Avis sur Baby Boom

Face à un choix cornélien, la réussite d'une femme qui a de la volonté.

Avis personnel. Quelques notes un peu forcées dans les déboires de "mère débutante" pour Diane Keaton/"J.C" mais tout cela s'oublie finalement tant elle est éblouissante de dynamisme et de présence dans cette histoire très américaine sur le fond. Diane/J.C. porte le film presque à elle seule - et avec quel brio ! -, aidée quand même dans sa tâche par les adorables bébés jumelles Kristina et Michelle Kennedy qui, pour le film, se partagent le rôle de la petite Elizaberth (je ne l'ai su qu'après). Un personnage sympa pour le côté romance: le regretté Sam Shepard/Docteur Cooper, vétérinaire de campagne avec qui la rencontre sera d'abord explosive. Si la vie trépidante de la grande ville est bien rendue, que dire des paysages magnifiques du Vermont qui nous sont proposés dans la seconde partie du film" ! La remarquable photographie nous en offre quelques véritables tableaux à la lumière et aux couleurs de l'automne et de l'hiver. Film vivifiant même s'il ne manque pas de ces clichés si horripilants aux yeux de certains. Une belle ambiance et une histoire cousue de fil blanc mais dont on sort plein d'optimisme pour peu qu'on veuille bien y entrer et ne pas se casser la tête dans des analyses à n'en plus finir.

Diane Keaton n'est déjà en soi pas une actrice facile, ce qui signifie qu'elle est souvent difficile à supporter. Aussi, la voir en "super-business-woman" avec un chiard gueulard dans les bras à l'insu de son plein gré nous est particulièrement pénible. Surtout dans une comédie qui tire très fort sur la corde sensible de la niaiserie mais également sur celle de "vidéogag" en folie... et last but not least cette navrante comédie dure pas loin de deux heures ! deux heures ! bon ok 1h50 soit deux plombes moins dix minutes. Juste horrible.

Comédie américaine de la fin des années 80, sympathique et sans prétention, un peu naïve et facile mais on passe un bon moment, essentiellement grâce à Diane Keaton.

Film culte de toute une génération de working girls, "Baby Boom" a, aujourd’hui, terriblement vieilli. Pouvait-il cependant en être autrement vu le sujet qui traite de la difficile cohabitation pour les femmes actives à concilier leur vie professionnelle et leur vie de mère ? En effet, l’émancipation féminine gagnait les plus hautes sphères à l’époque (à commencer par le monde de la finance à Wall Street) et "Baby Boom" s’inscrivait parfaitement dans cette tendance, de sorte que le film a su parfaitement prendre le pouls de son époque et faire parler de lui. Malheureusement, le sujet parait, aujourd’hui, un peu daté (il n’y a plus grand-chose de révolutionnaire à voir une mère travailler) et, surtout, la mise en scène de Charles Shyer est terriblement marqué 80’s. Rien ne manque, de la BO si caractéristique servant à rythmer le montage aux plans sur les buildings new-yorkais en passant par les tailleurs à épaulettes et les attaché-cases des golden boys. Mais ce n’est pas le seul reproche que l’on peut adresser au film qui pêche, avant tout, par son scénario ou plutôt par l’évolution de l’intrigue. En effet, après une amorce intéressante (une businesswoman ambitieuse se voit coller entre les pattes un bébé qui va considérablement chambouler sa vie) qui voit s’enchaîner les scènes amusantes (à défaut d’être très originales puisqu’on a droit à tous les gags habituels sur les bébés perturbateurs de quotidien) voire même émouvantes (la nouvelle mère qui veut confier l’enfant à une famille d’accueil avant de se raviser), le scénario sombre dans les poncifs les plus éculés du genre avec l’inévitable licenciement de l’héroïne qui va profiter de cette pause professionnelle pour enfin vivre sa vie, ô surprise, à la campagne où les gens sont un peu rustres mais tellement sympathiques. Cette vision caricaturale des gens de la campagne, forcément plus sains que les loups de Wall Street, et des bienfaits de la vie rurale (qui permet de faire des compotes), a de quoi faire sourire et empêche définitivement de prendre "Baby Boom" au sérieux. J'aurai sans doute préféré que l'intrigue ne quitte jamais New-York et que l'histoire soit davantage cynique au lieu de se complaire dans cette sempiternelle opposition entre le travail et la vie de famille. On en vient même à se demander si le message du film n'est pas que la place des femmes n'est pas à Wall Street ou à toutes autres postes à responsabilité mais bien aux fourneaux (à faire des compotes donc) et auprès de leurs enfants... ce qui serait quand même un comble ! Il faut tout le sens du happy end à l’américaine du réalisateur pour diluer ce message ambigu puisque la working girl clouée à la maison par bébé réussira quand même à monter une nouvelle affaire à dimension familiale, preuve qu'il est possible de tout concilier. Ceci étant dit, une fois passé la déception, on se prend à suivre gentiment l’évolution de cette J.C. (Diane Keaton, impeccable dans ce qui restera comme un ses rôles les plus connus) qui va apprendre à devenir mère et, surtout, à être heureuse loin de Wall Street… c'est-à-dire une intrigue un peu gnan-gnan, avec des longeurs et un happy-end comme les affectionne tant Nancy Meyers, qui officie comme scénariste et dont la patte lourde se sent tout au long du film. Dommage, en outre, que le réalisateur se soit trop focalisé sur son personnage principal, avec ses problèmes professionnels (avec son boss joué par Sam Wanamacker et son rival campé par James Spader), ses ruptures sentimentales (avec un Harold Ramis excellent, qui s’attribue les meilleurs scènes avant de disparaître prématurément), ses flirts (Sam Shepard, innatendu en bourreau des cœurs rural) au détriment du bébé. En effet, il manque de scène de complicité mais également de scènes comiques entre l’héroïne et sa "fille", cette dernière étant cantonnée à un rôle très passif dès son arrivée à la campagne après avoir été l’élément perturbateur en ville. Un moins bon moment que prévu, en somme… mais le film faisant parti des madeleines de Proust de ma chère et tendre, c’était un passage obligé et, finalement, pas désagréable.

