Derniers Avis : Emilia Perez - Page 18

Une très grosse déception le film n’a aucun intérêt. Les actrices ne jouent pas spécialement bien. L’histoire est tellement plate. Aucun relief aux personnages.
Ajouté à cela le côté comédie musicale qui n’apporte rien au film sauf à couper les scènes et à donner une touche de ridicule à l’ensemble.
NE VAUT PAS LES CRITIQUES DE LA PRESSE ET UN PRIX AU FESTIVAL DE CANNES.

Chaudement recommandé par une amie cinéphile et influencé par les critiques et prix remportés par le film, je suis allé voir cet OVNI. Détesté n’est pas le terme que j’emploierai mais ce film m’est apparu décevant et agaçant . Le forme de la comédie musicale rapportée au sujet et à l’ambiance de violence des personnages et des situations ( un chef de cartel mexicain, la recherche des victimes des assassinats qui sont le fait des dits cartels et qui sont monnaie courante, la réaction des personnages toujours vive et excessive…) produit un décalage totalement artificiel . L’irruption des scènes musicales dans la narration est soudaine voire brutale et m’ont fait sortir du film . Sur l’ensemble de la projection, j’ai eu le sentiment d’entrer dans le film puis de m’en faire éjecter . Concernant les actrices, la performance de Zoé SALDANA et de Selena Gomes est remarquable et je n’ai pas compris le César attribué à Carla Sofia Gascon qui, pour moi, est en retrait par rapport à ses consœurs. Enfin, il m’a semblé que le traitement du sujet du changement de genre et des conséquences sur la relation familiale et en particulier la dimension « paternelle » était à la fois très convenu ( si on enlève le contexte violent lié au Mexique et au cartel + la forme musicale) et porteur de cliché sur les conséquences du changement de genre . Bref, je ne regrette pas d’être allé voir cette œuvre d’un cinéaste que j’apprécie mais je pense qu’il a privilégié la recherche de la forme et de l’originalité au détriment de la narration et du fond et le résultat ne m’a pas du tout convaincu .

Le film est curieusement annoncé comme étant « une comédie musicale » mais s’il est musical et en espagnol, il s’intéresse à la vie et au destin de trois personnages principaux qui alimentent un « drame ». Au départ on a du mal à croire à cette histoire de baron mexicain d’un gros cartel de narcotrafiquants (Manitas joué par Karla Sofia Gascon), image du mal, qui va s’attacher les services d’une brillante avocate, belle, vertueuse mais frustrée par les injustices dont elle est victime en tant que métisse (Zoe Saldana, l’élégance incarnée), pour changer de sexe, disparaître puis réapparaitre en rédemption.
Ces réticences sont vite balayées par la virtuosité du film impressionnante dans tous ses aspects : mise en scène somptueuse, rythme soutenu, montage choc, interprétation éblouissante, bande-son emballante. Les parties chantées sont toujours au service du film, elles renforcent son intensité et sont très spectaculaires.
Le côté « Kitsch » du film ne l’empêche pas de nous plonger de façon saisissante dans la société mexicaine actuelle, sa corruption, sa violence endémique, ses inégalités, les disparitions massives d’innocents, la résistance de la population en particulier des femmes.
Comme souvent chez Audiard, le scénario est chargé mais il lui permet de filmer un nombre impressionnant de scènes d’anthologie dont la dernière, une manifestation de femmes dans les rues de Mexico, très émouvante. Un film à ne pas manquer.

Un coup de génie! La réalisation, l'image, le montage, tout est d'une grande originalité et beauté. Dès la première scène, on est transportés. A deux reprises, la chanson est mal placée, car pas emmenée par l'émotion (plutôt par "c'est une comédie musicale, alors il faut que ça chante"), mais dans la majorité de moments, la musique est juste et puissante, en renforçant, justement, l'effet émotionnel souhaité. A voir absolument !!

Vraiment pas d’accord avec les critiques.
Cette comédie musicale est loooongue et l’histoire invraisemblable.
Les chansons arrivent à des moments pas toujours opportuns,on aurait pu totalement s’en passer.
Plein de petites incohérences tout au long du film et deux longues heures qui ne m’ont définitivement pas convaincue.
Et même si j’adore Selena Gomez on sent son accent américain quand elle parle espagnol,ce que je trouve vraiment dommage pour un film tourné entièrement dans cette langue.

Je n’ai pas tenu le coup plus de 40 minutes.
Un mélange invraisemblable d opportunisme, de musique mi mielleuse mi agressive sur fond du fameux sujet populiste de la transformation de sexe.
Définitivement pas pour moi, vraiment très déçu par ce film.

