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tomPSGcinema
766 abonnés
3 323 critiques
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2,5
Publiée le 30 août 2013
Même si je suis loin d'avoir passer un mauvais moment devant ce tout premier long-métrage de Tony Scott, je dois avouer que je m'attendais à visionner une oeuvre tout de même un peu plus marquante. Le casting qui est dans l'ensemble convaincant, ainsi que la mise en scène très vidéo-clip et très sensuelle, font que j'ai regarder ce film fantastique d'un oeil averti. Il est toutefois dommage que le déroulement récit perde au fur et à mesure son intensité, car le postulat de départ était vraiment très aguichant.
Un film esthétique qui nous se contente de nous livrer des sortes d'images subliminales sans queue ni tête. Pas ou peu d'histoire -ou alors il faudrait creuser? mais par quoi commencer? Sont-ce des vampires ou d'autres créatures fantastiques? Nous ne le saurons pas. La fin du film embrouille encore plus les pistes et la signification du film. Dommage, il y avait de bons acteurs.
Premier véritable film de Tony Scott, qui ne laisse pas du tout présager de la suite de sa carrière (top gun, USS Alabama, Man On Fire etc...) Il revisite ici le mythe du vampire dans une réalisation qui se veut sophistiquée visuellement. Pari réussi ? Pour ma part moyennement, un peu trop de tentures s'envolant au ralenti, de colombes atterrissant au ralenti, de traces rouges sang contrastantes (mais bon c'était de bon ton et dans l'air du temps à cette époque). Reste le plaisir de voir réuni David Bowie, Susan Sarandon et Catherine Deneuve? A voir une fois pour se faire sa propre idée.
Une réalisation clipesque, un abus d'effet de rideaux dans les courants d'air, une histoire tenue qui s'étire comme un jour sans fin, et une conclusion incompréhensible qui se voudrait moralisatrice. Ça en fait des casseroles ! Ce qui n'est guère étonnant, Tony Scott n'ayant jamais été un grand réalisateur. Mais il y a les acteurs, Catherine Deneuve est (encore une fois) magnifiée, Sarandon est très bien et la spoiler: dégénérescence de Bowie est particulièrement bien décrite. Et puis il y a la photo, la musique (Schubert, Delibes, Bach) Et puis on pourra toujours dire ce que l'on voudra mais voir Deneuvespoiler: rouler une pelle à Sarandon, puis quelques instants plus tard lui sucer un téton, tout cela sur la musique du "Duo des fleurs de Lakmé", ça ne laisse pas de marbre !
Une très troublante histoire de vampire, vraiment originale et inattendue portée par Catherine Deneuve et David Bowie en couple vampirique sur le déclin. Je suis agréablement surpris de la première moitié du film. Il y a un aspect "Benjamin Button" inversé aujourd'hui, dans la maladie de David Bowie. J'ai bien aimé l'intrigue et le rythme du film. Idem pour la BO classique, juste magnifique. La deuxième moitié est, hélàs, beaucoup moins bonne. Il s'agit d'un autre couple incluant Susan Sarandon. C'est bien moins intéressant à mon goût, un peu plus excentrique et moche pendant 1 minute spoiler: Les amants momifiés reviennent . Dommage, le film avait du potentiel, ils auraient du garder D. Bowie plus longtemps.
Un film parfaitement réalisé par Tony Scott. Avec " Les prédateurs", il nous livre de grands effets visuels, une fiction photographiquement et musicalement très esthétique. Le casting de qualité nous offre un trio d'acteurs principaux réalisant de grandes performances de jeux. On peut juste regretter la noirceur extrême du sujet d'un scénario trop glauque.
une œuvre remarquable, à l'ambiance inquiétante, à l'esthétique travaillée ajoutant du mystère (rythme, sons, jeu de voilages etc). C'est tout le talent de T. Scott, inspiré à traiter le sujet des vampires de façon léchée et élégante, emmené par un trio d'acteurs exceptionnel! Il nous gratifie même d'une scène érotique d'anthologie. Fascinant!
