Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ghighi19
67 abonnés
1 869 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 13 décembre 2023
Un film devenu un classique des années 70 . De bons comédiens et une mise en scène très tendue pour un thriller tiré de faits réels. Michel Piccoli est impeccable dans son rôle de chirurgien. Glaçant.
Inspiré d’un fait divers, ce film sombre de Jacques Rouffio est sorti en 1975. Il retrace, à plusieurs années d’intervalle, les déboires de deux chirurgiens talentueux soumis à un chantage professionnel de la part d’un puissant notable local (Charles Vanel). Si le montage alterne avec une certaine fluidité les allers-retours entre présent et passé, ce film possède néanmoins plusieurs défauts. D’une part, on peut regretter que la critique de la bourgeoise provinciale soit aussi peu acerbe. D’autre part, même si l’interprétation des acteurs principaux (Michel Piccoli et Gérard Depardieu) reste solide, le développement de leur personnage apparait insuffisamment approfondi. Du coup, le cheminement qui les conduit au suicide semble un peu expéditif. Bref, un sentiment partagé.
4 561 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 4 juin 2021
Sept morts sur ordonnance est apparemment basé sur des événements réels mais il n'offre absolument aucun éclairage sur ceux-ci. Malgré tous les allers retours prétentieux et confus dans le temps ils restent aussi inexplicable à la fin qu'au début. Le film tente d'ériger une sorte de puissant médecin mafieux figure comme une maléfique responsable indirect des tragédies mais il apparaît au contraire comme une personne très sensée. Il savait que quelque chose n'allait pas avec le chirurgien qui refuse de reconnaître ses propres problèmes médicaux (Piccoli) et avec l'autre chirurgien qui est un enfant gâté tricheur et trop grand est un mauvais rôle pour Depardieu. En outre il qui montre graphiquement le meurtre de petits enfants non pas une mais deux fois et il franchit la ligne de l'acceptabilité dans mon esprit Le jeu des acteurs pour ce qu'il vaut est parfois bon et Marina Vlady qui mûrit magnifiquement est belle a regarder...
Bien que tirée de faits réels, on a du mal à rentrer dans ce milieu impitoyable de chirurgiens aux égo(s) surdimensionnés. Distribution prestigieuse mais mise en scène et dialogues caricaturaux.
Un très bon film inspiré d'une histoire vraie avec trois acteurs impeccables (mention spéciale pour Charles Vanel dans le rôle du machiavélique Brézé, Depardieu dans le rôle de l'impétueux docteur Berg et Michel Piccoli plus en retrait dans le rôle du docteur Losseray). Une bonne surprise.
Le cinéma est avant tout un art de l’image. Visiblement, cette caractéristique pourtant évidente semble avoir été oubliée par Jacques Rouffio dans 7 morts sur ordonnances. En effet, malgré un casting constitué d’une pléiade de grands comédiens, le cinéaste signe un film mou (aspect renforcé par l’utilisation très réduite de la musique) et visuellement plat. Alors que le sujet et l’originalité de la structure dramatique aurait pu permettre un récit fort (qui plus est tiré d’une histoire vraie), on s’ennuie rapidement devant le résultat. Une vraie déception.
‘’Sept morts sur ordonnance’’ n’est pas un film qui dévoile une patte très personnelle de la part de son réalisateur. Si le film présente des qualités et des défauts évidents, il frappe surtout de par ses similitudes avec le cinéma de Claude Chabrol. Même critique acerbe d’une bourgeoisie provinciale qui tient à conserver ses privilèges. Même filmage brut, très attaché à peindre avec le plus de réalisme possible un milieu. L’ombre de Chabrol plane sur l’ensemble de ‘’Sept morts sur ordonnance’’.