La comédie américaine par excellence. Diane Keaton interprète la self-made woman dans toute sa compléxité, sa fragilité et donc dans sa complète contradiction. L'épanouissement et l'équilibre individuel se trouve peut-etre et surtout dans l'affection du foyer. Un thème très actuel pour un film qui vieillit peu.

Un comédie amusante très typée années 80 qui posent quelques questions sur le tout business et y répond de manière un peu naïve tout de même.

'Baby Boom' est une comédie sentimentale qui se laisse regarder avec plaisir, ça reste dans l'ensemble un bon divertissement malgré un scénario prévisible n'évitant malheureusement pas certains clichés du genre... cependant, le film a peu vieillit contrairement à plusieurs films du même genre et de la même époque (surement parce que l'héroïne était un peu trop en avance sur son temps, et que le sujet traité reste étonnamment moderne) ! De plus, Diane Keaton est formidable dans son rôle de femme d'affaire au foyer, elle est absolument hilarante ! Le début est superbe, par contre il y a quelques longueurs vers le milieu... sans cette "baisse de rythme" j'aurais surement mis un peu plus à ce conte de fée moderne.

Les débuts de Meyers sont meilleurs à la fin ...
Film inconnu au bataillon et à qui certaines personnes du site semblent vouer un culte que seule une enfance abreuvée de multiples visionnages de la chose pourrait expliquer...

Ca commence par une femme d'affaire New-Yorkaise (Diane Keaton) qui ne vit que pour son haut poste dans une grosse boîte, cohabite avec un Harold Ramis qui la trousse en quatre minutes, et qui se retrouve du jour au lendemain affublée d'un nourrisson bien encombrant.

Autant dire que cette première partie est assez attendue et elle a su tout de même m' arracher quelques sourires ( C.F blagues de couches et de biberons )

Et puis, à un moment, ça se laisse regarder, les 80's marchent à fond les ballons, Burt Bacharach est en petite forme mais on lui pardonne, et nous nous retrouvons dans le Vermont, et ça c'est tout de suite plus chouette...

Sam Shepard est assez laid en véto bouseux, James Spader en jeune loup de la finance est encore un peu puceau, on a un peu l'impression que le film ne propose au spectateurs que deux visions de cauchemar (la vie de yuppie ou de pécore) mais ça se laisse regarder, on voit beaucoup moins le marmot à ce moment là...

