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Votre avis sur Gueules noires ?
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Si, de toute évidence, Mathieu Turi connaît ses classiques (on pense à The Thing - version Howard Hawks et Christian Nyby ou John Carpenter - , Alien - Ridley Scott - ou, plus récemment, The Descent - Neil Marshall, dont Gueules Noires constitue en quelque sorte la version exclusivement masculine), son film, comme souvent dans les œuvres qui reposent sur l'effroi, bute sur la figuration de la menace, ici incarnée (si on ose dire) par une théorie de squelettes s’agitant en tous sens et censés provoquer les réactions épouvantées de ces grands gaillards de mineurs. Gueules Noires se déroulant presque entièrement dans une quasi obscurité, le réalisateur aurait pu se souvenir des films de Jacques Tourneur produits par Val Lewton (Cat People, Leopard Man …) et du pouvoir suggestif et angoissant des seules ombres qui s'y déploient.
Si nous finissons malgré tout par trembler, c'est en grande partie grâce à la musique d'Olivier Derivières dont la partition sourde et inquiétante peut, en certains passages évocateurs d'une présence "archaïque", nous rappeler le mixage sonore qui accompagnait la scène d'orgie dans Eyes Wide Shut, de Stanley Kubrick. WWW.CINEMUSICRADIO.COM
Si nous finissons malgré tout par trembler, c'est en grande partie grâce à la musique d'Olivier Derivières dont la partition sourde et inquiétante peut, en certains passages évocateurs d'une présence "archaïque", nous rappeler le mixage sonore qui accompagnait la scène d'orgie dans Eyes Wide Shut, de Stanley Kubrick. WWW.CINEMUSICRADIO.COM
Les films fantastiques français réussis, voire tout simplement les séries B de bonne tenue dans ce pays, sont suffisamment rares alors autant les reconnaitre et les aider. Et c'est le cas de Gueules Noires, aussi généreux dans ses ambitions que réussi dans ces envies de cinéma d'un autre temps.
Le 3ème film de Mathieu Turi n'est peut-être pas original dans sa structure, éprouvée mais efficace, il n'en demeure pas moins passionnant dans son atmosphère et ses références, si on connaît l'univers dont il s'inspire : une veritable déclaration d'amour à l'univers de Lovecraft, intelligemment nourri de l'histoire de son pays et de sa culture, loin des références faciles qu'une certaine presse paresseuse utilise avec Germinal, The Descent ou La Momie. Superbes photo et décors, casting au top. Une fin un peu trop abrupte, et j'imagine que beaucoup ne seront pas fans de la créature du film.
Il est vrai que son animation trahit certaines limites ; peut-être trop genereux ou trop amoureux de son monstre, Turi en montre un peu trop et la dessert. Mais pour un budget aussi modeste (3 millions!!!! même pas le cachet de certaines stars de comedies!!), vues les ambitions folles du script et le manque de passif technique dans ce domaine en France, Gueules Noires relève déjà du miracle.
Turi est assurément un réalisateur à suivre et son film mérite d'être défendu.
Le 3ème film de Mathieu Turi n'est peut-être pas original dans sa structure, éprouvée mais efficace, il n'en demeure pas moins passionnant dans son atmosphère et ses références, si on connaît l'univers dont il s'inspire : une veritable déclaration d'amour à l'univers de Lovecraft, intelligemment nourri de l'histoire de son pays et de sa culture, loin des références faciles qu'une certaine presse paresseuse utilise avec Germinal, The Descent ou La Momie. Superbes photo et décors, casting au top. Une fin un peu trop abrupte, et j'imagine que beaucoup ne seront pas fans de la créature du film.
Il est vrai que son animation trahit certaines limites ; peut-être trop genereux ou trop amoureux de son monstre, Turi en montre un peu trop et la dessert. Mais pour un budget aussi modeste (3 millions!!!! même pas le cachet de certaines stars de comedies!!), vues les ambitions folles du script et le manque de passif technique dans ce domaine en France, Gueules Noires relève déjà du miracle.
Turi est assurément un réalisateur à suivre et son film mérite d'être défendu.
Très bon film de Mathieu Turi qui entretient un réalisme Social poignant et qui bénéficie d'un suspense fascinant avec ce côté mystique le tout bien mené par d’excellents acteurs !
Le seul gros point noir c'est la conception de la créature qui est assez risible mais de mon avis ça n'enlève rien à la qualité du film !
Le seul gros point noir c'est la conception de la créature qui est assez risible mais de mon avis ça n'enlève rien à la qualité du film !
Un film typique d'un certain cinéma "de genre" à la française, plein de bonnes intentions au départ mais à l'écran tiré vers le bas par une réalisation approximative, une écriture indigente et une direction d'acteurs maladroite. Il reste quelques rares effets sanglants mais ça ne suffit pas à compenser l'ineptie du scénario et le manque d'atmosphère, de tension et de rythme. Mieux vaut revoir "Alien", "Predator", "La forteresse noire" et "Meurtres à la saint Valentin"!
