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    The Old Oak
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    194 critiques spectateurs

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    tupper
    tupper

    130 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    Encore un chef d’œuvre de Ken Loach qui touche droit au cerveau et au cœur. Du mariage de cette partie sinistrée de l’Angleterre et de réfugiés en détresse naît à la fois un rejet, de l’incompréhension, du racisme, de la haine, mais aussi de la solidarité, de la fraternité et un formidable message d’espoir qui vient démolir le constat dure et lucide de départ. Comme toujours la réalisation est très sobre mais extrêmement juste et efficace. Merci Mr. Loach !
    Ufuk K
    Ufuk K

    505 abonnés 1 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2023
    "The Old Oak" en compétition cette année au festival de Cannes est un drame social qui sonne juste. En effet même si j'ai connu mieux du réalisateur Ken Loach notamment "Moi, Daniel Blake" palme d'Or au festival de Cannes en 2016 et que l'histoire connait quelques faiblesses, le film n'en demeure pas moins touchant et résonne juste dans notre société actuelle, le réalisateur abordant d'une manière réaliste le thème de l'immigration, du nationalisme, du racisme, de la crise sociale au Royaume-Uni dans un plaidoyer pour l'entraide et la paix dans le monde.
    Christophe Forey
    Christophe Forey

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Ce film est magnifique magnifique, très simple aussi.
    Un constat terrible sur l’état du monde et des haines qui se développent inlassablement entre les êtres humains, et aussi un espoir, ténu, mais un espoir d’une vie où ces haines seraient dépassées.
    C’est tout sauf spectaculaire, pas dialectique pour un sou (une seule pensée mène le film),
    les comédiens peuvent être maladroits, mais l’essentiel est ce qu’il nous dit.
    Une belle réplique : « parfois, les mots ne sont pas nécessaires, on a juste besoin de nourriture… »
    un moment de bascule du film.
    Le personnage de TJ Balantyne est émouvant , plein d'humanité et de complexité, dans la droite ligne des grands personnages de Ken Loach.
    cineador K.
    cineador K.

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Un film authentique, où l'acteur Dave TURNER excelle dans son rôle. On en ressort conquis, Ken LOACH nous prouve encore son talent bien reconnu, et parvient à retranscrire de manière honnête et fidèle la réalité à laquelle font face les familles Syriennes migrantes
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2023
    Ken Loach dit avoir tourné son dernier film, une fable sociale nourrie par la ferveur de ses engagements qui auront marqué toute son œuvre : dénoncer la violence cynique de notre société libérale, proclamer sa foi en la solidarité des « cabossés de la vie », défendre les ouvriers et les petites gens, refuser le renoncement et se battre pour plus de justice sociale....
    Réalisé dans une ancienne cité minière du nord de l’Angleterre, ce dernier opus empreinte à nouveau des chemins maintes fois visités... Il nous raconte le combat d’un duo d’infortune - une réfugiée syrienne et un vieux propriétaire de pub (le old oak du titre) - pour ouvrir une cantine solidaire dans l’arrière salle de ce pub hanté par les souvenirs de la grève des mineurs de 1985. Faire revivre ce lieu permettra de rassembler dans un même élan de fraternité toutes les victimes, celles des conflits armés comme celles des crises économiques.....
    Certains trouveront peut-être le propos trop naïf.... Il convient surtout de saluer une fois de plus tant l’humanité que la colère de ce cinéaste militant, sa capacité à transcender la banalité du quotidien, à y incarner des personnages ordinaires (interprétés par des acteurs amateurs pour la plupart), et nous donner une formidable leçon de résistance collective et l’envie de poursuivre la lutte.
    Ratafia
    Ratafia

    5 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2023
    Solide comme un chêne, à 87 ans, the old Loach continue son combat militantiste. Dans "The old oak", ses convictions sont portées par le tenancier d'un pub d'une région minière sinistrée. C'est simple, humain, généreux et humaniste. Bref, c'est du Loach et ça reste incontournable.
    Steadyllic
    Steadyllic