Alors que le nom d'Alan Parker était pressenti pour réaliser l'adaptation du roman de Withley Streiber, celui-ci suggéra Tony Scott, issu à l'origine de la publicité. "Les Prédateurs" est donc son premier long-métrage et se distingue par une distribution internationale ainsi qu'une approche plurielle, mêlant gothisme et scènes en costumes. Auteur d'un plan sur "Barry Lyndon", le cinéaste lui rend longuement hommage, notamment en reprenant le trio de Schubert ainsi qu'en reproduisant certains plans de répétition qui rappellent le chef-d'oeuvre de Kubrick. Éreinté par la critique à sa sortie, tout n'est pourtant pas à jeter dans "Les Prédateurs". Certes, ce premier essai comporte inévitablement des maladresses et un rythme inégal, mais Scott a le mérite d'y faire figurer une ambiance à la fois sonore et visuelle. "Les Prédateurs" s'avère troublant et nerveux à souhait. L'apogée du film demeure une réussie scène d'amour entre Catherine Deneuve et Susan Sarandon qui deviendra une icône pour la cause homosexuelle. Et puis surtout précipitez-vous sur cette curiosité expérimentale car Tony Scott ne fera plus rien de tel par la suite. Quatre ans après il réalisera "Top Gun" avec le succès commercial que l'on sait, et s'orientera définitivement vers le film d'action nettement plus conventionnel quoique très efficace !
Après une dizaine d’années passées à réaliser des publicitaires, Tony Scott imite son frère Ridley en passant au long métrage avec Les Prédateurs. Pour un premier film, le réalisateur réunit un casting de rêve (Catherine Deneuve, Susan Sarandon et David Bowie) pour une vision originale du mythe du vampirisme. Ainsi, 9 ans avant le Dracula de Coppola et 25 ans avant l’adaptation cinématographique de Twilight, Scott allie vampirisme et histoire d’amour et offre une vision romantique de ce thème associé à la mort. Visuellement, il signe un film très esthétisé mais ne tombant pas dans le vidéoclip (comme le seront beaucoup de ses films à commencer par le suivant, Top Gun) et renforce sa beauté formelle par une bande originale réunissant de magnifiques musiques classiques (à commencer par le Trio en mi bémol majeur pour piano et cordes no 2 de Franz Shubert et le Duo des fleurs du Lakmé de Léo Delibesspoiler: sublimant la séquence saphique entre Deneuve et Sarandon ). Avec cette première œuvre, Tony Scott réussit donc à signer une très belle vision esthétisée d’un sujet qui demandait à être renouvelé. On peut ainsi regretter que le peu de succès commercial rencontré par le film poussa sûrement le cinéaste à se tourner vers un cinéma plus commercial.
Mal reçu par la critique, lors de sa sortie en 1983, "Les Prédateurs", adaptation du roman de Whitley Strieber est pourtant un film à voir ! Le long métrage raconte l'histoire de Miriam, une femme vampire née, il y a 4000 ans et de son compagnon, John vampire vieillissant subitement. Le thème de la jeunesse (et de la vieillesse) est formidablement bien amené dans cette fable vampirique. Interprétée par Catherine Deneuve, Miriam est sans doute l'un des meilleurs rôles confiés à cette actrice. David Bowie qui joue le rôle de John est aussi très bon, les effets spéciaux de maquillage étant excellents pour l'époque. Mais là ou Tony Scott réussi le plus son film est dans la bande originale composée de musiques classiques et d'un thème marquant le fardeau du vieillissement et donc de la mort. Au final, "Les Prédateurs" est une véritable réussite artistique !