Mathieu Turi ("Méandre") signe ici au départ un récit historique, celui des mineurs de fond du Nord de la France, pour faire basculer son film dans l'horreur. Un professeur va soudoyer le directeur de la mine pour accompagner les "gueules noires" dans les tréfonds de l'angoisse. On prend plaisir à revoir Samuel Le Bihan sur grand écran dans un rôle de chef de troupe. La reconstitution de ces couloirs tortueux et l'ambiance oppressante qui se dégage sont les principaux atouts de ce film de genre car il faut se rendre à l'évidence, c'est très moyen. En effet, on ne frissonne que trop peu et les énigmes de notre apprenti archéologue sont pour le moins confuses. Je mets la moyenne pour l'audace du projet uniquement.
C'est pas mal, en mode série B deluxe. A condition d'avoir une sympathie pour le mythe lovecraftien, de ne pas s'attendre à des effets spéciaux ambitieux, de kiffer le design de la créature (pas de spoil, c'est dans la bande annonce).
Le débat portera si celle ci a un peu trop été montrée. Si tout ce qui tourne d'elle est trop expliqué (ah mais pitié que le professeur, mal joué, se taise). Si les acteurs ne jouent pas assez l'effroi. A mon avis oui. Il manque sans doute une ou deux scènes cultes malgré des idées sympathiques ici et là, et sans temps morts. Si j'ose dire. On est assez loin de la tension de 'the thing' avec qui j'ai envie de le rapprocher.
Verdict: une bonne idée, bien filmée, avec des moyens limités et un parti pris sans concessions. Peu de gens iront le voir et peu de gens aimeront mais je salue l'audace.
Le débat portera si celle ci a un peu trop été montrée. Si tout ce qui tourne d'elle est trop expliqué (ah mais pitié que le professeur, mal joué, se taise). Si les acteurs ne jouent pas assez l'effroi. A mon avis oui. Il manque sans doute une ou deux scènes cultes malgré des idées sympathiques ici et là, et sans temps morts. Si j'ose dire. On est assez loin de la tension de 'the thing' avec qui j'ai envie de le rapprocher.
Verdict: une bonne idée, bien filmée, avec des moyens limités et un parti pris sans concessions. Peu de gens iront le voir et peu de gens aimeront mais je salue l'audace.
Génial ce film qui retrace la vie d un mineur et son métier ainsi que cette histoire de ce réveil de cette sorte de momie. Et la fin digne d un mineur solidaire qui ne lâche pas ses collègues comme dans la vrai vie
Moi et mon mari on a aimé vraiment top et merci au réalisateur d avoir mit le nord a l honneur ainsi que nos gueules noires
J attend la sortie DVD pour bien sûr l acheter
Hier un bon moment au cinéma à garder en souvenir avec ce DVD
Moi et mon mari on a aimé vraiment top et merci au réalisateur d avoir mit le nord a l honneur ainsi que nos gueules noires
J attend la sortie DVD pour bien sûr l acheter
Hier un bon moment au cinéma à garder en souvenir avec ce DVD
Un ressenti très mitigé à la sortie de ce 3e long-métrage de Mathieu Turi (Hostile, Méandre).
Le premier tiers du film est de bonne tenue, et prouve tout le savoir-faire de son réalisateur en terme de mise en scène et de narration visuelle.
À travers un soigneux travail d'ambiance et de reconstitution, Turi nous plonge dans le quotidien de ces mineurs de fond dans le Nord de la France dans les années 50 et de leurs conditions de travail physiques et rudes, passant leurs journées entières dans des tunnels sombres, simplement éclairés par leurs lampes frontales (un parti-pris esthétique, entre lumières et obscurité, qui n'a pas dû être simple à mettre en place).
Hélas, à partir du moment où le film bascule dans l'horreur/fantastique avec cette histoire de créature emprisonnée et libérée (in)intentionnellement, l'ensemble marche beaucoup moins, et les différents défauts qui pouvaient passer au début du film sont ici beaucoup plus visibles : la caractérisation clichée de certaines personnages, des dialogues qui sonnent très écrits (notamment ceux d'Amir El Kacem, et surtout ceux de Jean-Hugues Anglade, quand il part dans ses explications pseudo-scientifico-archéologiques, qui en deviennent vite ronflantes), des situations vues et revues dans ce type de films, et surtout un monstre au rendu franchement assez cheap dans sa globalité, et qu'on préfère (trop) montrer plutôt que suggérer.
Quelques idées sympathiques sont disséminées par-ci par-là, mais celles-ci n'arriveront pas à rehausser ce huis-clos au déroulé très prévisible.
