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    Emmanuelle
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    117 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Passer de L’Évènement (Ernaux) à Emmanuelle (Arsan) ne relève pas tant du grand écart pour Audrey Diwan car on peut évidemment leur trouver quelques points communs mais il est tout de même surprenant de voir la réalisatrice s'attaquer à ce "monument" (c'est ironique) érotique du début de mandat de Giscard. Luxe, tristesse et volupté : le film est davantage un exercice intellectuel et quelque peu sentencieux qu'un hymne torride au plaisir, mais de cela on s'y attendait un peu. Mais pas à ce point, quand même, sans le décor quasi unique d'un palace de Hong Kong que cette chère Emmanuelle explore, tentant de chasser son spleen charnel, tout en exerçant son métier de contrôleuse de qualité; aussi passionnant qu'un jour de pluie sans connexion wifi. spoiler: Œuvre sur papier glacé, Emmanuelle ne s'anime qu'au moment où le film délaisse, un peu tard, son univers ouaté pour les bas-fonds de Hong Kong. De fait, le personnage le plus intéressant du long-métrage n'est pas Emmanuelle, à la froideur étudiée, plus intimidante que sensuelle, mais le mystérieux Asiatique joué avec componction et élégance par Will Sharpe. Faute de tremblements de chair et de montées de température, il faudra se contenter d'un suave suspense qui s'interrompra d'ailleurs, avec une certaine brusquerie, en son dénouement
    .
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 604 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    A part quelques belles images de l’hôtel et du coté luxueux, le reste est proche du néant. Scenario indigent , rythme lent , rien a retenir.
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    164 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Le sexe et l'argent ne font pas le bonheur, seul l'amour compte. Le film tente d'être plus troublant que son message bateau mais est hélas plombé par son interprétation grave, sa réalisation raide et son rythme lent. Emmanuelle laisse froid.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 084 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2024
    Une étoile pour le cours de japonais érotique (mais il faudra attendre la fin)...
    En quoi cette contrôleuse DRH de palace a une relation quelconque avec l'Emmanuelle de JAECKIN de 1974?
    Et le spectateur se rend compte avec angoisse de l'arnaque. Aucun frisson, aucun frémissement fantasmatique ne m'aura effleuré. MERLANT n'est pas même aguicheuse, avec la même expression tendue et glaciale.
    Et tout se termine en queue de poisson suite à une rencontre dans une boîte glauque underground de Hong Kong.
    Quelle horrible déception!
    ODYSSEAS
    ODYSSEAS

    8 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    L'actrice manque de sex-appeal et de charme. Tout le monde parle français à Hong-kong et la réalisatrice pourrait prouver qu'elle a du talent si elle avait quelque chose à dire.
    Cmartinoni
    Cmartinoni

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Étant donné le travail fourni pour produire un film de1h45, je n aime pas écrire ceci, mais il faut en convenir , c est un NAVET !
    Pourquoi avoir appelé ce film Emmanuelle ?
    Quel est le fil directeur ? La recherche du plaisir de l heroine ? C est très mince et mal traité.
    Le rythme est lent, l érotisme est plat, c est ennuyeux.
    Le jeu glacé des acteurs ajoute à la somnolence globale.
    On tient les 1heure 45, en espérant une chute, une explosion. Mais rien...
    Bref un ratage complet.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Audrey Diwan a choisi notre époque ce qui est également judicieux puisque très logiquement les moeurs ont bien évolué depuis un demi-siècle sans pour autant insister sur l'omniprésence #MeToo. On pourrait aussi débattre et tergiverser sur la notion même d'érotisme alors qu'un terme comme film de charme paraît plus adéquat, car la sensualité semble bien plus élégant comme terme quand on pense au film. Des scènes de sexe filmé avec classe et sans voyeurisme gratuit (petite pensée à Kechiche) et repose surtout sur le fantasme plutôt que sur l'érotisme pur, la nuance est importante. Le plus intéressant est que la réalisatrice-scénariste prend le contre-pied complet du film original, de la femme soumise aux désirs de son époux on passe donc à une femme de pouvoir, seule et indépendante mais qui à son revers, celui de la solitude. Il est ironique de voir qu'elle a du désir véritable uniquement pour l'homme qui se refuse à elle ; la séquence de la porte est particulièrement réussie sur une frustration qu'elle n'avait sans doute pas encore connue dans ce sens. Audrey Diwan signe un remake bien plus riche sur le fond et esthétiquement bien plus hypnotique que l'original même si elle n'a pu araser cet écrin vaporeux de superficialité.
    Site : Selenie.fr
    Bertrand R.
    Bertrand R.