Le chirurgien Losseray (Michel Piccoli) est un fonctionnaire qui va se heurter au professeur Brézé (Charles Vanel), lequel dirige une clinique privée. Très puissant praticien, Brézé est gêné par Losseray qui lui volerait une partie de sa clientèle. Losseray va alors découvrir que 10 ans plus tôt, un excellent médecin, Berg (Gérard Depardieu) très hostile à Brézé avait massacré sa propre famille avant de se suicider.
Pour rendre hommage au regretté Michel Piccoli, ‘’Sept mort sur ordonnance’’ n’était pas le film le plus adéquat. En effet, Piccoli, ou plutôt son personnage n’est pas l’élément le plus marquant du film, et n’est même pas spécialement mis en valeur. Ce qui marque dans le film, ce serait plutôt le personnage incarné par Charles Vanel (formidable, comme d’habitude) et son entourage. Plus globalement, le point fort de ‘’Sept morts sur ordonnance’’ est son scénario, signé Georges Conchon (d’après son roman éponyme). Il présente sans aucune concession le milieu médical et toutes les magouilles qui s’y passent. On a déjà eu au cinéma des descriptions très fouillées (et parfois très noires) sur tel ou tel corps de métier. Mais l’impact est d’autant plus fort qu’il s’agit ici d’un milieu censé sauver des vies. Voir ainsi un empire médical dont l’unique intérêt est de faire des profits fait froid dans le dos. La figure incarnée par Vanel vaut à elle seule de voir le film : dès le début, le ton est donné, pour la famille Brézé, la médecine est un business. Et comme tout bon business, il s’agit de mener la vie dure à la concurrence. ‘’Sept mort sur ordonnance’’décrit une quasi-mafia qui cherche en se drapant dans la légalité à mettre à l’écart toute personne qui pourrait lui faire de l’ombre. Certains codes du film de mafieux sont d’ailleurs repris. On pense par exemple à la séquence d’ouverture où les différents membres du clan prennent simultanément leur voiture (très chic) pour se réunir chez le patriarche et faire les comptes. Ou encore au harcèlement que va subir Losseray. Le film est pertinent dès qu’il aborde cette obsession. « Tout contrôler, du plus gros au plus petit » pourrait être la devise de Brézé. ‘’Sept mort sur ordonnance’’ décrit donc une machine qui dévore et broie tout ce qui pourrait gêner. Le moindre petit grain de sable doit être balayé.
Mais en soit, ce monstre dévorant tout sur son passage n’est pas l’originalité du film. Manifestement le metteur en scène et son scénariste voulaient représenter ce clan sur plusieurs générations. Représenter Brézé et les siens sur différentes temporalités renforcent l’impression inquiétante imposé par ce monde tentaculaire. Le film gagne en ampleur grâce aux innombrables sauts dans le temps : il permet de prendre conscience du mal qui se tapie spoiler: sur un terrain de tennis . Un mal éternel qui semble sévir et commettre ses méfaits depuis un temps lointain (spoiler: si le film se passe à 10 ans d’intervalle, il est révélé que Brézé était maire pendant l’Occupation : information supplémentaire pour dévoiler le pouvoir et l’influence qui semble sans limite de cet homme ). La dénonciation est appuyé par les victimes de Brézé : Losseray et Berg. Les deux hommes sont radicalement différents. Losseray est un chirurgien comme les autres, humble et discret. Berg est quant à lui l’un des meilleurs chirurgiens qui soit : en résulte une personnalité haute en couleur, vaniteuse… Deux profils différents spoiler: et pourtant deux destins similaires . On en arrive au coeur du film. Peu importe son caractère ou son tempérament, l’individu finit toujours broyé et détruit par le système (mot certes très vague mais valide malgré tout). Implacable, Brézé ne fait pas de distinguo entre les deux hommes. A partir du moment où Losseray et Berg refusaient les compromis, leur destin était scellé. Rien ne saurait entacher le pouvoir et les privilèges de cette élite médicale. Le scénario (de par les sauts dans le temps et les profils bien distincts de Losseray et Berg) est donc un sans-faute.
