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Napoléon
146 abonnés
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3,0
Publiée le 29 décembre 2024
Une belle mise en scène avec des décors et des costumes réussis. Les acteurs sont prenants menant bien l'ensemble. Après même si le scénario se révèle au final simple il tient concentré avec quelques moments intelligents. Par contre certaines scènes se révèlent un peu longues. Et la bande son plutôt réussie est trop timide.
Un film Anglais d'Anthony Harvey qui se situe à l'époque du moyen age pendant la période de Noel dans le chateau du roi d'Angleterre qui devra désigner un successeur parmi ses trois fils totalement opposés en attitudes et personnalités qui vont se quereller avec le roi et la reine pour la place du trone, tout se passe presque dans un huis-clos avec des complots, manigances, trahisons, calculs,stratégies etc... . Ce long métrage avait tout pour nous plaire avec de bons dialogues à la langue de Shakespeare, de beaux costumes, une belle musique de John Barry, de grandes interprétations de Peter O'Toole, Katharine Hepburn plus la relève avec Anthony Hopkins qui est jeune ici mais talentueux tout comme Timothy Dalton dont on se demande pourquoi les deux derniers cités n'ont pas percé plus tot dans le cinéma. Pourquoi cette note ? A cause d'un scénario qui devrait plaire aux amateurs d'histoire, ce qui n'est pas mon cas, de mon coté, j'ai eu du mal a suivre l'histoire, c'était trop compliqué avec des péripéties qui s'accumulaient, je suis un peu passé à coté.
Basé sur un roman du même titre, ce film médiéval est prenant au départ par sa qualité visuelle et ses décors énorme. Mais plus on avance et plus je m rendait compte qu'à l'époque, ces films se centraient uniquement sur les relations entre membres de même famille. Premier également ou je découvre Katharine Hepburn. Aucune bataille épique mais que des bons et mauvais sentiments envers le pouvoir et le trône. Très heureux de retrouver Antony dans sa "très belle jeunesse".
S'inscrivant pleinement dans l'atmosphère des tragédies antiques où la force des dialogues le dispute à l'excès des passions, ce film aux allures de théâtre filmé nous immisce dans les furieuses manigances courtisanes de la famille d'Angleterre dans un décor minimaliste mais des paysages magnifiés par l'élégante mise en scène. Le royal casting incarne avec une intense conviction les protagonistes torturés de ce déchirement familial. Un régal oratoire.
Le côté théâtral est encore accentué par le quasi huis-clos de l'intrigue, circonscrite dans le temps comme dans le lieu. Cela étant, avec des interprètes magistraux et une finesse dans les dialogues qui souligne la cruauté des rapports entre les personnages et exacerbe les rancœurs avec maestria, le récit se suit avec une remarquable fluidité même si cela exige du spectateur une concentration de tous les instants pour ne pas manquer un mot ou un regard qui fait basculer l'histoire sur ses appuis. Du très bel ouvrage.
Ce n'est pas une famille unie mais plutôt un nid de serpent que nous présente James Goldman dans ce scénario médiéval. Il s'agit de la succession d'Henri II, roi d'Angleterre, Comte d'Anjou et du Maine, Duc d'Aquitaine qui se sent âgé et pense à qui va lui succéder sur le trône d'Angleterre. Ses trois fils survivants qu'il a eu avec Aliénor d'Aquitaine, tous rêvent d'être roi et complotent. Henri II a une préférence pour le plus jeune, Jean. Sa mère préfère Richard qu'elle a élevé, et qui, en tant qu’aîné survivant, est devenu l'héritier légitime du trône d'Angleterre. Seulement Aliénor n'a plus les faveurs de son époux qui l'a enfermée dans un donjon à Salisbury. Dans cette réunion familiale autour de la fête de Noël, il y a aussi Philippe II, roi de France ainsi que sa sœur Alix qui est la maîtresse du roi Henri II tout en étant destinée à épouser Richard. Il y a peu d'actions dans ce film, à l'exception d'une courte bataille. Il s'agit surtout de dialogues entre tous ces personnages historiques et de leurs manigances. La force du film vient de la présence d'excellents acteurs qui savent incarner ces personnages historiques et nous faire partager ce qu'est leur vie, leurs ambitions et leurs ressentiments.
Très déçu par ce film bavard et ennuyeux. Le tort est d'avoir voulu faire un film de ce qui aurait dû rester une pièce de théâtre. Certes les acteurs jouent bien (et quel casting !), mais du fait du scénario simpliste (je te hais, donc je te trahis, mais c'est parce que je t'aime) dit et re-répété à maintes reprises ils surjouent la passion et la haine. Seul le dernier tiers du film arrive à imprimer un peu de rythme et de tension dramatique.
Ce film s'appuie sur une pièce de théâtre sortie peu avant. Cette pièce était britannique, pétillante, légère. Le film passe à côté et est hollywoodien, lourdingue, se prend au sérieux. Tous les acteurs surjouent le tragique même quand c'est censé être comique. Hepburn joue Juliette plus qu'Aliénor, et O'Toole est mauvais, comme à son habitude. Le metteur en scène s'imaginait qu'il filmait du Shakespeare alors que c'était du Anouilh.
Le visionnage est fastidieux en raison du manque d'intérêt que l'on peut avoir pour une intrigue de succession sans rebondissements. Les amateurs des films historiques seront déçus, car Le Lion en hiver est surtout un film de pouvoir. Or on se contrefout pas mal de savoir quel héritier du royaume va choisir Henri II, à moins de nourrir une fascination pour les jeux de pouvoir – jeux de dupes.
Les discussions verbeuses s'étalent sur plus de deux heures, nous assommant de mollesse, de solennité, et ne donnant même pas le loisir aux acteurs de livrer une interprétation recherchée. À la place, s'ensuivent des répliques ampoulées par le style noble de l'époque, où les prises de parole rivalisent de grandiloquence. Un ersatz d'une pièce de théâtre de Shakespeare, déjà devenu quasi-irregardable de nos jours, du fait de l'évolution des mœurs et du divertissement.
Un film nul tiré d'une pièce de théatre, mal joué, avec emphase. Style pompeux, ampoulé, grandiloquent plus près de la triste et ennuyeuse réalité hollywoodienne que de la réalité historique. On est aux antipodes des rois maudits et on s'ennuie très vite.
Film très bavard, ce qui peut donner quelques longueurs. Les alliances se font et se défont, les personnages mentent tous comme ils respirent. On ressent clairement que le film est une adaptation d'une pièce de théâtre car les personnages se comportent comme tels (Philippe Auguste qui assiste bien sagement et très passivement à tous les conciliabules des uns et des autres). Même si les acteurs habitent leur personnage, cela ne sauve pas le film d'une extrême longueur. Un film qu'on peut regarder tout en faisant autre chose.
Remarquable film historique, dramatique, qui décrit la petite société et les mœurs spéciales des familles royales d’une époque. Le style est théâtral, avec des dialogues léchés et puissants, dans des décors naturels de campagne, mais surtout de châteaux. Ici, point de batailles rangées, mais les coups bas et tordus des membres de la famille royale. Le roi Henry II d’Angleterre, la reine Aliénor d’Aquitaine, la concubine du roi, promise à l’un des trois fils (!) Question : qui sera digne de succéder à son père ? Lui, lui, lui ? Ou aucun des trois ! Il semble que les personnages s’aiment, à leur façon, mais ce qu’ils en montrent n’est que haine et cruauté. Casting de rêve pour ce film d’époque avec Katharine Hepburn, Peter O’Toole, Anthony Hopkins…