Première fois que j’attribue les fameuses étoiles d’AlloCiné. Je me sens tout fébrile. Et pourtant je vais en voir beaucoup des films, bien souvent influencé, je dois le confesser, par ces incorruptibles étoiles. Celles de la presse en premier (merci infiniment aux critiques qui font un travail remarquable), puis celles des spectateurs. Quand les deux se rejoignent, mon ticket de cinéma est quasi acquis. Ce soir, en sortant du film de Jacques Audiard, je décide à mon tour de franchir le rubicon. Je passe de l’autre côté : celui de ceux qui donnent leur avis. Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ? Parce que le cinéma atteint ici un sommet. Parce que ce film est une claque. Parce qu’il fera date dans mon panthéon cinématographique au regard de son audace, de son scénario, de son rythme et du talent de ses actrices. Je ne suis pas certain de revoter de sitôt mais au moins je l’aurais fait…

Film qui porte magnifiquement une histoire hors norme, mise en scène, scénario, personnages, tout concourt à une grande réussite qui ébloui sans nous écraser sous un déluge de bruit et une démesure propre aux films à gros budget.
L’humanité est bien la, elle n’est pas travesti, c’est une merveilleuse découverte et encore un chef d’œuvre de ce réalisateur hors norme.

Sublime œuvre, baroque, intelligente, novatrice, émouvante et passionnante. Sublime œuvre, baroque, intelligente, novatrice, émouvante et passionnante. nte.

Audiard est un excellent réalisateur, personne ou presque ne le conteste. Peut-être même le meilleur réalisateur français vivant. Et pourtant, à le voir se lancer sur un projet aussi détonnant, il y avait de quoi être sceptique. Un drame / thriller dans le milieu des narcotrafiquants avec de nombreux passages chantés, et dans le rôle-titre une actrice trans, Audiard ne choisit pas la facilité et cela aurait pu s'avérer très clivant. C'est vrai, j'avais un peu peur du côté "comédie musicale" dont je ne suis pas très friand, mais le film en évite les deux écueils majeurs : trop de passages chantés (ce qui provoque une monotonie / lassitude) et des textes toujours pleins de bons sentiments, voire mièvres. Ici, le dosage est parfait, les passages musicaux ne sont pas omniprésents, et le ton alterne entre des chants émouvants spoiler: (la mère et son fils dans la chambre...)
, dynamiques et même "choc" avec la dénonciation des cartels et de la corruption qui les accompagne...Zoe Saldana m'a véritablement bluffé du début à la fin, et les autres actrices sont également très bonnes dans leur rôle. Le scénario m'a captivé, malgré quelques passages un peu "mous" et la fin est simplement parfaite. Étonnant et détonnant... Bref, j'ai adoré. Audiard est visiblement à l'aise dans tous les genres et prouve qu'à 72 ans, il faut encore compter sur lui !

Faut il chercher la redemption dans cette histoire de très méchant qui voudrait faire le bien… ? Ou bien essayer de comprendre et accepter qui l’on est vraiment ? Le film peut se voir à de nombreux points de vue. Les actrices sont formidables, mention spéciale à Zoé Zaldana. Le travail sur la lumière raconte aussi une histoire. Donc plein d’histoires et une bande son qui envoûte. Bon moment de cinéma

prix d'interprétation largement mérité, l'histoire est assez alambiquée, il ne faut louper aucune étape, le sujet est intéressant, très actuel, sur fond cartels mafieux .. le tout est rythmé, la musique est bonne, bref, c'est une très belle surprise,si vous êtes cinéphile et appréciez sortir des sentiers battus... courrez vous asseoir en salle 👌

Jacques Audiard maîtrise effectivement son sujet. Si l'affiche est quelconque, on demeure herberlué par la mise en scène et la réalisation Almodovaresque de ce film, on aurait en revanche à redire sur le scénario,
Quid en effet des intentions du plus jeune des deux fils de Michel ? Tour de force que de tourner en banlieue un récit mexicain, mais limite crédible quant à la transformation morale d'un caid de la pègre en chantre d'une association de bienfaisance.
Pourquoi ? Pourquoi de tels partis pris ? Pourquoi en espagnol ? l'ouverture vers l'Amérique latine ? La maestria n'explique pas tout ? On ne sait trop à quelles sirènes a succombé l'auteur ?
Croisé en son temps chez Lyotard, Jacques est un intello, un esthete, un prophete de la transgression des genres. Pour avoir connu son cinéma expérimental du côté du métro Glacière au mitan des années 70, cela reste toutefois un plaisir renouvelé à chaque fois d'en retrouver ses accents.
Chapeau quand même pour le casting et le partis pris d'intégrer une comédie musicale sans que celà gène à la narration.

Unique et tres bien joué. Un des meilleurs film de cette année et plus. Un drame, une comedy, musical, thriller, etc. Beaucoup de genres different et impossible de vraiment définir. Humain, émotionnel, un coup de force qui vous laisse réfléchir sur le monde et nos interactions complex avec les autres. La face cachée, parfois diable, mais seulement parfois. A+

Un salaud qui fait une vaginoplastie peut-il devenir une sainte ? C'est une des questions qu'on se pose à la vision de ce film abracadabrantesque. Audiard semble nous dire à chaque scène que son cinéma est aussi trans que son héroïne, comédie musicale, polar ultraviolent, mélo, jouant avec les formes de manière ultra visible pour montrer sa pseudo modernité. Au delà des performances de ses actrices (dans le cas de Karl Sofia Gascon c'est le rôle d'une vie, la suite nous dira s'il y a une suite- la poupine Selena Gomez est épatante- quant à Zoe Saldana, elle méritait un prix d'interprétation solo), le film se réduit à un enfilage d'idées politiquement correctes qui désamorcent le film et fait qu'on en reste le spectateur en empêchant de s'y jeter dedans.