A noter qu' initialement j' avais l' intention de donner moins à ce film, mais cela faisait plaisir à quelqu'un si je gonflais un peu ma note...

A réserver à toutes les personnes qui ne sont pas allergiques à la Nancy Meyers touch.

Baby boom, même aujourd'hui, se laisse voir avec plaisir. Diane Keaton est épatante dans un rôle de "career woman" affublée d'un bébé sur les bras. L'intrigue nous offre une jolie réflexion sur les difficultés pour une femme à concilier vie perso et ambition pro. L'ensemble est sympa, frais et pas du tout niais. En revanche, je ne sais pas qui a composé la BO mais c'est une horreur, digne d'un épisode de Derrick et le poids des années se fait quand même assez sentir.

Je viens de regarder ce film alors que la dernière fois remonte à une vingtaine d'années. Il est toujours semblable au souvenir que j'en avais. Certains pourraient dire qu'il ne vaut pas mieux qu'un téléfilm de M6 l'après-midi mais je ne suis pas d'accord. Diane Keaton déjà joue parfaitement juste. Autant on y croit lorsqu'elle est femme d'affaires, autant on y croit lorsqu'elle est mère dans le Vermont. Les seconds rôles sont toujours très bons, et je pense notamment à Sam Shepard, voire même Harold Ramis, Sam Wanamaker ou encore James Spader. Bref, un film qui met du baume au coeur et que je regarderai à nouveau avec plaisir.

Un film moyen mais qui a un scénario tout de même assez intéressant.

J.C Wyatt : cadre supérieure commercial travaille dans une grande entreprise à New York ou elle y vit. C'est une carriériste et une fémininiste ! Tout est chronométré dans sa vie et doit aller vite, même avec son compagnon en amour ! Mais un jour, tout change et apprend que sa soeur est morte avec son mari dans un accident et en héritage a sa petite fille Elisabeth. Au début, JC fait la moue, puis l'accèpte et c'est le début d'un aprentissage de mère avec des ratages au début. Son compagnon la laisse tomber! Elle passe une petite annonce de recrutement d'une nounou et va tester une nurce Allemande stricte puis une adolescente qu'elle retrouve en petite tenue avec son petit copain ! Finalement, elle préfère s'en occuper à plein temps : participe à des jardins d'enfants, l'emmène au bureau ou ça amuse les secrétaires et agasse les responsables. Jusqu'au jour ou un homme jeune du nom de Ken encore plus carriériste qu'elle, lui passe devant et JC est licenciée ! Elle vend son appartement de New york, achète une grande maison du XVIIIe siècle dans le Vermont, dans une petite ville. Au début, ça va ou elle récolte plusieurs kilos de pommes de ses pommiers puis après elle s'aperçoit de tous les travaux de rénovation à faire, de l'argent qui file ! Puis l'hiver glacial est là, avec une couche de neige importante et des problèmes dans la maison ! Pendant ce temps, elle s'occupe à faire de la compote de pommes et d'ailleurs le plaquart de la cuisine en est rempli. Elle se sent négligé. Puis un jour, elle craque et s'écroule dans la neige, elle est emmenée chez un médecin qui en fait un vétérinaire ou elle voit entrer un cochon. Le docteur Cooper est séduisant, mais ne le montre pas, et ce qui l'agasse ce sont toutes ces étudiantes qui l'adorent. De fil en aiguille, ou elle vend ses pôts de compote dans une épicerie ou un couple de Newyorkais sont intéressés en achètent puis c'est le succès assuré et là, ses anciens patrons font appel à elle pour la rembaucher avec un salaire conséquent. A New York, elle respire et retrouve la civilisation ! mais finalement, elle refusera et créra une société alimentaire et va vivre avec le docteur Cooper.

excellent film! Diane Keaton y est vraiment sensationnelle. La relation avec le bébé est touchante et je confirme, malgré la musique (style "Working Girl", "Les Bronzés font du ski"), ce film n'a pas pris une ride

Joli conte de fées, sur l'ambition démesurée des uns (nombreux) et la pureté de certains autres qui filent droit malgré les tentations. Diane Keaton y est fraiche, élégante, sympathique donc très jolie, le bébé est adorable, et la compote de pommes a le gout de la madeleine de Proust, dès que j'en vois une je me souviens de ce film agréable.