Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Panda Emonium
8 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 14 février 2024
Sur internet, les avis modérés ne sont ni légion, ni bienvenus généralement. Quand on a bien aimé, quand on n'a pas trouvé de défaut particulier, alors on met les 5 étoiles. Voilà pourquoi je les mets ici. Si l'on me demande une note sur 20, on serait aux alentours des 15/20. Encore un film qui traite de l'immigration... ouais... Encore un film qui traite de la misère en Angleterre... ouais... Un film qui mêle les deux, et qui, en plus, prend le temps de bien faire comprendre les pro et les antis, en étant d'accord (au moins sur l'idée) avec les deux camps en comprenant leurs arguments et leur mal être, et ben chapeau !!! Ce film est joué à merveille, avec un ton parfait entre misère, humour, tristesse et moments joyeux. Bien entendu ne pas le regarder en attendant un marvel ou autre film d'action. J'ai vraiment beaucoup aimé, le tout sans ton moralisateur. Bref, je recommande :)
De la bonne grosse démagogie dégoulinante comme seule Ken Loach sait en fabriquer. Il est loin le temps où il filmait l'Angleterre des années Thatcher ou l'Espagne en guerre civile. Désormais, il sombre dans la caricature de son époque...
Pas un grand Ken Loach même si le sujet est très bien amené (des familles pauvres anglaises ne comprennent pas pourquoi des réfugiés syriens reçoivent tant d'aides et d'attention). Des bons personnages, d'autres stéréotypé, une histoire qui ne décolle jamais et un développement minimaliste. On s'attache tout de même au personnage principal.
Je crois que chaque film que Ken Loach réalisera je serai fan. Encore un film qui montre une tranche de vie dans une petite ville anglaise en montrant des migrants venir réconcilier une population grâce à quelques clichés photos d'abord, puis des initiatives communes. Ensemble. À la même table.
Un très bon Ken Loach émouvant et juste, qui ne tombe pas dans le pathos larmoyant et délivre un message optimiste sur le genre humain dont on a bien besoin ces temps ci. J'y rajoute la qualité de l'image et le rendu très vrai des quartiers populaires d'Angleterre et l'excellent jeu des acteurs. Il y a malgré tout un peu de manichéisme dans l'histoire et les personnages, ainsi que quelques facilités de scénario mais ça reste quand même un très bon film de Ken Loach qui évite le côté moralisateur.
Ken Loach est certainement le réalisateur britannique qui dépeint le mieux les inégalités sociales du pays. Pour son film "The Old Oak" il aborde la question de l'intégration de réfugiés syriens dans une petite bourgade du nord de l'Angeleterre. Rejetés pour cause de racisme et xénophobie, le propriétaire d'un pub va tenter de leur venir en aide en développant une cantine solidaire. Si la trame scénaristique est sans surprise, la mise en scène et le jeu des comédiens sauront gagner nos coeurs avec cette oeuvre humaine et optimiste.
Une pure merveille, un film d’une profonde humanité , cela n’a rien étonnant venant de Ken Loach. Et pourtant bon nombre de critiques ont évoqué un trop grand manichéisme, un excès de bons sentiments sous forme de routine. Eh bien précisément, Loach répond à cette critique dans une scène de son film lorsque la jeune syrienne interroge le patron du bar, et nous interroge au passage : l’espoir est il obscène ? Et il y répond par un immense NON Non, la solidarité, le partage, la bienveillance, le pardon ne sont pas obscènes. Et le démontrer au cinéma est possible, si la caméra n’est pas elle même dégoulinante. Ici tout est tenu : un scénario au cordeau, une irréprochable troupe d’acteurs professionnels ou amateurs , tant du côté anglais que syrien, des scènes d’une émotion irrésistible, et surtout un message simple et universel sur la rédemption par le partage. Et ce n’est jamais cucul, c est drôle, joyeux, efficace et touchant. Alors n’hésitez pas à vous faire plaisir . Pleurer chez Ken Loach ça fait du bien …
Très bon film sur les relations humaines dans une ville frappée par le chômage où l'on s'ennuie Les migrants sont des êtres dérangeants dans ce monde fermé Mais il y a un mais certains sont des êtres de grand cœur
Un film sur l’histoire d’un homme avec un grand cœur, qui seul contre beaucoup, montre qu’avec un peu d’amour et beaucoup de dévouement que l’humain peut être bon sans rien demander en échange. Une belle histoire dans un petit village au nord de l’Angleterre, sur le pire et le meilleur de ce que peut être l’humain, une rencontre entre cette jeune migrante passionnée par la photo, et cet homme qui veut faire les choses bien, aider et juste être bon. Beaucoup d’humanité, un film intéressant et qui passe vite, horrible à certains moments et émouvant parfois.
Rien de très original, peut-être, mais ce film est beau et touchant. il est aussi extrêmement bien joué, par des gens très simples. Le réalisateur ne tombe pas dans le piège d'en faire une histoire difficile qui se finit bien, il met en avant la détresse et c'est ce qu'il rend le film très touchant. On sort du film particulièrement bouleversé. Un film social sobre et très bien maîtrisé.
Une ode vibrante à la solidarité entre les grands brûlés de la vie.
Le 30ème et ultime long-métrage (c'est lui qui l'a dit) de Ken Loach, 87 ans, est tout entier contenu dans ces vers : "Si tous les gars du monde voulaient s’ donner la main Si tous les gars du monde Décidaient d’être copains Et partageaient un beau matin Leurs espoirs et leurs chagrins Si tous les gars du monde Devenaient de bons copains Et marchaient la main dans la main Le bonheur serait pour demain." (Paul Fort)
Lourd et un peu trop plein de bons sentiments, The Old Oak est avant tout un film prévisible. Les acteurs sont bons, le sujet intéressant, l'aspect social est là, Ken Loach fait du Ken Loach et ne se réinvente pas. J'ai ressenti un vrai manque de finesse. Dommage.
Ce film n'est pas le meilleur opus de Ken Loach mais il mérite d'être vu ne serait -ce que pour son message d'espoir en une solidarité des plus opprimés. L'histoire se situe dans une ancienne ville minière du Nord de L'Angleterre aujourd'hui déshéritée et l'action se déroule principalement au coeur de " The Old Oak ", le pub dont TJ Ballantyne est propriétaire. Les habitués du pub se lamentent sur l'appauvrissement de leur ville et ne voient pas d'un bon oeil l'arrivée de réfugiés Syriens. TJ Ballantyne , s'il n'ose rien dire face au racisme et au communautarisme de sa clientèle, se montre d'emblée de jeu, plus ouvert et accueillant envers les migrants mais se rend compte qu'il faudrait apporter de l'aide non seulement aux réfugiés mais à toutes les familles en galère du quartier qui peinent à nourrir leur famille. Il part de l'adage " those who eat together stick together" comme au temps de la solidarité entre mineurs en grève. Cette utopie se réalisera t'elle? Peut être pas mais la fin un peu naive et quelque peu irréaliste laisse entrevoir une lueur d'espoir!