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albanum
17 critiques
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1,5
Publiée le 10 janvier 2024
Un scénario qui manque de consistance. On ne passe pas assez de temps à creuser les relations entre les personnages il est préféré des images qui choquent. La trame est négligée comme si le film devait vite se finir
Sorte de remake gothique du "Théorème" de Pasolini sans la métaphysique, ni poésie, ni Terence Stamp. «Saltburn" spoiler: (traduisible a posteriori par "Les Burnes salées" en français qui se néglige) est un petit polar sympathique, mais trop cousu de fil blanc pour décoller au-delà d'une trame bien fragile et de personnages caricaturaux sans grande profondeur.
Film très bien avec un incroyable retournement de situation. Je ne m'attendais pas à cela en visionnant ce film. spoiler: On pense qu'Oliver est un gentil garçon qui va se faire avoir par Felix, puis au fur et à mesure on constate des comportements étranges et manipulateurs d'Oliver jusqu'à découvrir une sorte de pervers narcissique qui n'aime pas Felix et qui veut s'accaparer Saltburn.
Ce film transcende une simple histoire d'amour LGBT par son analyse sociologique puissante et son esthétique captivante. Le protagoniste brille dans un rôle complexe qui brouille les lignes entre victime et manipulateur, rendant l'œuvre mémorable et impressionnante de bout en bout.
Les ficelles sont grosses et pas toujours crédibles mais la mise en scène soignée, les très bon.ne.s acteur.trice.s et la fin prenante nous font passer un bon moment.
Si le film n'invente rien, il a le mérite d'être parfaitement orchestré. Les acteurs prennent un malin plaisir à nous transporter dans cet univers où l'argent rend fou. Mention spéciale à la bande son tout à fait appropriée.
Saltburn" s'érige indéniablement comme une œuvre cinématographique éblouissante, alliant magistralement une esthétique visuelle à couper le souffle à une trame narrative captivante. Dès les premières images, le spectateur est happé par la splendeur de l'étalonnage, chaque scène étant méticuleusement composée pour créer une palette visuelle aussi riche que variée.
Le réalisateur a su manœuvrer habilement à travers les dédales complexes de l'intrigue, tissant une histoire qui transcende les frontières conventionnelles. L'étudiant en quête d'identité, Oliver Quick, incarne avec une finesse impressionnante les nuances de la lutte des classes, offrant une performance aussi poignante que subtile. Sa rencontre avec le charismatique Felix Catton déclenche un voyage initiatique au cœur du privilège et de l'excentricité, transportant le public dans un univers où chaque détail semble soigneusement orchestré.
La narration, riche en rebondissements, déploie ses ailes avec élégance, révélant des strates de complexité qui émergent progressivement, tout comme les ailes délicates d'un papillon. Les dialogues, ciselés avec précision, ajoutent une profondeur supplémentaire à l'expérience cinématographique, transcendant le simple récit pour devenir une réflexion introspective sur la nature humaine.
Le choix de Saltburn en tant que toile de fond offre une dimension supplémentaire à l'histoire, la propriété excentrique de la famille Catton devenant un personnage à part entière. Les vastes paysages et les décors somptueux sont magnifiquement capturés à l'écran, créant une atmosphère à la fois majestueuse et envoûtante.
En somme, "Saltburn" transcende les attentes du cinéma contemporain, se démarquant par son audace artistique et sa profondeur émotionnelle. Une expérience visuelle et narrative qui restera gravée dans la mémoire des cinéphiles, élevant la barre du septième art à de nouvelles hauteurs. Un chef-d'œuvre cinématographique qui résonne bien au-delà de l'écran, capturant l'essence même de la condition humaine avec une beauté et une finesse incomparables.
Un conte gothique flamboyant et immoral. Le soin apporté aux cadrages et au lumières se ressens dans chaque plan, bâtis comme autant de tableaux. On pense à James ivory bien sûr mais en plus "trash" et moins lisse. L'interprétation est parfaite, avec en tête la toujours excellente Rosamund Pike et très troublant Jacob Elordi. Mais c'est la prestation impeccable du jeune Barry Keoghan qui emporte les suffrages... Tour à tour ange ou démon, victime ou bourreau, légèrement idiot ou esprit brillant il réussit même, selon les scènes et les plans à être soit très sexy, soit passablement "ingrat". Le scénario n'a rien de follement original, mais le traitement de l'histoire, la beauté des images et le charme de ses interprètes rendent ce film très réussi.