    18 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Après avoir été un peu déçu par quelques uns de mes réalisateurs fétiches (Dupontel et le duo Toledano-Nakache), j'appréhendais de revenir chez le bon Ken Loach dans son univers lesté de souffrances mais gonflé à bloc à la solidarité. Je n'ai pas été déçu du voyage: Une émotion intense, bourrue et juste, aux antipodes de la sensiblerie larmoyante. J'ai entendu un abruti à la sortie du cinéma se gausser qu'il n'avait été ému que par la mort du petit chien. Quel aveuglement! Quel égoïsme de nanti!
    Tout est juste dans ce film rugueux mais pudique qui ne s’englue jamais dans la guimauve. Il fait écho au déchirement d'une population ouvrière d’anciens mineurs laissés pour compte que Thatcher avait humilié et fait dégringoler dans un lumpen prolétariat où on ne mange plus à sa faim. L’arrivée d’autres déshérités venus de Syrie jette le trouble dans un village où un vieux pub décrépit est le seul lieu de convivialité. Il est tenu par TJ, magistralement interprété par Dave Turner, un ours bourru, abîmé par la vie, mais qui se découvre une bienveillance infinie devant la souffrance des exilés. Pour contrer le racisme qui ne manque pas de surgir chez ses clients habituels, il rouvre une arrière salle décrépite et fermée depuis longtemps. Elle porte encore les vestiges de la solidarité et de la fierté des mineurs. Contre vents et marées, au risque de perdre ses habitués, il y organise des repas gratuits ouverts à tous pour que les préjugés s’estompent.
    Le fil conducteur d’un scénario toujours dans la retenue est la tendresse paternelle qu’il éprouve pour la jeune Yara, une syrienne aux yeux si purs, une surdouée de la photo qui surprend tout le monde par son regard tendre sur une communauté qui rejette pourtant la sienne au début. Elle leur projette ses images dans une scène mémorable, avec un accompagnement de luth et sous les applaudissements. Dans un monde où les haines se déchainent quand des massacres répondent aux pogroms, cela fait un bien immense de la voir s’extasier dans une cathédrale sur la lumière magique et sur les chants d’une culture qui n’est pas la sienne.
    Ce qui est bouleversant dans cette chronique, c’est que les « méchants » racistes gardent toujours une part d’humanité. Rien n’est manichéen : On comprend leurs frustrations, on retrouve dans leurs accents rocailleux une souffrance brute et la peur d’un complet effondrement social. L’ami d’enfance qui a trahi TJ revient à plus d’humanité à la fin surprenante du film.
    Au risque de heurter les peine-à-jouir de la mixité sociale, j’ai jubilé pendant le générique de fin de voir un fanion issu de la tradition fière des mineurs arboré dans une parade ouvrière avec une petite phrase en arabe parce que les Syriens qui l’ont confectionné par reconnaissance voulaient ajouter leur modeste contribution à la lutte des opprimés. Décidément, ce vieux chêne a de profondes racines.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    746 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Et si on se serrait les coudes entre galériens ?
    Voilà une punchline qui résume à peu près ce film, se déroulant dans un village anglais accablé par une crise liée à la fermeture des mines de charbon, et qui va du jour au lendemain devoir accueillir un bus de réfugiés syriens.
    Entre ceux qui refusent l'arrivée de cette population étrangère, et ceux qui vont leur venir en aide, la tension ne fait que débuter...
    Ce drame est pétri de bons sentiments et de bonnes intentions, mais souffre d'un manque de rythme, on tourne rapidement en rond dans ce vieux pub poussiéreux "The Old Oak".
    Néanmoins, le duo entre le patron du bar (Dave Turner) et la jeune syrienne (Ebla Mari) fonctionne plutôt bien et offre quelques moments de belle humanité.
    Pas mal dans l'ensemble, mais manquant légèrement d'accroche émotionnelle et de percussion.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    PLR
    PLR

    452 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Dès les premières images et scènes, je me suis dit : voilà une ambiance et un univers à la Ken Loach. Oups, c’est un film de Ken Loach ! Je n’avais pas regardé avant. A partir de là, tout est déjà dit. Misère, désespérance sociale, souvenirs et nostalgie d’une période ouvrière et revendicative glorieuse mais définitivement passée. Tous les puits de mines ont fermé. Le désœuvrement est partout. Les appartements se vident, n’ont plus aucune valeur (sauf pour les spéculateurs qui vont les racheter à vil prix pour les louer à des populations déplacées n’ayant aucun autre endroit où aller), condamnant les derniers occupants propriétaires ruinés à rester-là et s’accommoder des nouveaux arrivants. Des familles syriennes en déshérence, amenées là par bus entier par les services sociaux. Sauf rares exceptions, les premiers contacts sont froids et même hostiles. La peur et la défiance de l’autre. Mais, à partir d’un goût (et talent) commun pour la photo, une jeune réfugiée va sympathiser avec le patron du pub. Et les valeurs de solidarité et d’entraide vont émerger. Le genre de scénario dont on sort avec l’envie d’être meilleur. Les visages des spectateurs sont graves. Leurs yeux sont parfois rougis. Un film émouvant, poignant.
    Jean d.
    Jean d.

