vampirisme moderne au coeur de Manhattan.La forme est franchement innovante,et représente bien l'obsession chic et toc des eighties.C'est aussi à rebours une allégorie troublante sur l'apparition du sida.Ici,les vampires vivent dans un loft,et récoltent le sang grâce à un pendentif sacré.L'amour est la plus efficace manière pour eux de lutter contre le vieillissement.Catherine Deneuve étaite toute indiquée pour ce rôle d'héroïne glaçée,qui au passage en a fait une icône gay et lesbienne.La remarque vaut aussi pour David Bowie dont le physique androgyne et le comportement étrange se prêtent bien à ce conte gothico-fantastique.Susan Sarandon,elle fait office d'agneau dans une bergerie.On retiendra sa scène d'amour saphique et sacrificiel avec Deneuve.L'esthétique new-wave et sophistiquée du film va de pair avec un montage alterné troublant et une intrigue mortifère.Comme presque toujours,Tony Scott a du mal à dévoiler des sentiments,préférant se cacher derrière son attirail technique.La grosse limite de cette oeuvre globalement fascinante.
Surtout connu pour Top Gun ou Jour de Tonnerre, le défunt frère de Ridley Scott a aussi réalisé un film fantastique sur les vampires. Pour ses Prédateurs, il rassemble un casting improbable mais vrai, Catherine Deneuve aux côtés de David Bowie et Susan Sarandon. L’actrice française campe le rôle d’une femme-vampire née en Egypte il y a 4000 ans. Pour accompagner ses éternels jours, elle immortalise ses conquêtes. Elle vivra 300 ans avec John, alias David Bowie. Malheureusement celui-ci est frappé d’un processus accéléré de vieillissement. Alors que nous pensions que le film s’attarderait sur l’explication de ce problème, nous nous rendons surtout compte que cet élément est le prétexte pour introduire la liaison de cette femme avec la séduisante docteur, alias Susan Sarandon. Les Prédateurs est un mélange de film gothique et d’horreur parsemé d’érotisme lesbien. Les scènes sont inégales du fait d’une photographie plus ou moins belle. Quoi qu’il en soit, la pulsion sexuelle qui auréole autour des deux femmes ne nous laisse pas indifférent, mais le scénario semble inachevé. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après avoir réalisé deux clips dont le fameux "One More Try" de George Michael, Tony Scott décide en 1983 de suivre les pas de son frère Ridley et de réaliser son premier long-métrage, un conte fantastique moderne tiré d'un roman de Whitley Strieber. Reformulation du thème vampirique transposée dans les années 80, Les prédateurs suit le fin de parcours d'un "jeune" vampire de 300 ans qui se découvre un processus d'accélération de vieillesse lui faisant obtenir le corps d'un vieillard. Cet être qui ne peut pas mourir va devoir subir sa nouvelle condition physique, lui qui a déjà été transformé en créature aux dents longues par sa moitié âgée de plus de quatre siècles. C'est dans un New York à la fois huppé, branché mais aussi sombre et glacial que Tony Scott nous entraîne. Soirées new wave et meurtres sanglants font donc partie de ce décor typiquement 80s où le réalisateur anglais use de ses talents de clippeur pour nous asséner de nombreux plans léchés au surdécoupage incessant contrasté par des scènes plus calmes et plus gothico-romantiques. Cet échec critique et commercial à sa sortie est aujourd'hui l'un des plus beaux films sur le thème du vampire, avec ce qu'il faut de romance sincère, de poésie gothique et de frissons romanesque pour en faire un film culte.
Erotique, romantique, romanesque et gothique, on vit un véritable voyage halluciné à travers un clip hyper stylisé d' 1h40. C'est fascinant du début à la fin et l'atmosphère noire, couplée à une bande son superbe marque son spectateur. Tony Scott aura sans doute moins marqué le 7ème art que son illustre frangin mais il n'est tout de même pas en reste avec une filmographie certes hétéroclite, tant au niveau des thèmes que de la qualité, mais comportant de rais petits bijoux. "Les prédateurs" en fait clairement partie, sur un scénario original et sombre, les acteurs s'avèrent plus que convaincants et les images sont superbes, bien aidées par une photographie étonnante, le final se révèle également surprenant. On traverse ce film, ébahi, parfois dérouté, mais sans en perdre une miette et avec le sentiment de ne pas tout comprendre non plus. Une oeuvre à part à découvrir ou à revoir tant l'univers semble unique.
Partant d'un bon sentiment, "The Hunger", fini peu à peu par s'essouffler pour finir de manière décevante. Malgré une très classe et étrange Catherine Deneuve, qui tient son rôle à merveille, nous avons le droit à une fable vampirique qui aurait pu exploiter un peu plus de choses comme les conséquences d'un tel mode de vie. Parfois brouillon mais doté d'une bande originale reposante, ce long métrage d'épouvante aurait pu être plus tranchant et moins kitsch. Cependant, quelques scènes sont vraiment réussis notamment celle du rapprochement entre les personnages principaux de l'histoire. En bref, je m'attendais à quelque chose de plus impressionnant et au final, je reste un peu sur ma faim. 13/20.