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Un White lotus guindé, prétentieux, sans aucun humour à l'esthétique digne d'une pub pour la première classe d'une compagnie aérienne asiatique. Aussi étrangement belle qu'antipathique, l'héroïne ne suscite aucune excitation, aucune émotion. Un sommet de ridicule et d'ennui à faire regretter l'original cornichon sinon les telefilms coquins de M6.
    Gribouillebidouille
    Gribouillebidouille

    9 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Sans intérêt, étouffant de longueur. Pourquoi avoir refait ce film ? Presque étonnant à notre époque. Dommage Noëmi est une actrice de qualité.
    Azl Nk
    Azl Nk

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2024
    J'ai lu des interviews, écouté des émissions sur le film avant de le voir. Je m'attendais à un film erotique qui serait une version contemporaine d'Emanuelle. C'est peut être ma faute, j'ai peut être mal compris mais je ne m'attendais pas à ça. Ça n'avait rien à voir, rien d'érotique. C'était plutôt l'histoire d'une femme frigide. Du coup le contraire d'un film erotique. C'était froid, et le choix de Noemie Merland (que j'aime beaucoup mais qui n'a rien de sexy) veut tout dire. La mise en scène était clinique, rien de sulfureux. Les scènes de sexe nous laissent extrêmement froids. Pourquoi le film s'appelle Emmannuelle ? A part des détails dans les décors je n'en retrouve rien. Soit c'est un raté soit on l'a très mal vendu.
    Clémence
    Clémence

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Je suis très surprise de lire autant de critiques négatives.
    Qui sont ces gens si critiques ?
    Ont-ils vraiment vu le film ?
    Ou peut-être ne l'ont-ils pas compris ?
    Cette nouvelle version d'Emmanuelle est remarquable à tous points de vue :
    - Esthétique tout d'abord : on retrouve la langueur et la beauté contemplative du chef d'œuvre de Wong Kar-wai "In the mood for love", auxquelles se juxtapose une élégante dimension érotique filmée par Audrey Diwan et incarnée par Noémie Merlant. Autre point commun avec In the mood for love : la ville d'Hong Kong, ici montrée dans sa modernité éclatante comme dans ses recoins les plus secrets.
    - dans la justesse de la représentation du désir féminin, objet fascinant et complexe qui convoque tout à la fois le cerveau, le cœur et les sens.
    - et enfin dans la force de son message de solidarité entre ces trois figures de femmes interprétées par Noémie Merlant, Naomi Watts et Chacha Huang, qui refusent qu'on les dresse les unes contre les autres.
    Et que dire de l'Homme mystérieux, objet du désir d'Emmanuelle, qui la guide dans sa quête et lui permet de trouver le chemin du plaisir, magnifique Will Sharpe qui nous fait tant rêver...
    Bravo et merci à Audrey Diwan de montrer le désir féminin tel que le ressentent de nombreuses femmes.
    Bravo et merci à Noémie Merlant d'incarner cette femme libre et forte.
    Et allez voir Emmanuelle pour vous faire votre propre opinion !
    Zola Ntondo
    Zola Ntondo

    21 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    "Emmanuelle" d’Audrey Diwan s’impose comme une œuvre paradigmatique, transcendant les contours traditionnels du cinéma érotique pour s’inscrire dans une démarche conceptuelle de l’image, du corps et de l’intimité. Le film n'est pas simplement un objet visuel, mais une véritable dissection des espaces invisibles de l'être, où la sensualité se meut en outil de déconstruction des structures sociales et des normes de la subjectivité.

