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Michèle S F
11 abonnés
70 critiques
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4,5
Publiée le 6 octobre 2024
J’ai aimé cette version 2024. L’ambiance, la réalisation, l’image, et cette excellente performance de Noémie Merlant. Si belle, vide mais si juste ds ses expressions. Une réussite !
Je n'ai pas vu la version de 1974 mais je me suis laissé tenté par cette version 2024. En plus, j'avais entendu dire que ce n'est pas un remake du film de 1974 mais plus une adaptation du roman. Franchement, j'ai pas mal aimé. Les acteurs sont assez bons, les décors sont magnifiques et la musique est superbe. La réalisatrice a réussi à sublimé le corps de Noémie Merlant qui est déjà très belle. Des scènes très sensuelles dans ce film. Je pense qu'il aurait fallu l'interdire aux -16 ans au lieu de l'interdire aux -12 ans. J'aime beaucoup l'interprétation du personnage qu'incarne Naomi Watts. Je trouve que la mise en scène du long métrage est bien travaillé. Bref, j'ai pas mal aimé ce film !!! Je vous laisse vous faire votre propre avis !!!
Un film froid, sans vraiment de sensualité, aucune histoire qui tient debout. malgré un service de presse efficace je n'arrive pas à comprendre la démarche de la réalisatrice qui disait vouloir s'approcher au plus près du livre à l'origine du premier film décrié aujourd'hui. Et pourtant, remis dans son époque il n'a rien à envier à cette nouvelle relecture.
J’attendais beaucoup et depuis longtemps du nouveau film d’audrey Diwan. À la clé, on a un beau long-métrage intelligent et féministe au casting impeccable, Noémie Merlant en tête. À ne pas rater !
Audrey Diwan aux commandes et Noémie Merlant dans le rôle principal laissaient présager une relecture féministe du sulfureux "Emmanuelle", qui avait fait scandale dans les années 70. Alors oui, l'actrice est sublime dans le moindre détail, mais la quête de son personnage pour retrouver un plaisir perdu peine à susciter l'intérêt. Certes, "Emmanuelle" n'est plus considérée comme un simple objet de désir masculin, mais les intentions du film demeurent floues. Quel message cherche-t-on à faire passer ? Cette relecture semble manquer de direction, laissant le spectateur perplexe.
Difficile de cerner cette réalisatrice/scénariste capable d'adapter brillamment l'oeuvre de la très engagée à gauche Annie Ernaux (L'Evénement, Lion d'Or à Venise) puis de co-scénariser des films ratés (L'Amour et les Forets) ou aux messages réactionnaires plus que douteux (Bac Nord, Pas de vagues). Bref, il était difficile de savoir à quoi s'attendre avec cette nouvelle réalisation.
Commençons tout de suite par dire que le film est bien moins pire que la bande-annonce et la vague de critiques qu'il reçoit depuis sa sortie le laissaient penser.
Une oeuvre tout à fait déroutante, entièrement dévouée au désir féminin, qui alterne les scènes très réussies et les moments plus gênants.
Avec son imagerie rappelant le cinéma de Wong Kar-Waï, la photographie, bien qu'empruntant aussi aux codes désuets des publicités ultra esthétisantes des années 90 pour parfums, est superbe.
La réalisatrice parvient pendant un bon tiers du film à retranscrire avec justesse l'ennui et le sentiment de solitude ressentis par son personnage principal, dans cet univers papier glacé, et son besoin d'amour charnel pour se sentir exister.
Les personnages féminins frappent par leur liberté, et Audrey Diwan a l'intelligence de ne jamais les mettre en rivalité les unes contre les autres. Si c'est un bonheur de retrouver Naomi Watts (héroïne de mon film culte, Mulholland Drive), et si l'on ne peut qu'être admiratif devant la fluidité et l'authenticité de l'anglais de Noémie Merlant, cette dernière se révèle un peu trop distante et mono-expressive pour réellement embarquer le spectateur.
Alors que le film construit lentement un chemin vers un climax final, l'ennui s'installe peu à peu et l'on décroche devant la répétition de scènes pas toujours très inspirées.
Toutefois, le choix de ne pas avoir multiplié les scènes faussement sulfureuses et potentiellement ridicules est à saluer. De plus, ces quelques moments sont toujours parfaitement cadrés et mis en scène avec beaucoup d'élégance. Néanmoins, l'on aurait aimé que cette quête du désir soit moins froide et que le film soit plus sensuel et transgressif.