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Ken Loach nous emporté dans un film plein d'humanité de solidarité et de spiritualité sur un sujet d'actualité. un premier rôle formidable tout en finesse.
    AdamC
    AdamC

    56 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2023
    Ken loach a un don pour filmer l'humain, les rapports sociaux et humains entre les communautés. Une belle reussite. Une phrase à retenir du film "quand tout va mal on regarde vers les gens d'en bas au lieu de regarder vers le haut.."
    Bernard D.
    Bernard D.

    108 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2023
    « The old oak » (2023) est paraît-il le dernier film que tournera Ken Loach, maintenant âgé de 87 ans !
    Nous sommes en 2016 dans un bourg du nord-est de l’Angleterre près de Durham, tombé dans la misère sociale après la fermeture de la mine de charbon et où arrivent quelques familles de réfugiés syriens. Dans son pub – The old oak – décrépi et au bord de la faillite, Tommy Joe Ballantyne (Dave Turner) – ancien arbitre de football - entend les récriminations racistes. Mais Yara (Ebla Mari), une jeune syrienne qui a appris l’anglais auprès des infirmières des camps de réfugiés et qui est photographe comme l’oncle de TJ Ballantyne qui en son temps avait photographié la dureté de la vie des mineurs et de leurs luttes en 84-85, et Tania (Debbie Honeywood), bénévole auprès des réfugiés, vont progressivement inverser le courant.
    Un film typiquement Loachien dans son constat mais qui apporte ici une solution concrète pratique pour pallier un peu à la misère de tous laissés pour compte, syriens et anglais.
    Ces efforts seront remerciés par la devise d’une bannière tissée par les migrants pour la fête paroissiale du bourg : « Force, Solidarité et Résistance » !
    Un film très limpide et très sobre dans sa réalisation, d’une grande valeur humaine.
    Civic Life
    Civic Life

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2023
    Superbement touchant. Cela fait longtemps que je n'ai pas pleuré au cinéma... Très bons acteurs. Un tout petit peu trop long... A voir absolument.
    brunocinoche
    brunocinoche

    83 abonnés 1 095 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2023
    Pour son nouveau film, le cinéaste octogénaire ne baisse pas els bras et continue à s'intéresser aux exclus de la société. Comme souvent chez lui, ces exclus sont d'anciens mineurs au chômage victime du thatchérisme. Dans "The old oak", en plus de leur propres galères, ils voient arriver des migrants syriens d'un mauvais oeil pour beaucoup. Ken Loach, politique donc comme toujours, choisit ici plus la carte de l'émotion et de l'humanisme. Cela peut paraitre manichéen mais la force et la justesse du scénario ne peuvent nous laisser indifférents et beaucoup d'émotions se dégagent à la fin du film. Beau film sur la solidarité et sur l'amitié, le film bénéficie aussi d'un casting remarquable à tous les niveaux. De ce fait, Ken Loach se contente d'une mise en scène classique, faisant à juste tire, confiance à ses auteurs et à son scénario. Merveilleux conteur, on a connu le cinéaste anglais plus incisif mais son dernier film n 'est que la suite logique de toute son offre. Ici, l'émotion l'emporte sur la colère, mais les 2 cohabitent formidablement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 417 abonnés 3 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2023
    Dans une ancienne cité minière du nord-est de l’Angleterre frappée par la crise, deux misères se percutent : celle des habitants de longue date, paupérisés par le chômage, et celle des récents immigrés syriens chassés par la guerre. Le seul lieu de sociabilité du village est un pub décrépi, "The Old Oak". Son propriétaire taiseux, TJ Ballantyne (Dave Turner) se lie d’amitié avec Yara (Ebla Mari) une jeune Syrienne passionnée de photographie. Ensemble ils vont tenter de vaincre les préjugés qui séparent els deux communautés.