On ne peut hélas pas en dire autant de la réalisation de Jacques Rouffio. Ce dernier est assez maladroit et démonstratif (encore plus que le scénario). Plus exactement, le film ne semble pas savoir sur quel pied danser. Tantôt, il se présente sous un jour sobre, à la Chabrol, tantôt le film est assez ampoulé. Plusieurs effets de manche sont assez grossiers et une scène notamment est extrêmement complaisante (spoiler: dans un film de cette nature-là où les choses sont en grande partie dissimulées, était-ce vraiment nécessaire de montrer le massacre sanglant de la famille Berg et même pire de filmer les trous béants et les corps? ). Cette réalisation pourrait éventuellement se justifier dans la mesure où elle cherche au mieux à s’adapter aux comportements des deux héros interprétés par Piccoli et Depardieu : tantôt simple comme le premier, tantôt plus sophistiqué comme le second. Toujours est-il qu’il est regrettable que Rouffio soit par moment vraiment balourd et par moment assez impersonnel. Au fond, ‘’Sept mort sur ordonnance’’ (comme dit en début de critique) ne révèle pas Rouffio en tant que grand réalisateur, mais seulement en tant qu’admirateur du cinéma de Chabrol. Tel est la limite de ce film qui par ailleurs brille par sa distribution (et pour l’époque, voir Vanel donner une leçon à tous ces ‘’jeunots’’ devait être assez délicieux).
J'irai à contre-courant pour ce film, pour diverses raisons. Tout d'abord je déteste toutes les histoires de docteurs, d'hôpitaux, de médecines, d'opérations chirurgicales (a part dans les films d'horreur) etc...je trouve ça déprimant. J'ai été attiré par le titre, mais cette histoire dramatique, je l'admets, est ennuyeuse au possible (bien que remarquablement bien interprétée). Un Piccoli pas trop mauvais, car n'oublions pas qu'a cette époque l'acteur jouait dans des navets italiens genre La Grande Bouffe ou les films soporifiques de Claude Sautet. 41 minutes (et sur deux jours !) voilà combien j'ai tenu. À voir seulement si l'on aime le cinéma traitant de ce genre de sujet, moi je ne peux supporter cette catégorie de chronique que si c'est traité sur la forme d'humoristique. (ceci est une critique personnelle et non un jugement sur la qualité de cette oeuvre).
Une démonstration rigoureuse et quasi implacable sur le harcèlement moral et psychologique, dominée par un trio d'acteurs à différents stades de leur carrière mais tous aussi éblouissants de justesse: de Charles Vanel à Gérard Depardieu en passant par Michel Piccoli, cette peinture d'un drame sordide causé par la malveillance et la cupidité est rehaussée par ses interprètes, et par une mise en scène chirurgicale (c'est le cas de le dire) qui alterne et mélange passé et présent avec une belle habileté. Un drame aussi chabrolien que cruel.
Avis personnel. Michel Piccoli/Dr Losseray et Charles Vanel/Professeur Brézé collent parfaitement à leur rôle, l'un d'excellent chirurgien intègre aux idées sociales, l'autre de vieux dinosaure chirurgien chef de clan autoritaire. Marina Vlady/Mme Losseray est parfaite en jolie épouse aimante et Jane Birkin est bien dans son registre en épouse un peu fofolle du géant de ce film terriblement froid et dur: Gérard Depardieu/Dr Berg. A 27 ans, un peu vieilli grâce à la moustache, Gérard Depardieu arrive à donner une dimension impressionnante à son personnage de jeune chirurgien (le "meilleur"!), dominant de la tête et des épaules tout le monde sur son passage, et surtout son vieux patron aussi intrigant que cauteleux. Gérard Depardieu, particularité du film, dès le début, n'apparaît jamais que dans des flashbacks qui constituent les séquences les plus fascinantes. La réalisation, fort claire et dépouillée, ne cherche jamais à nous subjuguer par de grands effets de caméra ou de cadrages. Sur un rythme continu et inexorable, c'est surtout le climat du film qui nous plonge dans ce qui ressemble à une enquête, à un compte-rendu illustré par des images, souvent rigoureuses, au service d'une intensité dramatique qui croît sans discontinuer jusqu'au bout. Il paraît que tout cela est basé sur des faits réels. C'est assez terrifiant, et "Sept morts sur ordonnance" est à ce titre un film terrifiant.