En résulte un film voulant faire se confondre «Germinal» et «Alien», mais devant lequel malheureusement, on ne ressent ni la peur, ni le danger.
Ce qui est dommage, une envie de cinéma étant clairement présente dans ce film de genre au budget plutôt modeste (un peu plus de 3 millions d'euros).
Mathieu Turi sait plutôt bien raconter une histoire par le biais de sa mise en scène. Au niveau du scénario par contre, il y aurait encore des améliorations à apporter pour réellement nous surprendre et nous proposer quelque chose d'original en terme d'immersion horrifique.
Le premier tiers du film est de bonne tenue, et prouve tout le savoir-faire de son réalisateur en terme de mise en scène et de narration visuelle.
À travers un soigneux travail d'ambiance et de reconstitution, Turi nous plonge dans le quotidien de ces mineurs de fond dans le Nord de la France dans les années 50 et de leurs conditions de travail physiques et rudes, passant leurs journées entières dans des tunnels sombres, simplement éclairés par leurs lampes frontales (un parti-pris esthétique, entre lumières et obscurité, qui n'a pas dû être simple à mettre en place).
Hélas, à partir du moment où le film bascule dans l'horreur/fantastique avec cette histoire de créature emprisonnée et libérée (in)intentionnellement, l'ensemble marche beaucoup moins, et les différents défauts qui pouvaient passer au début du film sont ici beaucoup plus visibles : la caractérisation clichée de certaines personnages, des dialogues qui sonnent très écrits (notamment ceux d'Amir El Kacem, et surtout ceux de Jean-Hugues Anglade, quand il part dans ses explications pseudo-scientifico-archéologiques, qui en deviennent vite ronflantes), des situations vues et revues dans ce type de films, et surtout un monstre au rendu franchement assez cheap dans sa globalité, et qu'on préfère (trop) montrer plutôt que suggérer.
Quelques idées sympathiques sont disséminées par-ci par-là, mais celles-ci n'arriveront pas à rehausser ce huis-clos au déroulé très prévisible.
En résulte un film voulant faire se confondre «Germinal» et «Alien», mais devant lequel malheureusement, on ne ressent ni la peur, ni le danger.
Ce qui est dommage, une envie de cinéma étant clairement présente dans ce film de genre au budget plutôt modeste (un peu plus de 3 millions d'euros).
Mathieu Turi sait plutôt bien raconter une histoire par le biais de sa mise en scène. Au niveau du scénario par contre, il y aurait encore des améliorations à apporter pour réellement nous surprendre et nous proposer quelque chose d'original en terme d'immersion horrifique.
Excellente surprise que ce film de genre Francais . Une mise en scene efficace et un casting prestigieux pour ses Gueules noires . Du cinema francais Surprenant et ambitieux .
Décevant.
Pourtant ça commence pas mal, on pense beaucoup au début de The descent, de Catacombes, avec des petits airs de La momie. Mais rapidement ça tourne en eau de boudin, comme disait ma grande-mère.
C'est sûr la créature n'aide pas, mais le pire ça a été le jeu des acteurs !!!
Bon, Samuel Le Bihan il n'a jamais été très très expressif... mais alors Jean-Hugues Anglade et Amir El Kacem...
Et Thomas Solivérès ! Rohhhh
Ben c'est Bruno Sanches le plus crédible du coup !
Mais ça ne sauve pas le film
Pourtant ça commence pas mal, on pense beaucoup au début de The descent, de Catacombes, avec des petits airs de La momie. Mais rapidement ça tourne en eau de boudin, comme disait ma grande-mère.
C'est sûr la créature n'aide pas, mais le pire ça a été le jeu des acteurs !!!
Bon, Samuel Le Bihan il n'a jamais été très très expressif... mais alors Jean-Hugues Anglade et Amir El Kacem...
Et Thomas Solivérès ! Rohhhh
Ben c'est Bruno Sanches le plus crédible du coup !
Mais ça ne sauve pas le film
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu un tel navet. Effets spéciaux gore en carton pate.
Cela en deviendrait risible.
2 étoiles pour le titre car grand respect pour la mine et les mineurs (qui en méritaient pas cela).
Cela en deviendrait risible.
2 étoiles pour le titre car grand respect pour la mine et les mineurs (qui en méritaient pas cela).
définitivement LE meilleur film d'horreur de l'année, et clairement un d'un meilleur tour court. Tout est très bien exécuté, c'est impressionnant ! Le mélange histoire/épouvante est juste parfait, ça me rappel un jeu vidéo qui s'appelle House of Ashes ou un truc du style. Les personnage de Roland et Santini sont grave hot aussi...
une sujet original car ancré dans notre histoire culturelle francaise; une belle D.A, des défauts de scripts mais une réalisation de qualité, et des personnages de mineur intéressants...Un film à voir, donc.
