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Pegamax
4 critiques
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2,0
Publiée le 25 septembre 2024
Je l'ai vu en avant-première et je l'ai trouvé plutôt plat. Je n'ai pas vu celui de 1974 donc je ne peux pas faire de comparaison mais je me répète celui-ci est assez fade.
Le seul intérêt qu'on peut y trouver spoiler: c'est peut-être le retournement de situation d'une fille un peu Mante religieuse qui va finir par succomber au charme d'un gars qui l'envoutera & qui inversera les rôles en prenant le contrôle psychologiquement, émotionnellement et sexuellement.
Film d'Audrey Diwan , adapté du Roman éponyme d'Emmanuelle Arsan très différent du film "culte" de 1974 avec Sylvia Kristel déjà parce qu'il se déroule à Hong-Kong et non Thaïlande ensuite parce que le fameux fauteuil en rotin appelé "Pomare" , qui en aparté était juste sur l'affiche et non dans le film mais rentré dans l'imaginaire collectif , est au abonné absent . Néanmoins le film est intéressant puisqu'il cultive le mystère et la redécouverte du plaisir ! Quant à Noémie Merlant , elle est convaincante dans le rôle !
Je n’avais pas aimé L'évènement, le précédent film d’Audrey Diwan. Mais je suis rentré en salle pour voir celui-ci sans y penser. Et bien je n’ai pas du tout aimé non plus. Plus que mauvais, j’ai trouvé cela maladroit, mal fait. Les situations et la plupart des scènes sont imbuvables, les dialogues sont ridicules la plupart de temps. La mise en scène est plate et sans saveur. On ne peux pas dire que c’est mal interprété, mais les acteurs et surtout les actrices n’ont rien à défendre. Noémie Merlant est sous employée. On ne s’attache pas du tout au personnage, grave pour un film qui parle de désir et de plaisir. Aucune émotion, aucune fièvre ne se dégagent de l’ensemble. Juste froid et ennuyeux. Deux heures de perdues, dommage car il y avait matière à quelque chose de troublant voir dérangeant. Cet Emmanuelle est trop sage et trop plat…
Cette relecture avec une radieuse Noemie Merlant soigne son image, très belle Photographie et visuel tout le long, par contre, niveau scénario, c'est un peu creux, remplit de dialogues et de plans assez longs. C'est pas mal.
Je n'ai pas vu la version erotique "Emmanuelle" des années 70 qui avait fait un carton au Box-office , je suis allé voir cette nouvelle version pour l'actrice Noemie Merlant que j'aime bien et la réalisatrice Audrey Diwan dont je n'ai pas vu ses anciennes mises en scènes mais qui a écrit quelques scénarios de films intéressants comme "Bac Nord" de Cedric Jimenez ou "L'amour et les forêts" de Valérie Donzelli. La, j'utiliserais le mot ennui pour cette nouvelle version de "Emmanuelle" . J'ai entendu dire qu'Audrey Diwan voulait erotiser du côté des désirs féminins de l'héroïne mais j'ai trouvé le tout très fade et j'ai plus regardé ma montre que le long métrage. Il faut saluer les décors Asiatiques de l'hôtel qui sont très bien exposés à l'écran mais c'est la seule qualité. Noemie Merlant fait ce qu'elle peut pour faire exister son personnage mais elle n'est pas aidé, même Naomi Watts, on se demande ce qu'elle fout la. A éviter.
Le charme et le talent de Noemie Merlant sauvent le film du désastre. Prés de deux heures d un ennui mortel . Scenario sans intérêt, dialogues insipides, en anglais toutefois , ce qui n est pas désagréable.
Un film sur papier glacé, sensuel, on retrouve dans l'affiche, l'ambiance du film avec sa belle photographie et sa lenteur comme une sorte de 'cache-cache'... Une nouvelle version d'Emmanuelle.
La nullité de cette nouvelle adaptation d’Emmanuelle est d’autant plus grande qu’elle s’inscrit en porte-à-faux avec les prétentions de sa réalisatrice et de son équipe : représenter la reconquête du désir par une femme qui spoiler: ne ressent plus rien parce qu’elle se subordonne aux desiderata des autres , orchestrer une reconnexion avec son corps. Certes ! Devant le film, pourtant, rien de tout cela n’advient : le désir n’est aucunement intériorisé mais au contraire explicité par une voix off et par des dialogues invalidant aussitôt les silences et les gestes censés en dire plus que les mots – dialogues au demeurant ridicules, dans une langue anglaise impropre. Si la mise en scène clinique s’oppose à l’érotisme moite de l’original, elle ressemble à une vaste campagne publicitaire pour une chaîne d’hôtellerie prestigieuse à l’architecture froide remplie de mannequins qui ne sont jamais des corps à proprement parler, placés derrière une vitrine. Emmanuelle 2024 n’a plus l’apparence d’un magazine de charme mais au contraire d’un catalogue pour marques de luxe. Quant à la femme là-dedans… elle est réduite à l’état d’objet que la réalisatricespoiler: habille et déshabille comme une poupée minutieusement placée dans une galerie des glaces . Ne s’y reflète qu’un vide abyssal.