    Diwan parvient à éroder les frontières entre l’intime et le politique, en utilisant le corps non comme une surface de projection, mais comme un territoire de réappropriation. À travers le prisme d’Emmanuelle, la sexualité devient un acte de résistance, un geste performatif qui dialogue avec la question de l’autonomie et du pouvoir. Ici, le désir ne se contente plus d’être observé ou consommé : il est pensé. La caméra, telle une présence quasi organique, observe non pas pour voyer, mais pour interroger. Les corps sont révélés dans leur matérialité brute, des corps pris dans le tissu du regard, où le spectateur est invité à une introspection, voire une confrontation avec ses propres tabous.

    La mise en scène travaille la notion d’espace, fragmentant les plans, jouant avec la lumière et les ombres comme des éléments de dramaturgie. Chaque cadre devient un terrain de jeu pour l’abstraction du désir, où les lignes du corps se perdent dans une composition presque picturale. Diwan semble convoquer des réminiscences du cinéma de Tarkovski ou d’Antonioni, où la géométrie de l’image construit une réflexion sur la fugacité du moment, sur la nature éphémère du désir humain.

    La bande sonore, quant à elle, n’est pas tant un accompagnement qu’une résonance interne des personnages. Les sons semblent provenir du dedans, créant une porosité entre l’auditeur et les pulsations intérieures des protagonistes. Cette expérience sonore amplifie la dissociation entre les corps et l’esprit, nous plongeant dans un état presque méditatif, où les frontières entre le sensoriel et l’intellectuel se brouillent.

    L’approche de Diwan fait voler en éclats la linéarité de la narration traditionnelle pour entrer dans une logique performative. Le film devient une œuvre à part entière, une performance sur la scène de l'intime, où le spectateur est activement interpellé, non pas comme simple observateur, mais comme participant à cette dialectique du désir et de la liberté. En déconstruisant les attentes habituelles vis-à-vis du cinéma érotique, Emmanuelle s’impose comme un objet cinématographique hybride, à mi-chemin entre la performance artistique et la critique sociale, invitant à une réflexion sur le pouvoir des représentations du corps dans nos sociétés contemporaines.

    Le film trouve sa révolution non pas dans sa provocation, mais dans sa capacité à détourner les symboles et à les recomposer sous une forme nouvelle. Emmanuelle devient ainsi un texte visuel où la chair est langage, où chaque geste, chaque souffle, chaque regard contient un palimpseste de sens qui dépasse la simple surface du visible. Il s'agit ici d'une tentative de refonte du cinéma de genre à travers le prisme de l’abstraction et de la théorie critique.

    En somme, "Emmanuelle" se déploie comme une œuvre polyphonique, à la fois radicalement ancrée dans la matérialité du corps et flottant dans les sphères plus élevées du discours philosophique. Audrey Diwan nous livre une expérience cinématographique qui déjoue les conventions, tout en ouvrant de nouveaux horizons pour penser l’érotisme non pas comme un spectacle, mais comme une forme d’art subversive et réflexive.
    Emmanuelle
    Emmanuelle

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    N'étant jamais allée voir les films Emmanuelle, j'ai tenu à aller voir celui là.
    L'actrice (Noémie Merlant) joue bien, bien sûr, mais le scénario est terriblement creux. J'ai regardé ma montre une bonne partie du film... :-(((
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    43 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Un très bon film érotique français qui ose le désir et la nudité qui peuvent déstabiliser le spectateur.
    Pegamax
    Pegamax

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Je l'ai vu en avant-première et je l'ai trouvé plutôt plat. Je n'ai pas vu celui de 1974 donc je ne peux pas faire de comparaison mais je me répète celui-ci est assez fade.

    Le seul intérêt qu'on peut y trouver spoiler: c'est peut-être le retournement de situation d'une fille un peu Mante religieuse qui va finir par succomber au charme d'un gars qui l'envoutera & qui inversera les rôles en prenant le contrôle psychologiquement, émotionnellement et sexuellement.


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