3 ans que le premier affrontement eu lieu et depuis, une série Apple & une autre sur Netflix, mais surtout, plus un seul "solo" pour nos 2 monstres sacré qui se seront bien fait attendre. 3 ans donc pour un récit plutôt bien construit, alliant une fois encore mythologie, relation plutôt chaotique entre titans et humains ainsi que des combats toujours si dantesques.
Un récits ayant pour force, même si beaucoup le trouveront simple et sans grand intérêt, de mettre en avant les discours scientifique qui, d'ordinaire, sont aussi complexe que larmoyant ainsi que les récits historiques étaler sur les siècles car, disons le clairement, le "Monster-verse" reste avant tout un immense clin d'œil et adaptation moderne très libre de toutes les légendes de tous les pays ou des monstres quel qu'ils furent par le passé. Un second cross-over nettement centré sur Kong qui, après avoir découvert le centre terrestre, s'y adapte facilement mais toujours dans cette solitude pesante. Une solitude bientôt terminer. Côté reptile, il faut bien avouer la très secondaire participation du Japonais et par conséquent, renommer le film car, hormis quelques scènes assez rapides ainsi que le final XXL, Godzilla n'est pas là l'antagoniste n°1 loin de là. De plus, comme depuis la première rencontre, la direction à malheureusement voulu un lézard géant arrivant à se déplacer et à se battre trop facilement, rapidement et là est le point aussi faible qu'illogique, comment peut-on continuer à croire à la taille surdimensionné et lourdeur de ce dernier quand il fait tous ce que l'on voit, avec une agilité digne d'un humain ? Warner aurait elle voulu un lézard catcheur ? Cela ne me plait désormais pas. Par contre, le point très fort et ceci, depuis le précédent, est d'humaniser, rendre sensible l'irréel. Adam Wingard à clairement réussit à rendre du tout numérique émouvant, de la relation entre Kong et ce petit gorille, le retour de Mothra, la découverte des gorilles esclaves en Terre Creuse, tout un panel numérique qui réussit quand même, par le jeu de motion capture, à nous émouvoir tant j'ai ressenti çà. Puis enfin, et c'est là la technique imparable de ces films, le son qui m'aura carrément écraser mais qui contre tout attente, donne une dimension surréaliste aux combats. C'est là qu'on prend conscience du travail de titan des ingénieurs son méritant on n'peut plus la reconnaissance du milieu. Pour notre ennemi rouge, teasé depuis bien des mois, sa résonnance avec les plus grand dictateur de l'histoire ne fait aucun doute et son jeu numérique est d'une grandeur impitoyable incontestable. Pour conclure, nos humains, qui n'ont pas du tout une place mineure depuis le premier film restent importants et cruciaux car ils apportent les explications que le numérique ne pourra jamais apporter, la sensibilité notamment et surtout grâce au duo Rebecca Hall / Kaylee Hottle (montrer le sourd et muet dans un film aura été "populariser" dans un blockbuster coup d'poing), la comédie, la science et les délires complotistes / imaginaires avec l'impeccable duo Dan Stevens (parfaite v.f. et ressemblance avec Tom Felton) / Brian Tyree Henry (impeccable équivalent de Tyress Gibson ("Fast & Furious"), les longueurs verbales insupportables en moins)
. On pourra dire ce qu'on en veut mais le casting humain dans ces films restera essentiel. Puis les décors, naturels ou imaginaires, sont aussi splendides que déments et rappel grandement combien Warner peu savoir faire du très beau en terme de visuel, oubliant ainsi les catastrophes du DCEU. Seconde rencontre, 6ème de la saga, un virage en roue libre qui se fait trop bien sentir pour notre lézard adorer, reste à savoir comment la suite assurera le show. Il n'empêche que je ne regrette pas mes mots des mois passés, cette affiche était la première de l'année dont j'attendais le scénario au tournant.