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Kat's eyes
28 abonnés
335 critiques
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2,5
Publiée le 27 septembre 2024
Plus cérébral que viscéral, ce remake pourrait sans problème bénéficier d'un sous-titre proustien du style "A la recherche du désir perdu". Si la réalisation et l'interprétation sont soignées, le rythme est lent et on a parfois l'impression d'être sur le catwalk d'un défilé de mode plutôt que dans un film. Le spectateur pourrait peiner à s'attacher au personnage principal, tant son environnement professionnel et ses réelles motivations peuvent paraître abscons.
Aucune sensualité, aucune féminité. Aucun érotisme, juste des scènes de sexe sans plus. De plus le film affiche -12 ans, alors qu'il doit être -16 ans. Grave.
Tout au long j'ai attendu du "piquant"...Rien!!!plat,lent... dommage ! je m'attendais à un film érotique avec une histoire....Vraiment sans intérêt ....
Grosse déception pour ce film qui est censé être une réadaptation : le scénario est vraiment léger et on perd complètement l’érotisme de l’original bien que l’on retrouve une bonne note de féminisme. Le but est atteint à la fin du film et cela s’arrête juste après. J’avais donné une chance à cette « nouvelle » version (malgré la bande-annonce mystérieuse) car Audrey Diwan avait fait deux très bons précédents films mais là ce n’est pas le cas.
2 étoiles pour l'esthétique, mais sinon quelle déception !! J'allais voir cette version 2024 pleine d'enthousiasme et de curiosité, le livre Emmanuelle ayant bercé mon adolescence (sous le manteau), puis le fil. Le tableau en 2024 : un monde où on brasse du luxe et où on base tout un film sur une nana qui jouit une fois... Quel ennui! Quelle froideur! M'a fait penser à la Venus d'argent sorti en 2023, pour la même ambiance (et esthetique) du monde de la finance. Emmanuelle 74 était certes pas parfait (filles jeunes, rapports forcés...), mais l'Emmannuelle 2024 est morte de l'intérieur. Bienvenue dans le 21e siècle.
Un White lotus guindé, prétentieux, sans aucun humour à l'esthétique digne d'une pub pour la première classe d'une compagnie aérienne asiatique. Aussi étrangement belle qu'antipathique, l'héroïne ne suscite aucune excitation, aucune émotion. Un sommet de ridicule et d'ennui à faire regretter l'original cornichon sinon les telefilms coquins de M6.
Après Mais vous êtes fous et L’Événement, Audrey Diwan propose un remake raté du film érotique de Just Jaeckin avec une Noémie Merlant en beauté glaciale et monolithique dans l’iconique rôle-titre tenu par Sylvia Kristel en 1974. Ici, l’intime quête prétendument féministe du désir éteint d’Emmanuelle se traduit par une masturbation cérébrale qui tourne à vide et laisse un goût d’inachevé. En outre, les badinages bavards, les molles séductions et les rythmes lascifs parasitent la mise en scène à tous les niveaux.
L'actrice manque de sex-appeal et de charme. Tout le monde parle français à Hong-kong et la réalisatrice pourrait prouver qu'elle a du talent si elle avait quelque chose à dire.
Ce film Emmanuelle ne restera pas sur les écrans 14 ans comme le précédent. Jamais vu un film aussi nul. Je suis parti avant la fin du film. Pas de scénario, pas d’histoire, mauvaises images avec des excès d’effets qui ne servent à rien si ce n’est celui de nous en éloigner. L’actrice si c’est ainsi que l’on doit l’appeler, à part être fière de son corps n’a pas le profil de ce rôle, aucun charme, aucun jeu. Un film ne se résume pas à des toilettes luxueuses tourné dans un hôtel de luxe.
Film d'Audrey Diwan , adapté du Roman éponyme d'Emmanuelle Arsan très différent du film "culte" de 1974 avec Sylvia Kristel déjà parce qu'il se déroule à Hong-Kong et non Thaïlande ensuite parce que le fameux fauteuil en rotin appelé "Pomare" , qui en aparté était juste sur l'affiche et non dans le film mais rentré dans l'imaginaire collectif , est au abonné absent . Néanmoins le film est intéressant puisqu'il cultive le mystère et la redécouverte du plaisir ! Quant à Noémie Merlant , elle est convaincante dans le rôle !
Je l'ai vu en avant-première et je l'ai trouvé plutôt plat. Je n'ai pas vu celui de 1974 donc je ne peux pas faire de comparaison mais je me répète celui-ci est assez fade.
Le seul intérêt qu'on peut y trouver spoiler: c'est peut-être le retournement de situation d'une fille un peu Mante religieuse qui va finir par succomber au charme d'un gars qui l'envoutera & qui inversera les rôles en prenant le contrôle psychologiquement, émotionnellement et sexuellement.
Audrey Diwan a choisi notre époque ce qui est également judicieux puisque très logiquement les moeurs ont bien évolué depuis un demi-siècle sans pour autant insister sur l'omniprésence #MeToo. On pourrait aussi débattre et tergiverser sur la notion même d'érotisme alors qu'un terme comme film de charme paraît plus adéquat, car la sensualité semble bien plus élégant comme terme quand on pense au film. Des scènes de sexe filmé avec classe et sans voyeurisme gratuit (petite pensée à Kechiche) et repose surtout sur le fantasme plutôt que sur l'érotisme pur, la nuance est importante. Le plus intéressant est que la réalisatrice-scénariste prend le contre-pied complet du film original, de la femme soumise aux désirs de son époux on passe donc à une femme de pouvoir, seule et indépendante mais qui à son revers, celui de la solitude. Il est ironique de voir qu'elle a du désir véritable uniquement pour l'homme qui se refuse à elle ; la séquence de la porte est particulièrement réussie sur une frustration qu'elle n'avait sans doute pas encore connue dans ce sens. Audrey Diwan signe un remake bien plus riche sur le fond et esthétiquement bien plus hypnotique que l'original même si elle n'a pu araser cet écrin vaporeux de superficialité. Site : Selenie.fr