L’effort de Tony Scott de rester fidèle au roman s'est concentré sur les lignes directrices du scénario, à la sensulité fascinante dégagée par le personnage de Miriam, et à l’aspect ethéré des décors. Seulement voilà le sens profond des ressorts dramatiques est délaissé. Du coup, on ne comprend pas le pourquoi et le comment de beaucoup d’éléments de l’intigue : comment Sarah fait-elle pour « revenir » ? Pourquoi les «anciens» se rebiffent-ils précisément à ce moment-là ? Trop aveuglé par son sujet et ses émotions, Scott erre un peu à certains moments et laisse sa caméra divaguer. Notamment dans certaines scènes du début, où il cherche à entrecouper des scènes de réel violent avec des scènes artistiques chorégraphiées vaguement psychédélique. Ou encore lorsque les anciens reviennent. L’action chaque fois perd en fluidité et ennuie, parfois jusqu’à l’agacement. Mais l’intérprétation est tellement talentueuse que l’essentiel reste sauf.
Dés l'introduction, le ton est donné avec le groupe de rock gothique "BAUHAUS" interprétant un de leurs standards, "Bela Lugosi's dead" dans une boite de nuit où le couple Blaylock interprété par David Bowie et Catherine Deneuve aborde un couple afin de se repaître de leur sang après les avoir séduits. Toutefois, peu à peu, John Blaylock s'aperçoit qu'il vieillit alors qu'en tant que vampire, il devait rester jeune éternellement. C'est à ce moment que Myriam Blaylock tombe sous le charme de Sarah Roberts....
"Les prédateurs" (The hunger) est mon film préféré de Tony Scott.
" Les prédateurs" est un film fantastique très bien réalisé, bénéficiant d'une superbe photographie, d'images et de plans esthétiques ainsi que d'une excellent bande originale. Au générique figurent également Susan Sarandon et Willem Dafoe. A la fois film vampirique et histoire d'amour, "les prédateurs" déroulent un scénario bien ficelé, captivant et incertain pour le spectateur jusqu'à la toute fin de ce long métrage délicieusement sophistiqué. On peut également y saluer l'une des meilleures interprétations de David Bowie au cinéma avec "L'homme qui venait d'ailleurs" de Nicholas Roeg et "Furyo" de Nagisha Oshima.
De son côté Arty si décrié, Les prédateurs est tourné comme un clip survitaminé typique des années 80. Loin de l'histoire banale du vampire, l'ensemble se base plutôt vers un concept de vie éternelle et charnelle où les deux femmes font montre d'une sensualité sombre et réussie.
Une relecture stylisée et poétique du mythe vampire
Première réalisation et premier coup de maître ! Tony Scott est pour moi avec ce film au même niveau artistique que son frère, Ridley, à cette époque. Ce dernier venait à l’époque de réaliser « Blade Runner » et ce qui est marrant, c’est de voir des thèmes communs entre les deux films. La vie, le temps, l’amour, la mort et la passion sont les thématiques qu’on retrouve dans « Blade Runner » et « Les Prédateurs ». Bien sur c’est exploité différemment. Pour en finir avec la comparaison entre les deux frères et les deux films, l’un a été un énorme succès à sa sortie tandis que l’autre (en l’occurrence notre film du jour) s’est planté. Malgré cela, les deux films sont aujourd’hui des œuvres cultes.
Tony Scott livre une mise en scène à la fois brute et soignée. On a le droit à un découpage des scènes assez ciselé mais en revanche celles ci sont magnifiques. Rien n’est laissé au hasard, l’éclairage crépusculaire, les ralentis, les contres-jour…Tout est très cohérent et séduisant. On ressent la patte du réalisateur publicitaire qu’était Tony Scott, il s’attarde sur les acteurs, leurs mouvements ainsi que dans l’environnement où ils évoluent. La photographie de Stephen Goldblatt est somptueuse et s’accorde parfaitement avec le travail du réalisateur. Une beauté visuelle maitrisée et captivante de la première à la dernière scène.
Un trio parfait, les trois acteurs se complètent parfaitement. Tony Scott les filme d’une manière très précise, on est charmé du début à la fin.
La critique complète et détaillée est disponible sur mon blog. N'hésitez pas ;)