    Le dernier film de Ken Loach sera-t-il le dernier ? À quatre-vingt-sept ans, l’infatigable réalisateur britannique est de retour. Et il continue de creuser la même veine. Sa longévité, sa constance, l’imminence de son inéluctable disparition font penser à Woody Allen. Mais les ressemblances s’arrêtent là. Woody Allen est à droite, Ken Loach (très) à gauche. L’un saute d’un continent à l’autre pour truffer de bons mots les coucheries sans conséquences d’une classe d’hyper-privilégiés alors que l’autre, les pieds à jamais enfoncés dans l’humus pluvieux du nord de l’Angleterre, nous arrache des sanglots en glorifiant la résilience du lumpenprolétariat. Les scandales sexuels dans lesquels le premier s’est englué en a fait un paria, ostracisé par les studios hollywoodiens et les grands festivals alors que le second, bi-palmé (en 2006 pour "Le vent se lève" et en 2016 pour "Moi, Daniel Blake"), est devenu la coqueluche d’un public bien-pensant.

    "The Old Oak" ne contient aucune surprise. C’est sa plus grande qualité et son plus grand défaut. Il réjouira tous ceux – et ils sont nombreux – qui aiment sincèrement le cinéma généreux de Ken Loach et de son scénariste attitré, Pau Laverty, qui, une fois encore, signe un scénario millimétré. Plaira-t-il pour autant aux grincheux qui, comme moi, ont le corps trop endurci pour fondre sur commande et qui surtout reprochent au vieux cinéaste de nous resservir toujours la même formule ?

    Le cinéma de Ken Loach a une immense qualité : il sonne juste. Même si parfois, les dialogues au pub, dans cet Anglais si déformé qu’on peine à le comprendre, sont parfois un peu trop calibrés, chaque personnage se voyant assigner la fonction d’incarner un point de vue – celui du raciste hostile à tout corps étranger, celui du Bon Samaritain prêt à accueillir toute la misère du monde, celui de l’arbitre qui cherche à concilier ces positions inconciliables – l’ensemble n’en dégage pas moins un parfum unique d’authenticité, porté par l’interprétation aux petits oignons des deux interprètes principaux : Dave Turner en bloc de tendresse humaine – qui rappelle Daniel Blake et toute une généalogie de héros loachiens courageux – et la jeune et fraîche Ebla Mari, entre lesquels Ken Loach nous épargne une idylle amoureuse qui aurait été particulièrement artificielle.

    "The Old Oak" pose une question d’une brûlante actualité, dans le nord Angleterre comme dans la France dite « périphérique » : les plus défavorisés, ceux que la vie, le chômage, l’alcool, la solitude ont brisés, au lieu de se révolter contre le système qui les oppriment, ne déversent-ils pas leur rancœur contre plus faibles qu’eux ? Le racisme n’est-il pas devenu l’opium du peuple ?
    La façon dont le débat est posé au début du film est aussi simple que pertinente : les « Anglais de souche », bas du front (national ?) et sérieusement alcoolisés, qui voient débarquer dans leur rue des réfugiés syriens demandent aux services sociaux : « Pourquoi eux et pas nous ? Pourquoi ces réfugiés syriens bénéficient-ils d’une aide financière et matérielle à laquelle nous, Anglais de souche victimes de la crise, n’avons pas droit ? »

    Jamais dans "The Old Oak", on n’évoque le Rassemblement national ou ses avatars britanniques, UKIP, le BNP, le BNF…. Mais jamais non plus une réponse convaincante n’est apportée à la question posée. Et c’est là que le bât blesse. Le questionnement politique ô combien pertinent soulevé par Loach se dissout dans une mélasse mielleuse. La gentillesse innée des protagonistes est la solution à tous les maux. Cette moralement naïvement rousseauiste est cinématographiquement très efficace ; car elle est l’occasion de scènes profondément touchantes qui attendriront même les plus grincheux comme moi. Pour autant, si on s’astreint à un minimum de distance critique, force est de trouver à ce film un goût de trop-peu, un manque d’exigence, une tendance critiquable à préférer nous faire pleurer que réfléchir.
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