Je suis parti voir ce film en pensant que le sujet serait centré sur les mineurs du Nord de la France, le 1er tiers du film va dans ce sens, mais à partir de 40 minutes, je me suis rendu compte que le sujet était tout autre... Désagréablement surpris donc, le film est plus fantastique voir dans l'horreur, c'est un mélange d'Indiana Jones et d'Alien se déroulant dans une mine de charbon. Je n'étais pas le seul à la fin du film à être déçu donc bien se renseigner avant d'y aller.
Cinememories
"Le huis clos est un exercice qui consomme beaucoup d’oxygène, du fait de l’espace réduit et d’une tension qui va crescendo. Mathieu Turi connait son affaire grâce à ses précédentes expériences. Si elles ne sont pas toujours concluantes, elles révèlent néanmoins une capacité à mélanger les genres. Gueules noires ne fait pas exception et nous invite à entrer dans un labyrinthe de calcaire horrifique, pour le meilleur et pour le pire."
"Direction le Nord-Pas-de-Calais, précisément sur le site minier d’Arenberg Creative Mine à Wallers et au musée de la mine de Bruay-la-Buissière. Ce dernier lieu a également été fréquenté par Claude Berri lorsqu’il a mis en scène Germinal. Étant donné que l’univers prend place aux côtés des mineurs des années 50, autant jouer le jeu à fond et la première partie est résolument une bonne reconstitution de leur environnement souterrain. Surnommés les « gueules noires » après avoir été marqués au charbon à chaque remontée, les mineurs sont finalement peu représentés au cinéma, hormis dans des films catastrophes notoires comme Les 33 de Patricia Riggen et dans des westerns, où les protagonistes se lancent dans une ruée vers l’or."
"Et pour cause, une influence lovecraftienne traverse le récit, ce qui ne peut que décupler nos attentes autour de cette expédition. Malheureusement, les sensations espérées ne sont pas au rendez-vous. Après quelques amuse-bouches bien senties au moment de la révélation de la menace, la caméra de Turi ne parvient que très rarement à exploiter le hors-champ. Et c’est d’autant plus frustrant quand on identifie des références à Alien, le huitième passager et Predator. On finit par perdre de vue l’empathie envers le vilain petit canard de la bande, Amir, fraîchement débarqué du Maroc. Il est un gringalet que l’on a envie de suivre jusqu’au bout, car il est bien le seul à respirer l’humanité, même dans les moments de crise. Les autres membres du groupe ont une fonction archétypale, tout au plus. Pas de quoi voler la vedette aux intrépides spéléologues de The Descent."
"Quand bien même Mathieu Turi ne montre pas son meilleur jour avec Gueules noires, il démontre encore une fois sa rigueur pour créer un environnement unique. Manque encore une véritable profondeur horrifique à son cinéma, plutôt qu’un effroi de surface."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
"Direction le Nord-Pas-de-Calais, précisément sur le site minier d’Arenberg Creative Mine à Wallers et au musée de la mine de Bruay-la-Buissière. Ce dernier lieu a également été fréquenté par Claude Berri lorsqu’il a mis en scène Germinal. Étant donné que l’univers prend place aux côtés des mineurs des années 50, autant jouer le jeu à fond et la première partie est résolument une bonne reconstitution de leur environnement souterrain. Surnommés les « gueules noires » après avoir été marqués au charbon à chaque remontée, les mineurs sont finalement peu représentés au cinéma, hormis dans des films catastrophes notoires comme Les 33 de Patricia Riggen et dans des westerns, où les protagonistes se lancent dans une ruée vers l’or."
"Et pour cause, une influence lovecraftienne traverse le récit, ce qui ne peut que décupler nos attentes autour de cette expédition. Malheureusement, les sensations espérées ne sont pas au rendez-vous. Après quelques amuse-bouches bien senties au moment de la révélation de la menace, la caméra de Turi ne parvient que très rarement à exploiter le hors-champ. Et c’est d’autant plus frustrant quand on identifie des références à Alien, le huitième passager et Predator. On finit par perdre de vue l’empathie envers le vilain petit canard de la bande, Amir, fraîchement débarqué du Maroc. Il est un gringalet que l’on a envie de suivre jusqu’au bout, car il est bien le seul à respirer l’humanité, même dans les moments de crise. Les autres membres du groupe ont une fonction archétypale, tout au plus. Pas de quoi voler la vedette aux intrépides spéléologues de The Descent."
"Quand bien même Mathieu Turi ne montre pas son meilleur jour avec Gueules noires, il démontre encore une fois sa rigueur pour créer un environnement unique. Manque encore une véritable profondeur horrifique à son cinéma, plutôt qu’un effroi de surface."
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