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AMCHI
5 737 abonnés
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Le Miroir aux espions souffre d'une réalisation un peu vieillotte (même à l'époque de sa sortie au cinéma) et d'un manque de suspense pourtant on s'intéresse à la mission du jeune polonais envoyé par les services secrets britanniques en Allemagne de l'Est, son personnage est attachant ainsi que l'agent incarné par Anthony Hopkins.
Bien que datant de 1970, ce film d'espionnage sur fond de Guerre Froide est assez pénible à voir. Il ne se passe rien durant la première demi-heure on on y voit un minet torse nu jouer à la ba-balle contre un mur et qui a un sexe à la place du cerveau. On y voit aussi une bagarre (très mal faite et trop longue)entre ce même minet et un agent endurci Avec ce genre d'énergumènes on peut dire que les espions occidentaux sont mal barrés. En plus les acteurs (même Anthony Hopkins) sont nuls. Un film à oublier au plus vite. Dans le genre il y a nettement mieux.
Film (soi-disant) d'espionnage où les services secrets britanniques veulent envoyer un agent à eux au-delà du rideau de fer pour enquêter sur des possibles fusées stratégiques communistes. Un jeune polonais doit faire l'affaire. Film en deux parties. Première partie : préparation (acceptable). Deuxième partie : l'envoi en pays ennemi, là ça devient catastrophique, une réalisation banale, mais néanmoins efficace à certains moments et malgré de belles longueurs inutiles. Beaucoup de clichés dans les scènes d'aventures et d'action. Beaucoup d'invraisemblance surtout quand il y a (par hasard) une rencontre amoureuse. Le titre est surfait, ce n'est pas un film d'espionnage. Les acteurs sont falots, l'intrigue est faible et les dialogues très moyens. Une déception.
Quand on va voir un film adapté d'un roman de John Le Carré, on sait très bien que ça ne va pas être la fête à Basile et qu'on va avoir à faire à un film d'espionnage aussi chaleureux qu'un goulag en Sibérie et aussi réaliste qu'un coup de trique dans la nuque... Ça a donné du bon, "L'Espion qui venait du froid" ou plus récemment "La Taupe" l'ont prouvé. Reste qu'il manque quelque chose à ce "Miroir aux espions" pour prétendre au rang des deux films précédemment cités et mettre prétendre être un bon film d'espionnage tout court. Si la première partie du film passe sans problème c'est grâce à la présence d'acteurs charismatiques comme Anthony Hopkins (à l'époque où il avait encore ses cheveux !!!), Ralph Richardson ou encore Susan George, par contre la seconde partie qui repose que quasiment sur les épaules de Christopher Jones (dont le seul titre de gloire est d'avoir joué dans le chef d'oeuvre méconnu "La Fille de Ryan" de David Lean, qu'il l'avait engagé après avoir vu ce film et sans savoir qu'il était en fait doublé !!!) qui peine à être aussi imposant que les autres, est largement plus faible, et cela malgré le charme suédois de Pia Degermark (qui joue ici une allemande !!!). En rien arrangé par le fait que la barrière des langues est ridiculement pas respectée. Et puis, il manque ... autre chose, un je-ne-sais-quoi de griffe personnelle pour vraiment intéresser et marquer. C'est regrettable car la dernière scène, très bonne, ironique, aurait mérité d'être la fin d'un bien meilleur film.
Frank Pierson était de toute évidence plus inspiré en tant que scénariste que metteur en scène. « Cool Hand Luke » (=Luke La Main Froid), “Dog-Day Afternoon” (= Un Après-Midi De Chien) , « Presumed Innocent » (= Présumé Innocent), sont à son actif entre autres excellents scénarios. En revanche, le nombre de navets réalisées par lui est très important. Ce « Looking-Glass War » ( Le Miroir Aux Espions) en est un. N’en déplaise aux aficionados de John LeCarré, voire même à ceux de Anthony Hopkins, ce film est franchement pénible. Les dialogues sont peu clairs, et les situations toutes plus ou moins improbables les unes que les autres. Beaucoup de scènes sont trop étirées alors qu’elles ont peu d’importance dramatique. Ainsi, la scène du lancer de balle, de surcroît incongrue, ou encore la scène de la bagarre, très mal orchestrée. Bref, les exemples sont nombreux. En revanche, de nombreuses scènes d’une importance capitale, sont traitées de manière trop sibylline, ou elliptique. A tel point qu’on ne comprend pas grand chose. Qui a tué l’agent ? Pourquoi ? Pourquoi les services secrets Est-Allemands laissent-ils échapper un espion pour le tuer le lendemain ? Quel a été le rôle du photographe? John LeCarré n’est pas exempt de responsabilité dans toute cette intrigue à la mord moi le nœud très fort, qui laisse partir un spectateur hébété d’ennuie, avec plus de questions à la fin, qu’il n’en avait au début du film. Seule consolation, un morceau de jazz, certes repris en boucle durant tout le film, mais d'une qualité exceptionnelle.
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2,5
Publiée le 2 février 2014
Six semaines! Repasser derrière le rideau de fer en Allemagne de l'Est! Regarder ce qu'on vous demandera de regarder et revenir! ça parait simple sur le papier mais ce que ignore Fred Leiser, c'est qu'il n'y aura peut-être pas de billet de retour! Mise en scène banale, scènario archi classique, première heure mollassonne mais seconds rôles convaincants avec un atout majeur: Anthony Hopkins! Evidemment, comme le dit si bien Sir Ralph Richardson dans le film (Charles Napier sort le même baratin dans "Rambo: First Blood Part II") : « Si vous vous faites prendre, vous risquez d’être fusillè comme traitre. Bien entendu, nous irons toute espèce de rapport avec vous ! » Avec sa mentalitè de chat en chaleur, c'est Christopher Jones qui s'y colle! Sosie quasi parfait de Brad Davis (notamment en lunette de soleil) dans la scène d'ouverture de "Midnight Express". Un manque de charme èvident pour convaincre pleinement le spectateur mais ce dernier livre une prestation sans faute dans la seconde partie. « Soyez un marteau, forgez le pour en faire l'instrument qu'il nous faut ! » ça va, on n'a compris où vous vouliez en venir Sir Ralph Richardson!!! Côtè actrice, on reste en contemplation devant Susan George (ce n’est pas la première fois) et on se noie dans les sublimes yeux bleus de Pia Degermark! La fin fait le reste, à l’image de ce rouleau de pelloch’ qui tombe entre les mains de personnes dont on ne s’attend pas...
Simplement passionnant ce polar abouti nous dirige vers une voie des plus etranges, en dépit peut-être d'une réalisation légèrement depassée et de quelques alternatives plus originales ignorées.