Un curieux film de vampires, traînant la nostalgie de cette espèce fascinante censée hanter notre monde depuis la nuit des temps. Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon constituent une distribution prestigieuse et remarquablement dirigée par Tony Scott dans des images à l’esthétique glacée (dont la fameuse scène de lesbianisme qui a été bien dépassée depuis). Le sang est bien sûr au centre de cette histoire, le sang et la vie éternelle… Il est pourtant bien dommage que la fin du film ne tienne pas les promesses du début - qui introduit le sujet de la vieillesse conçue comme une maladie médicalement guérissable - pour se contenter de donner une conclusion sans surprise en forme de version supplémentaire du vieux mythe qui ne lui apporte strictement rien.
« Les prédateurs » est une œuvre qui respire son époque, celles des années 80, avec le look de ses protagonistes mais aussi le côté vidéoclip de l’ensemble, ce qui pourra paraître un peu daté aujourd’hui. Pourtant, grâce à une Catherine Deneuve excellente avec son jeu tout en froideur, des maquillages de vieillissement super bien faits et une relation homosexuelle féminine osée pour le cinéma de 1983 filmée sans pudeur, cette excursion de Tony Scott dans le fantastique tient bien la route. Notons aussi que l’ensemble est magnifié par une superbe bande originale mélangeant musique punk mais aussi musique classique avec des morceaux mémorables de Bach, Schubert ou encore de Léo Delibes avec son superbe « Lakmé ».
Première réalisation pour Tony Scott (Top Gun - 1986), frère du réalisateur Ridley Scott. En adaptant la nouvelle de Whitley Strieber, il réalise une œuvre atypique (pour ne pas dire expérimental car trop stylisée), flirtant entre le vampirisme, le sexe (amour saphique) et le gothique, Les Prédateurs (1983) peine à convaincre et ce, dès le début du film. A la fois exaspérant (bruits et images clipesques), le scénario n’arrive pas par la suite a retenir notre attention, à cause d’une mise en scène très particulière. Dommage car la distribution était très alléchante, avec : Catherine Deneuve, David Bowie & Susan Sarandon.
J'ai du mal à croire que ce film est signé Tony Scott… vraiment bon, Deneuve est magnifique, Bowie surprenant… Je ne sais que penser de ce film… je ne savais pas du tout de quoi allait parler ce film, au vu du réalisateur j'aurai pensé à un film d'action, mais il n'en ait rien du tout… on frise le film d'horreur en passant par la réflexion sur la vie et la mort… aussi étrange qu'envoûtant… ce film laisse une marque dans l'esprit du spectateur…
Pour son premier film, Tony Scott signe un film de vampires pour le moins singulier, échec à sa sortie mais porté aux nues par la culture gay. Il faut dire qu'il y a de quoi fasciner dans cette histoire d'une vampire qui donne la vie éternelle à ses amants pour les garder auprès d'elle et qui après en avoir perdu un va en retrouver une. La scène culte est bien évidemment celle de sexe entre Catherine Deneuve (débordante de sensualité) et Susan Sarandon (l'opposé de Deneuve dans ce film, l'actrice étant anti-sexy) mais le film a d'autres qualités comme l'ambiance qu'il distille aidé par une très belle partition de musique ou même la façon dont il aborde la vieillesse (les scènes avec David Bowie, fascinant sans même dire un mot), le sexe, l'amour ou même la mort. Hélas Tony Scott n'a pas les talents de metteur en scène de son frère et alourdit son film par un montage très découpé qui ne s'impose pas et qui plombe son sujet. Sans compter que ses personnages ont du potentiel mais qu'il les filme tels de froides marionnettes.
Premier long métrage de Tony Scott, les prédateurs est peut être aussi son meilleur film. Une histoire de vampire qui repose sur l'aspect séduction du monstre, son côté sexuel. Le film s'interroge aussi sur la temporalité de l'amour: combien de temps peut il durer, qu'est ce qui peut l'abîmer petit à petit. Le film est très soigné, peut être même trop car Tony Scott donne parfois l'impression de se regarder filmer, mais il se dégage du film une impression de raffinement et en même temps de souffre (la fameuse scène entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon) qui en fait une excellente variation sur le thème du vampirisme et un très bon film quoiqu'un peu prétentieux.
Ca fait plaisir de voir des films ambitieux comme ces "Prédateurs" oeuvre intéressante des 80" film qui entretient plus d'un lien avec Blade Runner mais qui est pour moi, plus convaincant. Comme celui-ci, le film s'intéresse à la vie éternelle, évolue dans une ambiance mélancolique et une esthétique inspirée, évanescente et tragique, brillament orchestré par Tony Scott qui utilise partitions classiques et une B.O. d'inspiration "Vangélis". Le film possède également un glamour indéniable, vieillit bien et continue de diffuser son parfum de fascination. Dommage que la fin soit moins convaincante mais un film de belle ampleur sur les blessures du temps.
Bon film de vampire qui innove un peu dans le récit et qui cré une lourde atmosphère dont les acteurs ne sont pas inconnue par leur talent et surtout le bon choix lors du casting. A voir.
L'esthétisme seul suffit à donner sens à The Hunger, illustration des circonvolutions artistiques des années 80 davantage qu'histoire complexe. Thèmes sombres, éléments scénaristiques dérangeants, culture artistique, on notera l'immense contraste entre les préoccupations d'époques pas si éloignées et celles actuelles de nos jeunes twilightiens, ou plus exactement, ce sont on les abreuve.