Sublimement dérangent, un amour dans un seul sens à une obsession qui vire au drame. Un casting vraiment incroyable. Un mise en scène dérangeante qui nous pousse à regarder jusqu'à la fin.
Un bon film pour adolescents. Malheureusement, j'ai passé l'âge. Des histories d'amour entre ados qui croient être les plus forts du monde. Des parents dilettantes qui ne parlent jamais de choses qui fâchent. Tout doit se dérouler dans le feutré, sauf les fêtes extraordinaires. Quelques scènes gores ou osées qui apportent un peu au personnage principal du rejeté de classe. Jusqu'à ce que l'on découvre la vérité. Un personnage principal impassible qui, lui aussi, ne dit rien, mais pas pour les mêmes raisons. J'ai aimé le twist final qui remet tout en perspective et qui oppose classe laborieuse et noblesse.
Le film débute comme un mélo universitaire à la façon de "The Riot Club" (2014) ou "La Crème de la Crème" (2014). Mais tout aussi vite on perçoit bien que ce pauvre Oliver/Keoghan semble bien plus complexe et ambigu qu'au premier abord. Le film vire vers un mix entre "Plein Soleil" (1960) et "Theoreme" (1968). Les décors sont beaux, le gothico-chic se marie à merveille avec cette élégance très aristocratique qui cache bien des secrets et des failles qui passionneraient n'importe quel psychiatre. Les séquences de sexe qui se veulent libertins est surtout un choix pour choquer la ménagère mais c'est trop gratuit aussi bien sur le fond que sur la forme pour convaincre, on est finalement bien loin de "Les Liaisons Dangereuses" (1988) ou de "Les Lois de l'Attraction" (2002) auxquels on pense. On reste pourtant assez séduit par cette intrigue où le looser s'avère finalement celui mène son monde. Plus le récit avance et plus on devine la fin, le personnage de Oliver/Keoghan est particulièrement intéressant même si au final il a tout d'un simple psychopathe alors qu'il y avait peut-être quelque chose de plus subtil ou plus profond à rechercher. Un film intéressant, qui surnage avec quelques scènes (le dîner ou encore la danse finale) à défaut de réellement tenir ses promesses. Site : Selenie.fr
bien filmé, bien photographié assez bien joué je pense à barry keoghan qui mérite une nomination à l'oscar du meilleur acteur!Mais la scène des règles et la scène dans la baignoire c'est du n'importe quoi pour choquer.....ça ressemble à theorem de pasolini mais c'est finalement assez vain dans le contenu et surtout dans le dénouement. Un psychopathe qui déteste les riches qui eux mêmes sont méprisants et méprisables. Pas un personnage sympathique uniquement des personnes détestables c'est dommage.....
Avec une première partie étudiante discréditée par une amitié invraisemblable entre Oliver et Félix, on découvre dans le décors du manoir de Saltburn un tout autre film, bien plus osé et surtout malaisant ou une intrigue éclos enfin de tout ce foutoire. Barry Keoghan est saisissant.
Deuxième long-métrage d’Emerald Fennell que l’on avait découverte avec le déroutant « Promising young woman », « Saltburn » propose une sorte de mélange entre « Teorema », « Le talentueux M. Ripley » et « Stoker » et nous narre l’histoire d’Oliver Quick, un fils de prolétaires qui va se faire inviter tout un été par son riche ami d’Oxford, Felix Catton dans la propriété familiale de Saltburn. Si on devine assez rapidement les motivations d’Oliver et qu’on se doute un peu de la fin, il est toutefois agréable de visionner ce film pour d’autres raisons que le scénario. Au premier rang de celles-ci, on parlera des personnages hauts en couleur et surtout des acteurs tous très bons notamment Barry Keoghan, formidable dans ce rôle de papillon qui aura tôt fait de sortir de sa chrysalide, tout comme Archie Madekwe, proprement génial dans le rôle de Farleigh, petite ordure fourbe qu’on a tout de suite envie de détester ! Par ailleurs, certaines scènes seront marquantes (celle de la baignoire, celle dans le cimetière ou encore celle de la fête) même si elles ne seront pas aussi sulfureuses voire choquantes comme lu çà et là, tout comme la bande-son hyper bien choisie, notamment la musique venant clôturer ce bon petit thriller qui semble tout de même manquer d’un je ne sais quoi et dont la fin est un peu trop vite expédiée à mon goût pour devenir véritablement culte !