Le film est visuellement réussi et Noémie Merlant suit à la lettre son rôle assez dénudé, mais peu de paroles, et donc une impression mitigée. À voir uniquement si vous aimez la série des années 70 ou l'esthétique au cinéma.
Emmanuelle contrôle la qualité d’un hôtel de luxe à Hong Kong. Lors de son séjour, elle explore ses désirs. C’est lent, plat, soporifique. Malgré le talent et la présence de Noémie Merlant, le film ne parvient jamais à décoller. C’est ennuyant à mourrir.
"Emmanuelle" laminé par la critique, est un drame érotique moyen dans l'ensemble. En effet, la réalisatrice Audrey Diwan qui m'avait épaté avec son long-métrage précédent (L'Événement), livre aux spectateurs une nouvelle adaptation du personnage littéraire Emmanuelle et de son univers trop lisse à mon goût. Pour un film censé être érotique, cela manque sérieusement de piquant, je me suis ennuyé par moments, le film ne connaîtra pas l'immense succès de son prédécesseur sorti en 1974. Reste la sublime Noémie Merlant dans le rôle principal, avec une atmosphère sensuelle et une esthétique impeccable qui permettent à ce film d'avoir tout juste la moyenne.
Après Mais vous êtes fous et L’Événement, Audrey Diwan propose un remake raté du film érotique de Just Jaeckin avec une Noémie Merlant en beauté glaciale et monolithique dans l’iconique rôle-titre tenu par Sylvia Kristel en 1974. Ici, l’intime quête prétendument féministe du désir éteint d’Emmanuelle se traduit par une masturbation cérébrale qui tourne à vide et laisse un goût d’inachevé. En outre, les badinages bavards, les molles séductions et les rythmes lascifs parasitent la mise en scène à tous les niveaux.
Cette " Emmanuelle" fait presque figure d'anti phrase lorsqu'on la compare à la mouture de J.Jackin.
Réflexion sur la frustration sexuelle, son rapport à la modernité et à la volonté de réussite sociale, le dernier titre d'A.Dywan tient ( de mon point de vue) ses promesses pendant ses premières quarante minutes.
Malheureusement dépourvu d'un scénario imaginatif, " Emmanuelle" se délite peu à peu, pour perdre beaucoup de son intérêt, jusqu'à sa scène finale.
Le choix de l'actrice principale ( N.Merlan) est en incarnation avec un personnage guindé, glacé, rigide et frigide qui parvient, en se libérant de ses entraves psychologiques, à se révéler à elle-même.
Sans être un film important, "Emmanuelle" titre qui figure les frustrations intérieures et physiques de la femme occidentale libérée ( l'homme n' est pas épargné non plus ) vaut ( à mon goût) beaucoup mieux que ce que j'en ai lu.
Mais qu'est venue faire Noémie Merlant dans ce projet ? Peut-être un film de femmes pour les femmes, mais je n'ai pas ressenti ce qui devait être ce voyage initiatique et intérieur vers le plaisir féminin, et l'érotisme mou qui se dégage du film est bien loin de son modèle de référence.
Je mets 5 étoiles pour compenser le bashing que subit ce film. Évidemment si vous attendiez un film glauque fidèle au premier film, vous serez déçu. La principale erreur du film est peut être son titre en fait. Ici on est dans les ambiances, dans les regards. L’esthétique du film est superbe. Le jeu de Noémie Merlant est superbe de subtilité et de complexité, surtout lors de ses silences. Ses yeux et ses expressions, c’est juste parfait. Sa beauté aide évidemment, même si elle a un petit truc qui ne la rend pas vulgairement belle. Sa garde robe est très bien choisie aussi. C’est l’histoire d’une femme perdue, seule, bien qu’au sommet professionnellement. Elle a perdu l’usage de ses sens, et pas que sexuellement. Et spoiler: terminer[spoiler] le film sur son premier orgasme est juste brillant.[/spoiler]