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    Saltburn
    Note moyenne
    3,5
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    173 critiques spectateurs

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    Albert Degive
    Albert Degive

    11 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    le coup du pauvre diable qui va s’immiscer dans une maison de riches pour en séduire et détruire un à un chaque membre, on nous l’a déjà fait bien avant, avec un art du cinéma qui touche au génie et autrement d’enjeux et d’implications philosophiques, sociales ou mystiques : le « Théorème » (1968) de Pier Paolo Pasolini. Un chef-d’œuvre loin, très loin du vide sidéral et du minuscule cinéma branché de « Saltburn ». Un pétard mouillé avec quelques scènes "provocantes" : Les images ne sont pas trop moches, mais c'est un film bien inutile. Aurait été plus honnête en vrai porno. Malgré des performances d'acteurs remarquables (Rosamund Pike montre qu'elle est une bonne actrice, et bonne prise de vues, le film tire dans toutes les directions, et ce n'est qu'à la toute fin (téléphonée, non?) que le scénario prend son envol. Un très beau faux plan-séquence pour clôturer un spectacle parfois inutilement malaisant... ma note "moyen" signifie : aurait pu faire mieux
    Spider cineman
    Spider cineman

    154 abonnés 2 037 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Un été en aristocratie britannique version des années 2000. Une vision de cette famille visitée par un "intrus" qui se laisse voir si facilement pourtant sur une si longue durée. Sulfureux ? Mouai... j ai pris le film au premier degré et me suis laissé porter par cette histoire sans penser que j étais dans une critique sociologique.. et ça bien passé.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    317 abonnés 2 976 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Après une introduction brillante, l'intrigue se trouble, se demandant où l'on veut nous emmener. Par fascination, convoitise et afin d'appartenir à un groupe social, celui de la bourgeoisie, on peut être prêt à tout : faux semblants, manipulations, hypocrisie... et au passage, une étude de meurs et de classes sociales cinglante. Une approche déroutante, fascinante, très bien filmée.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    913 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2023
    Après la sympathique Promising Young Woman, Emerald Fennel revient avec Saltburn, à la fois satire aristo et récit vampirique délicieusement pervers.
    Visuellement c'est d'une grande maîtrise, dopé par la photographie de Linus Sandgren (le chef op' de Chazelle), tout en ancrant son récit chez les ultra riches britanniques. Cela commence comme un college movie en s'accaparant le genre, pour dérouler finalement une histoire où obsession, luxure et même des codes du home invasion se fondent.

    L'ensemble tient la route, mais est malheureusement imparfait de par un regard boursouflé, superficiel et parfois même grotesque dans sa manière de représenter les 1%, véritables caricatures où heureusement Rosamund Pike et Archie Makedwe s'amusent plus que le spectateur.

    Mais c'est dans son aspect thriller vénéneux que Saltburn séduit, porté par un Barry Keoghen rejouant sa partition du Killing of a Sacred Deer, tendance Talentueux Mr Ripley vrillé du bulbe.
    Au final, plus illustratif que profondément dérangeant ou subversif, ce second film de la réalisatrice a pour lui sa fabrication, ses acteurs et son fun assumé, même si parasité par une écriture moins tenue dans la manière où le personnage de muse qu'est Jacob Elordi représente le moteur du récit.
    Pas mal, mais imparfait donc
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    Décidément cette fin d'année 2023, nous aura offert des pépites. Après l'excellent "Promising Young Woman", Emerald Fennell fait son grand retour avec un second long-métrage brillant. Finement ciselé, "Saltburn" est une danse macabre délicieusement malsaine et jouissive. Barry Keoghan, et Jacob Elordi offrent des prestations hallucinantes face à une Rosamund Pike et Carey Mullingan hilarantes. Décidément Emerald Fennell est une grande réalisatrice.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Peu de cinéastes débutants ont su frapper deux fois aussi fort et à la suite par l’entremise d’un premier puis d’un second long-métrage. Et bien on peut aisément ajouter Emerald Fannell dans cette liste pas forcément très longue. Après l’excellent et étonnant « Promising Young Woman » qui lui a valu l’Oscar du meilleur scénario et qui traitait dans un écrin fluo et délicieusement acidulé du patriarcat et de la culture du viol dans certains milieux de manière surprenante, voilà qu’elle nous revient avec quelque chose de très différent via ce « Saltburn ». Située intelligemment au milieu des années 2000, avant que les smartphones intelligents et les dérives de l’Internet ne soient monnaie courante, elle nous convie à la prestigieuse université d’Oxoford où deux adolescents vont faire connaissance : un très riche (et très bel) aristocrate, Félix, et un jeune boursier timide, Oliver. Par l’entremise de ce dernier invité par le premier on va pénétrer le temps d’un été dans le quotidien d’une richissime famille de nantis britanniques. La critique, voire la satire, des ultra riches est présente mais elle enfonce des portes ouvertes quand bien même elle régale et s’avère très pertinente, c’est-à-dire pas trop poussive et tout de même incisive.