Issu de la filière classique de l'assistanat qu'il pratique tout au long de 18 films (Delannoy, Franju, Verneuil, Grangier) et pendant 14 années, Jacques Rouffio livre son premier film en qualité de réalisateur en 1965 avec "L'horizon". L'écrivain Georges Conchon avec lequel Rouffio entame une relation fructueuse (quatre films en commun) lui propose l'adaptation d'un de ses romans qui traite du sujet encore tabou de la révolte des soldats de la Grande Guerre contre leur commandement (en 1917). Cela vaudra à Rouffio dix ans de purgatoire avant de pouvoir revenir derrière la caméra avec un sujet cette fois-ci inspiré d'un fait divers tragique survenu à Reims qui avait vu deux médecins se suicider en supprimant leur famille à 17 ans d'intervalle après avoir subi les pressions et chantage du mandarin local, directeur d'une clinique privée et véritable potentat local autrefois maire de la ville sous l'Occupation. Le sujet peut certes donner lieu à polémiques mais il n'a pas la portée symbolique et surtout nationale de "L'horizon". Si le sujet consiste avant tout à la mise en parallèle de deux tempéraments et trajectoires opposées qui finissent par aboutir à la même issue tragique, il est aussi l'occasion pour les deux compères de dénoncer le dévoiement du serment d'Hippocrate pour servir la soif de pouvoir d'un chef de clan particulièrement amoral et masquer l'incompétence de sa tribu (ses quatre fils ou gendres sont également médecins dans la même clinique). Par le procédé adroitement utilisé du flash-back, Rouffio et Conchon parviennent sans coup férir à leur fin en instillant un climat d'angoisse diffuse parfaitement rendu par la partition musicale de Philippe Sarde et la complémentarité de jeu entre le doyen Charles Vanel comme toujours parfait en salaud intégral, Michel Piccoli rongé par le doute et un Gérard Depardieu moustachu qui apporte toute la gouaille et la violence qu'il portait encore en lui à cette période de sa carrière. Formidable directeur d'acteurs, Jacques Rouffio montera encore d'un cran dans la provocation deux ans plus tard avec "Le sucre" où il donnera cette fois avec son complice Georges Conchon dans la truculence la plus réjouissante accompagné encore une fois par Gérard Depardieu et Michel Piccoli qui n'auront aucune difficulté à offrir une autre facette de leur talent. "Sept morts sur ordonnances" un peu oublié aujourd'hui est à redécouvrir pour se rappeler le talent d'un réalisateur parcimonieux n'ayant jamais fait aucune concession à la facilité mais aussi apprécier la prestation du grand Michel Auclair dans un rôle dont l'ambiguité malsaine fait froid dans le dos.
septiemeartetdemi.com - Tiré d'une histoire vraie, ce film a fait l'objet d'une enquête en règle de la part de son scénariste. Il donne du coup dans un réalisme frappant et morbide, et pas seulement du fait que son thème est la médecine ; la première scène de Depardieu y est un triple homicide d'une violence inouïe, et qui, sans faire vraie, peut choquer, ne serait-ce que parce que des enfants font les morts.
C'est un extrait de l'ambiance globale, un fait divers cinématographié qui ne s'adresse pas aux hospitophobes, mais qui manie plutôt bien les trucages simplistes servant à simuler la chirurgie, et surtout très bien une atmosphère oppressante constante sur les praticiens victimes du harcèlement qui est au cœur de l'intrigue. En cela, le jeu de Michel Piccoli et Charles Vanel aide beaucoup. C'est très convaincant et assez peu revendicatif, on peut donc dire que c'est un bon film inspiré de faits réels.