Remake du "classique" français de 78 ? ce drame, non, cette "quête" sans cesse inachevée des plaisirs charnelles se mène à Hong Kong, presque non loin du pays d'origine du Kama-Sutra mais restons dans cette ville lumière pour la peine. spoiler: Des longueurs, oui et non, un bon jeu, clairement, un hôtel de luxe s'offrant le réel second rôle, clairement et c'est bien l'avantage de masse du récit, son environnement claque les yeux. Noémie Merlant, au delà de son superbe physique (mentir serait pêcher non ?), elle parvient tout le long à nous captiver de son regard, de son "accent tricolore" enivrant et ses dialogues bien ficelés. Naomi Watts ("King Kong"...), de retour (pour moi en tous cas même s'il est évident qu'elle n'à jamais stoppée depuis Skull Island) en directrice luxueuse et unique vrai second rôle féminin ou sa complicité avec la française m'aurais nettement laisser penser qu'il y aurait eu une scène lesbienne, mais non. Un récit qui est involontairement un clin d'œil à tous les amateurs de critiques de lieux lors d'escales de vacances. Même si elle fait partie du groupe hôtelier possédant l'établissement et qu'elle est payée pour juger, Noémie fait clairement référence à nous tous (j'en fais parti). Enfin et évidement, les scènes sexuelles sont d'abords très sage, ne m'attendant "pourtant" pas à voir la française nue pour un -12, ces dernières sont restée trop sages mais en réalité ça n'est pas étonnant, -12 égal peu de visibilité, surtout l'audio. La longue scène, finalement finale, fut à moitié réussie mais convaincante, le jeu fut presque bon et les prise mitigées . Avec recul, la trilogie "50 Nuances de Grey" reste pour l'heure la meilleur en la matière.
Film original. Excellent mise en scène du désir féminin, c'est si rare. Univers passionnant et intéressant qui demande un certain effort de ses spectateurs. Ce n'est pas Spider-Man eh!
Emmanuelle est une jeune femme expérimentant son désir sexuel et celui des autres pour elle au fil de ses flirts. En voyage professionnel dans un hôtel de Hong-Kong, elle est en charge de l'évaluation de la directrice pour le groupe qui possède l'hôtel. Pendant ses recherches, elle croise la route d'un homme qui éveille en elle une curiosité qui lui intime d'en apprendre plus sur lui. En salle le 25 septembre.
spoiler: "Emmanuelle" nous met dans la peau de la jeune femme éponyme dont le nom n'est jamais prononcé. On entre très progressivement dans la psyché de cette héroïne qui nous tient à distance et dont on observe sans comprendre le désir sexuel se manifester. Le film ne tombe jamais dans la vulgarité et se pare d'un érotisme puissant mais pudique, d'une certaine manière, privilégiant la contemplation à l'action. J'ai trouvé la performance de Noémie Merlant exceptionnelle : l'actrice parvient à marcher sur le fil en permanence sans tomber dans le cliché, malgré qu'on ne sache presque rien de son personnage. Dommage, il nous manque un épilogue.
Cette version 2024 de Emmanuelle est totalement différente des années 70. Elle est plus froide et sombre et renfermé un peu sur elle. L'histoire du film je l'ai trouver pas très intéressante. Noemie Merlant était pas mal dans son rôle. En résumer le film est bien mais sans plus.
Hormis le sublime hôtel dans lequel se déroule le principal de l’action, si on peut utiliser le terme action, et le maquillage parfait de Noémie Merlant, j’ai beau chercher, je ne vois pas quoi dire d’attractif. Le film est tellement ‘captivant’ qu’on finit par en rire. A éviter.
La volonté de placer le film dans une vision soft percute l’adaptation d’un roman volontairement érotique . Le film est esthétique mais son contenu est inintéressant et traîne en longueur . Le résultat final est très décevant.
Soit je n'ai pas compris le message de la réalisatrice, soit il n'y en avait pas et là, vraiment, j'ai passé un très mauvais moment. Ce film n'a rien d'erotique, la sensualité est totalement absente, ne parlons pas de romantisme, de sentiment, de caresses, de volupté, bref de tout ce qui transcende les relations chez nous les humains. Beaucoup de clichés pitoyables, de dialogues pathétiques, je m'inquiète sur l'avenir du féminisme au cinéma. Pour moi, l'érotisme et la douceur, la tendresse ne sont pas incompatibles, je deviens peut-être un extraterrestre des rapports humains... Bon courage à ceux qui iront subir ce film. Jean