    Néanmoins, on aurait tort de croire que ce film va être un film étudiant ou un teen-movie british. On en est loin, très loin. Et même si une critique des nantis de ce monde à la « Succession » semble être le sujet de cette chronique, il se cache (bien) d’autres choses dans « Saltburn ». Une étude de caractères et de comportements, un film sur la manipulation, une œuvre sur l’envie d’être quelqu’un d’autre – voire l’envie tout court - et une fausse romance amicale qui pourrait faire penser dans ses débuts à « Call me by your name ». Surtout dans l’esthétique estivale et légèrement passéiste et dans la manière dont Fennell filme cet été chez les bourges et leur oisiveté. Certaines séquences, surtout celles de groupe, sont jouissives tant ces êtres semblent déconnectés de tout et leur façon de penser et d’agir appartenir à une autre galaxie. On rit (jaune) assez souvent et il y a aussi pas mal de scènes assez dérangeantes comme celle de la baignoire.

    L’une des plus grandes forces du film demeure dans son esthétique un peu vintage, à la photographie s’assimilant à de l’argentique. La composition des plans est également très travaillée nous offrant de très nombreuses images qui frappent la rétine par leur beauté. De l’éclairage à la manière dont Fennell filme son impressionnant décor, c’est une œuvre plastiquement irréprochable pour qui goûte à ce type d’univers et à ces effets de style. Sans jamais copier qui que ce soit et comme dans son précédent film, la jeune cinéaste impressionne allant jusqu’à utiliser le symbolisme à bon escient. Quant au casting, il est aussi royal qu’excellent. Barry Keoghan (potentiel futur Joker de la nouvelle saga Batman), réitère le coup après son mémorable second rôle (et nommé à l’Oscar) dans le chef-d’œuvre « The Banshees of Inisherin ». Ici il investit un rôle complexe, nébuleux et dont les facettes multiples se dévoilent au fur et à mesure. On n’en dira pas plus mais il est stupéfiant. Rosamund Pike est géniale en aristocrate à l’ouest et Carey Mulligan ne fait que passer mais elle est très drôle. La surprise vient surtout de Jacob Elordi. Après des niaiseries sur Netflix, le beau gosse de la série « Euphoria », tout aussi sublime ici, se montre plus à l’aise dans ce rôle qu’en Elvis Prestley dans le « Priscilla » de Coppola. Son charme magnétique ravageur emporte tout sur son passage et Fennell le sait, le sent et lui rend la pareille dans sa manière de le filmer.

    « Saltburn » dure plus de deux heures que l’on ne voit pas passer. La mise en place pourra paraître longue avant d’entrer dans le vif du sujet mais c’est pour mieux poser la psychologie de ses personnages principaux et fixer les enjeux. Une fois entré dans la demeure gigantesque filmé comme un personnage à part entière (l’inattendu plan-séquence final) et que ne renierait pas un film d’horreur comme « La Maison du Diable » ou son piteux remake « Hantise », c’est délectable de bout en bout. Le scénario est peut-être le seul talon d’Achille du film puisqu’il a un goût de déjà-vu avec un personnage a priori naïf qui va découvrir les méandres des ultra riches entre luxure, folies et codes absurdes. Il s’avère linéaire et peu surprenant et c’est davantage les dialogues qui pimentent la chose ainsi qu’une atmosphère vénéneuse du meilleur effet. En revanche, le twist final et la dernière ligne droite peuvent laissent un peu circonspects. On hésite à trouver cette direction que prend le film inutile ou alors génialement amorale. Mais pour le reste c’est un coup de maître et un coup de cœur!

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    Florent Tarsiguel
    Florent Tarsiguel

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2023
    Film intense !
    Ça en dit un.peu trop sur la toute fin du film (on avait compris), mais jusque là c'était un grand moment de malaise. Certaines scènes sont tendues au maximum et les acteurs sont impeccables !
    pasdenom inconnito
    pasdenom inconnito

    7 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Un 8/10... Car c'est un savant mélange (très bien fait) de Bridgehead Revisited, Talented Mr. Ridley avec un soupçon de Mousetrap ...ce soupçon ne devient évident que dans la dernière demi-heure. Comme toujours Barry Keoghan est superbe dans son rôle. Jacob Elordi est une belle découverte pour moi...il joue son personnage de riche héritier privilégier qui a besoin de gens ordinaires pour justifier son existence.
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