Un fait divers atroce, un regard lucide sur les querelles de notables, des acteurs formidables qui se donnent à fond. Alors qu'est ce qui ne va pas ? La déstructuration du récit est mal maîtrisée, certaines scènes sont trop courtes, d'autres trop longues et d'autres inutiles, le personnage joué par Depardieu est peu crédible (c'est le moins que l'on puisse dire) et surtout on a du mal à se sentir concernés par ces personnages dont les réactions sont parfois déconcertantes
Adapté d'un fait divers qui fait froid dans le dos, "Sept morts sur ordonnance" n'est pas le film le plus connu de Jacques Rouffio pour rien : c'est une œuvre assez glaçante et presque brutale où l'on y voit un homme tuer sa femme et ses enfants dès les premières minutes du film. Cet homme, c'est le docteur Berg, médecin anticonformiste et atypique ayant œuvré dans la clinique d'une ville de province des années plus tôt. C'est désormais le docteur Losseray qui occupe sa place et celui-ci ne va pas tarder à découvrir que derrière l'abominable acte du docteur Berg se cache la volonté d'un vieux professeur dirigeant la clinique, refusant de voir son autorité mise en danger par des hommes refusant tout compromis... N'hésitant pas à alimenter la ville en rumeurs et à coller de la pression sur Losseray, le vieux professeur tente de le faire craquer comme il a fait craquer Berg. Avec sa violence et son approche, le film ne pourrait plus être produit aujourd'hui, se montrant tout autant sans compromis que ses personnages de médecins différents mais similaires dans leur refus de l'autorité d'un vieillard engoncé dans son confort. Chronique de la pression du milieu de la médecine qu'on ne connaissait pas forcément, description d'un milieu provincial coincé dans ses habitudes, "Sept morts sur ordonnance" n'a pas peur de la violence et encore moins du politiquement incorrect. Porté par des acteurs en grande forme (Michel Piccoli, Gérard Depardieu, Michel Auclair, Charles Vanel, Marina Vlady et Jane Birkin), le film glace le sang et prouve la capacité que le cinéma français avait dans les années 70 à capter ce qui dérange pour mieux le raconter.
D’un fait divers, Jacques Rouffio tire un film qui fait froid dans le dos. Une ville de province, un vieux directeur de clinique privée souhaitant conserver le leadership communale sur les soins hospitaliers va harceler deux chirurgiens pouvant lui faire de l’ombre jusqu’au drame… 2 drames à 15 ans d’intervalle touchant deux chirurgiens pourtant radicalement différents mais si dangereux pour le chiffre d’affaire de la clinique privée. Glaçant, une des premières scènes est d’une violence sèche. Pas de suspense dans ce film dans lequel Rouffio monte en parallèle à 15 ans de distance le sort de ces deux chirurgiens. L’issue est connue d’avance et le titre annonce même le drame final. Peu importe, l’intérêt du film n’est pas là. C’est un film dénonciation comme les 70’s en France en a produit un grand nombre ; genre dont Costa-Gavras a été le fer de lance. Que dénonce Rouffio ici : la corruption dans le monde médical, la primauté de l’intérêt des cliniques sur l’intérêt des patients, le cynisme d’une médecine commerciale, l’élimination brutale de la concurrence, le clientélisme, le harcèlement professionnel (et çà c’est assez novateur),… Sur les rails de Costa-Gavras mais aussi sur ceux de Boisset et Chabrol pour la critique acerbe que livre Rouffio sur la bourgeoisie provinciale. Donc un vrai condensé d’un cinéma français des 70’s dans ce film. Et puis le génie de Depardieu éclabousse le film ; il relègue au rang de second rôle Vanel et Piccoli pourtant d’une finesse incroyable. Un film modeste et discret mais terriblement efficace. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr