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Un visiteur
1,0
Publiée le 3 avril 2009
Un Bebel en forme, qui tire à tout va, et qui rate jamais son coup. A part ça l'histoire est cool mais le début est un peu difficile à suivre à cause de tous les noms des personnages, qui a tuer qui? Quand enfin on a compris l'histoire, le reste évolue bizarement, les personnages sont embarqués dans un tas de situations qui ont dés fois aucun rapports.
Giovanni nous livre un remake du film de Jacques Becker « Un nommé La Rocca ». C’est l’occasion pour lui de mettre en valeur Bébel qui poursuit après « Le Cerveau » d’Oury sa carrière de « voyou sympa » du cinéma français. Bien sûr on peut reprocher plein de choses au film : son côté préfabriqué, son manque de réalisme des personnages, sa vision idyllique du milieu, le côté téléphoné de certaines scènes uniquement destinées à mettre Belmondo en valeur. Malgré toutes ces insuffisances qui font que le film n’est à classer dans aucun genre à force d’emprunter à tous, on ne peut s’empêcher de prendre du plaisir à regarder évoluer ces pauvres zigs qui nous donnent à voir une France qui n’a réellement jamais existé telle que Giovanni veut nous la présenter. C’est ce qu’on appelle tout simplement le cinéma de divertissement comme savaient nous le concocter les faiseurs de l’époque qu'étaient les Deray, Molinaro, Giovanni, Enrico et consorts. Aujourd’hui ce cinéma nous manque et certains metteurs en scène le cherchent en vain car l’insouciance des acteurs d’alors qui ne se prenaient pas au sérieux a été remplacée par une recherche de la performance qui n'autorise plus guère la fantaisie.
La Scoumoune est un film peu enthousiasmant, tourné sans grande imagination et souffrant d'un scénario linéaire, trop centré sur ses deux personnages principaux. Je préfère souvent José Giovanni à l'écriture plutôt que derrière la caméra. Et là encore l'impression fut la même, celle d'une réalisation qui mise tout sur les performances du duo Bébel-Constantin, très agréable à voir évoluer ensemble certes, mais limité dans le temps. Quant à Claudia Cardinale, son rôle demeure très faiblement valorisé. Dans la manière et sur le même thème, La Scoumoune m'a régulièrement fait penser à Borsalino, avec un souffle épique manquant et une ambiance moins charmante. Pour terminer, même les dernières minutes du film tendent à nous laisser sur notre faim. A réserver aux inconditionnels de Jean-Paul Belmondo et de Michel Constantin !
Un bon film qui manque parfois d'un fil directeur mais l'ensemble est intéressant et certaines scènes comme le bagne sont très parlantes, la fin est superbe.
Félicitations au grand réalisateur José Giovanni pour son film ! Du tres Grand jean-Paul Belmondo à ses côté de tres bons acteurs( Michel Constantin Claudia Cardinal ) Les scènes de la prisons et surtout les déminages sont EXCELLENTES !! À noté la tres belle musique !! Perso j'ai tres aimé de revoir ENCORE un fois ce film !!
Une forme de grand spectacle de reconstitution historique, les années 1930-40 revues des décennies plus tard, avec le milieu marseillais et les bagnards. Belmondo, acteur principal, incarne avec un charisme impressionnant son rôle le plus habituel, de marginal courageux et au grand coeur. Pas un chef-d'oeuvre pour autant certainement, mais une oeuvre réussie de distraction, et c'est déjà beaucoup.
Un polar d’époque un peu curieux avec Belmondo. Curieux car j’ai eu l’impression d’avoir trois films en un. On a l’ascension du truand, le bagne (partie la plus intéressante du film de mon point de vue) et la reconquête de son business. Le problème c’est qu’aucune de ses trois parties n’est réellement traitée. Le décorum est une réussite, le casting composé de gueules du cinéma français est plaisant à suivre. Comme je le disais la partie au bagne avec les prisonniers obligés de servir de démineurs après la guerre est la plus réussie et vaut pour elle seule de voir le film. Un film qui donne l’impression qu’il lui manque quelque chose, un peu fade mais qui offre quand même quelques bons passages.
ce film est un remake d 'un nommé La Rocca de Jean Becker tourné en 1961 tiré du roman de José Giovanni, L'excommunié un très bon film policier sur le code de l'honneur avec la magnifique musique de françois de roubaix .
J avais un vague souvenir de ce film vu dans mon adolescence et pour être honnête je me souvenais surtout de la musique de François de Roubaix .Admirant depuis petit Belmondo j avais vraiment envie de le revoir et au final je suis un peu déçu. Même la réalisation de Giovanni n est pas à la hauteur de ce qu il a pu faire avant et après. C est un sentiment mitigé. Les comédiens sauvent vraiment ce film .
