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Topaze87
8 abonnés
418 critiques
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2,5
Publiée le 24 janvier 2024
Un film policier qui ne décolle jamais vraiment et qui vaut surtout pour l'opposition Gabin/Blier qui n'est malheureusement pas assez développée, on peut aussi y voir Gérard Depardieu à ses débuts.
De Denys de La Patellière (1971). Daté et sans grand intérêt du point de vue du scénario convenu et lent . Le seul intérêt est une bonne description des moeurs et fonctionnements de la police des années 70. Et de voir dans l'un de ses derniers films, Jean Gabin et Bernard Blier et même le jeune Gérard Depardieu .
Un bon polar bien sombre, ou Gabin pose son charisme . Certes il parait bien plus que le personnage qu'il joue, mais basta, que c'est bien joué. Le vieux policier roublard qui utilise toutes les combines à sa disposition pour faire tomber le criminel. Il aurait presque pu être dans la série des Maigret. C'est tout simplement machiavélique. Et on retrouve bien ces techniques de ces années pour faire tomber les voyous. A voir par les amateurs de polar, et bien sûr de Gabin.
Difficile de faire preuve d'un enthousiasme délirant devant ce polar à la française, qui avait pourtant plus d'un atout dans sa manche, entre un sujet propre à induire une tension permanente et un casting qui en impose. Le souci essentiel du film se traduit dans les traits fatigués d'un Gabin vieillissant et désormais en pilotage automatique: la direction d'acteurs ne transcende pas les personnages, les péripéties semblent s'enchaîner sans réelle cohésion, et le tout finit aussi abruptement qu'il avait pu commencer. On a le sentiment d'un remplissage un peu forcé.
Un des plus mauvais polar de cet époque. Gabin en roue libre ne fait même pas le minimum syndical, le scénario est soporiphique, juste une impatience d'arriver au bout. décevant.
Il s'agit peut-être là d'une remarque un peu morbide, mais plus la mort de Gabin approche, plus ses films marquent par leur caractère transitionnel. Après un drame romanesque teinté de réaménagement urbain, Le Tueur est un retour au film policier, mais qui n'omet pas d'assaisonner le contexte à grands coups de modernisation supposée de la police dans le but visiblement raté d'améliorer l'opinion des masses à son sujet. Là-dedans, Gabin est l'ancêtre conservateur. Très bien. Moins bien par contre, la réalisation, comme si ceux derrière la caméra avaient fait un effort de bonne volonté pour évoluer sans y parvenir vraiment. Et la post-synchronisation faiblarde qui ne gâche rien du jeu des figurants car il n'est pas non plus de très bonne facture. Oui, même toi, Depardieu.
Un polar qui s'accroche sur un tueur dont on sait très vite qu'il va mal finir. Une course en avant sans retour un peu comme Mesrine. Gabin, Blier, encore deux personnages bien en forme pour ne pas laisser le spectateur s'endormir. Un petit détail concernant le tueur, je rappel qu'on le surveille, qu'on le traque et tout, les jours passent et sa tenue vestimentaire se ressemble. Le gars il se change pas, de même que sa coupe de cheveux, de même que sa moustache.
Malgré une très bonne distribution ce film manque de génie, de "punch", de suspens (c' est un polar, et ce genre exige un minimum de suspens) et d' imagination. Ennuyeux à tout point de vue.
Un polar bien faible. Jean Gabin est tellement en service minimum que j ai eu l impression qu il se caricaturait lui même en vieil inspecteur bourru. Ses quelques scènes avec Blier offrent cependant les meilleurs moments du film. Ce dernier a des relents de justification de la peine de mort plutôt désagréables. A noter également l apparition de Depardieu dans ses débuts. Mais tout ça ne suffit pas à faire un bon policier. Loin de la.
Le film a beau être court par sa durée (1h23), il parait long, très long. La faute à une absence totale d'action, voir même d'enjeu. Gabin est en roue libre, et assure le minimum syndical, le tueur manque de personnalité, quant à Blier, on ne le voit pas suffisamment pour qu'il puisse "sauver" le film. Côté réalisation, beaucoup de plans inutiles, où rien ne se passe, nuisent au rythme. En bref, un tout petit polar anonyme, et on comprend un peu pourquoi.