Le film a mal vielli. Plus que jamais, l'image que José Giovanni donne du milieu, et de la pègre marseillaise en particulier, semble à l'évidence artificielle et fausse. Ses personnages, celui de Belmondo en tête, roulent des mécaniques dans la plus pure tradition des histoires de truands de cinéma. Ce sont des archétypes tellement mal dirigés qu'ils nuisent à l'intérêt général de l'intrigue. Surtout, les dialogues sont maladroits et visiblement dénués de vérité et de conviction. Certes, quelques moments spectaculaires, notamment dans la seconde partie du film, qui relate l'existence de Borgo (Belmondo) et Saratov (Michel Constantin)spoiler: au pénitencier , peuvent détourner l'attention des facilités de la mise en scène; mais cette histoire, où s'exprime un thème cher à Giovanni, à travers l'amitié virile entre le truand Roberto Borgo et son complice Saratov, est décidément bien peu réaliste. L'interprétation s'en ressent souvent, laborieuse, voire franchement médiocre pour les seconds rôles; Claudia Cardinale ne trouve ici qu'un rôle de complaisance. La reconstitution trop soignée, trop lisse, du Marseille des années 30 et 40 achève de nous convaincre du caractère factice du film.
La scoumoune est une film sympathique, mais sans plus. Ce n'est le film de Bébel le plus original : Bébel y incarne un jeune homme un peu voyou, un peu vengeur, seul contre toute une armée, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ça. Ce n'est pas du coup la performance de Belmondo, certes ultra-charismatique qui m'a le plus enthousiasmé (car elle est au final très proche de celle de l'Animal, du Professionnel, de Peur sur la ville ou l'Homme de Rio). Bébel y fait du Bébel. Le film marche beaucoup grâce au charisme de son acteur principal et la tragédie du personnage principal condamné à la vie de truand (d'abord pour sauver un ami puis pour le venger). L'histoire est correcte mais assez inégale (j'ai préféré clairement la dernière partie du film). Claudia Cardinale est magistrale et Michel Constantin délivre une prestation très honnête (acteur de second rôle et à la filmographie longue mais peu fournie en succès). On retrouve également Gérard Depardieu tout jeunot dans un de ses tout premiers rôles. La sympathie que le public peut avoir pour Bébel a du beaucoup jouer dans le succès intemporel de ce film, car si on regarde sur le papier, le personnage principal est extrêmement ambigu. spoiler: Certes, son amitié avec Xavier est très touchante, mais elle ne l'empêche pas d'avoir une relation très trouble avec la femme de celui-ci et la première partie du film consiste à le voir prendre la tête par la force de la pègre marseillaise à des fins personnelles.
La musique est assez sympathique. La scoumoune est comédie au final assez sympathique, mais je ne la rangerais pas personnellement dans la short-list des films de Belmondo à voir absolument.
Un film égocentrique pour José Giovanni, dont c'est la seconde adaptation de son propre roman d'ordre autobiographique L'Excommunié, la première (Un nommé la Rocca ; Jean Becker, 1961) ne lui ayant pas plu. Et l'oeuvre ne démarre pas dans le sens d'excuser cela, s'enterrant dans une figuration mal située dans l'espace et le temps d'une pègre marseillaise d'avant-guerre expliquée sans pédagogie, dans le flou de ses actions délétères qu'il ne cherche jamais à dissiper. D'ailleurs le thème menaçait de passer de mode en 1972. Non que les concessions faites par un style à la mode soient une prérogative dont il faille faire usage, mais l'oeuvre a très mal vieilli de les avoir refusées.
Et puis cette partie du scénario cède la place à une dimension historique étalée sur une douzaine d'années fictives au long du film, un format étonnant qui témoigne des racines littéraires de l'histoire. De truands, les personnages deviennent des prisonniers, et ils sont engagés après la guerre comme démineurs, une tâche si ingrate et dangereuse qu'elle accélère la libération de ceux qui y survivent. On se retrouve au final avec un thriller à la française qui prend le temps de se pencher sur des aspects secondaires érigés en thèmes entiers, ce qui oblige à considérer Giovanni comme un grand réalisateur. Un film qui fera diverger beaucoup d'opinions.
Un film inégal. D'un côté une atmosphère particulière et réussie (du Marseille d'avant-guerre au bagne), la musique, les décors ou encore le plaisir de retrouver Bebel... De l'autre, un manque de rythme évident (notamment au début) et des dialogues parfois un peu lourd. Un bon petit film quand même d'une autre époque.