Après « Le Tueur » réalisé en 1972 par Denys de La Patellière, un de ses réalisateurs fétiches (six films en commun), Jean Gabin ne tournera plus que quatre films jusqu’en 1976 et « L’Année sainte » de Jean Girault qui le verra, parvenu à l’extrême limite de ses possibilités physiques (Jean Gabin mourra sept mois après la sortie du film), continuer encore à vouloir donner le change, amoureux qu’il était de son métier. Le commissaire que l’acteur incarne dans cet avant-dernier policier scénarisé par Pascal Jardin est définitivement un dinosaure aux yeux de sa hiérarchie bien obligée de respecter ce commissaire parvenu à quelques mois de la retraite avec un palmarès plus que respectable acquis au moyen de méthodes désormais jugées d’un autre temps. Comme cet adjoint incarné par Félix Marten que quelques années plus tôt, le fermier intraitable de « La Horse » (Pierre Granier-Deferre en 1970) avait envoyé d’une chevrotine dans le buffet rejoindre l’autre monde, qui joue ici la taupe pour le compte du commissaire au sein des quartiers encanaillés de Paname. Un Félix Marten dilettante et parfait comme à son habitude qui par ses tenues vestimentaires en opposition avec son langage et son aspect général, symbolise en creux la transition entre deux époques et deux approches. C’est au Directeur de la P.J que régulièrement le vieux commissaire doit justifier de l’emploi de méthodes qui dans le cas de la traque d’un ennemi public numéro un incarné par le transalpin Fabio Testi (co-production franco-italienne oblige) en plus de provoquer des dégâts collatéraux, ne donnent pas de résultats probants. La traque menée à un rythme de sénateur par le commissaire Le Guen ne constitue bien sûr pas l’intérêt majeur de ce « Tueur » qui prend son oxygène dans les quelques scènes savoureuses entre Jean Gabin et Bernard Blier qui savent au fond d’eux-mêmes que cette huitième collaboration sera peut-être la dernière (huit au total). Les dialogues succulents de Pascal Jardin qui sont comme les cousins de ceux d’Audiard, permettent aux deux monstres sacrés de cabotiner tout en se lançant de longs regards fixes où chacun peut constater dans celui de l’autre le temps qui a passé depuis « Le messager » de Raymond Rouleau tourné en 1937 où Bernard Blier pour son troisième film n’avait qu’un rôle très mineur de camionneur face à celui qui avait déjà tourné ses grands chefs d’œuvre d’avant-guerre. Scènes tout de même prémonitoires, Blier expliquant doctement que désormais les hauts fonctionnaires étaient désormais destinés à intégrer tous les rouages de l’État. Une politique toujours amplifiée dont on peut mesurer cinquante ans plus tard les résultats. Le reste du film s’il n’est pas sans intérêt qui offre à voir la très gracile Glas Uschi face au marmoréen Fabio Testi manque tout de même un peu de souffle. On retiendra la présence du tout jeune Gérard Depardieu qui aurait pu sans problème un ou deux ans plus tard tenir le rôle du tueur.
J'aime à regarder ces vieux films policiers, qui plus est avec Monsieur Gabin, pas de dialogues d'Audiart mais on sent un peu le souffle.
Bonne histoire : une chasse à l'homme entre Paris et Marseille, une rivalité de hiérarchie un divisionnaire et son directeur, un bémol la musique qui reviens sans arrêt.
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2,5
Publiée le 12 mai 2013
Un polar violent et sans faille bien dans le ton du cinèma de l'èpoque et qui n'ajoutera rien à la gloire du grand Jean Gabin! A la mise en scène: le solide mètier de Denys de La Patellière ; A l'interprètation: Bernard Blier en patron des services de police, Fabio Testi en redoutable tueur (jeune premier du cinoche italien très demandè à l'èpoque) et bien sûr Gabin dans un rôle taillè sur mesure, celui du Commissaire Le Guen, 67 ans et à l'âge de la retraite, si on le souligne avec ironie (non pas comme comèdien mais comme commissaire de police). "Le tueur" où s'oppose deux policiers (Gabin et Blier) traquant, selon des mèthodes diffèrentes, un dangereux criminel, n'en demeure pas moins plaisant à suivre avec l'atmosphère des 70's! On notera la courte apparition de Gèrard Depardieu qui donne juste le temps de deviner le tempèrament de son personnage en y jouant Fredo, un gangster inexpèrimentè utilisè par la police pour traquer Gabin! Honnête...
«Le Tueur» de Denys de la Patellière a en soi quelque chose d'exceptionnel: il s'agit de l'un des rares films avec Jean Gabin ayant attiré moins d'un millions de spectateurs dans les salles obscures. Soit il s'agit d'un film incompris soit d'un film médiocre. Ici, on optera plutôt pour la deuxième solution. Jean Gabin y incarne un flic qui a du mal à s'adapter à la modernité et qui se lance à la poursuite d'un redoutable tueur. Dans ce film, il n'y a rien qui puisse éveiller réellement l'attention du spectateur: il n'y a pas d'action, le tueur n'a aucun charisme, il n'y aucun rebondissement, il n'y a rien. Jean Gabin lui même semble blasé, fatigué et joue son rôle sans réelle conviction et n'arrive pas à sauver ce film. Sans intérêt, «Le Tueur» est un polar ni fait ni à faire se posant comme une véritable alternative à la consommation de somnifères.