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Eowyn Cwper
121 abonnés
2 039 critiques
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3,5
Publiée le 25 janvier 2018
septiemeartetdemi.com - Tiré d'une histoire vraie, ce film a fait l'objet d'une enquête en règle de la part de son scénariste. Il donne du coup dans un réalisme frappant et morbide, et pas seulement du fait que son thème est la médecine ; la première scène de Depardieu y est un triple homicide d'une violence inouïe, et qui, sans faire vraie, peut choquer, ne serait-ce que parce que des enfants font les morts.
C'est un extrait de l'ambiance globale, un fait divers cinématographié qui ne s'adresse pas aux hospitophobes, mais qui manie plutôt bien les trucages simplistes servant à simuler la chirurgie, et surtout très bien une atmosphère oppressante constante sur les praticiens victimes du harcèlement qui est au cœur de l'intrigue. En cela, le jeu de Michel Piccoli et Charles Vanel aide beaucoup. C'est très convaincant et assez peu revendicatif, on peut donc dire que c'est un bon film inspiré de faits réels.
Peut connu , ce film mérite pourtant une reconnaissance beaucoup plus grande . Autour de grands acteurs , se joue un jeu de massacre épouvantable , ou la calomnie règne sans partage pouvant rappeler certains des meilleurs chabrol . Un film dérangeant et particulièrement réussi.
C'est un plaisir de voir et revoir ce film du milieu des années 70, un thriller à la française qui fonctionne bien. On y retrouve Michel Piccoli, Gérard Depardieu en jeune premier ou presque, et une très belle Marina Vlady. Ça ressemble à du Chabrol car le film décrit une certaine bourgeoisie provinciale dans le secteur médical. Le fait divers sur lequel s'appuie l'histoire est accablant mais est surement le résultat de toutes ces combines politico-économiques qui sont suggérées pendant le film. Le film est intense avec d'important flash-back qui donne au film plus de profondeur sans troubler le spectateur qui ne sent pas perdu. A recommander.
Un film qui se regarde bien, sans être franchement exceptionnel. La très bonne distribution de ce film le tire vers le haut, mais l'histoire en elle-même perd très vite de son intérêt et rend le tout légèrement ennuyant. Décevant...
Le cinéma est avant tout un art de l’image. Visiblement, cette caractéristique pourtant évidente semble avoir été oubliée par Jacques Rouffio dans 7 morts sur ordonnances. En effet, malgré un casting constitué d’une pléiade de grands comédiens, le cinéaste signe un film mou (aspect renforcé par l’utilisation très réduite de la musique) et visuellement plat. Alors que le sujet et l’originalité de la structure dramatique aurait pu permettre un récit fort (qui plus est tiré d’une histoire vraie), on s’ennuie rapidement devant le résultat. Une vraie déception.
Dans une ville de province, à dix ans d'intervalle, deux chirurgiens confirmés vont connaître le même sort : ils vont être victimes de rumeurs, de dépréciations et de basses manœuvres lesquelles vont les conduire à une issue qui ne peut être que tragique. « 7 morts sur ordonnance », réalisé par Jacques Rouffio suit donc un chirurgien loyal et refusant de se soumettre aux compromis victime d'un accident cardique et qui à la suite de cet accident va subir les pressions d'un vieux professeur détestable (joué par le grand Charles Vanel) dirigeant d'une clinique voulant rester « maître » et refusant de voir son « empire » s'effriter. Dés le début, on connaît l'issue. L'entêtement du personnage joué par Michel Piccoli ne peut avoir que de lourdes conséquences. Intrinsèquement parlant, le film de Rouffio n'est pas spécialement intéressant. L'histoire n'est pas des plus captivantes et le rythme et tout de même assez faiblard. Mais deux choses font passer la pilule : la première, c'est que l'ensemble dégage une cruauté à laquelle le personnage principal ne peut échapper. Et la deuxième, c'est que Rouffio, même s'il réalise tout ça sans le moindre génie sait comment il veut mener sa barque et surtout il sait où il veut l'amener. Son récit n'est pas très emballant, mais il est bien construit. Et je termine d'une manière un peu chauvine. Etant Auvergnat, je ne suis pas resté insensible au fait que le film se déroule à Clermont-Ferrand. Certes, ça n'a jamais été une belle ville, et ne le sera jamais, mais tant pis, je l'aime bien quand même.
Le cinéaste construit à partir de ce fait-divers une mise en scène astucieuse: le spectateur est vraiment pris en tenaille entre ces deux histoires qui convergent toutes deux vers la vérité mais qui se passent à 10 ans d'intervalle !!! Le drame est terrible et le suspense assez bien porté à cause du patriarche sans pitié. Film tendu et dense.
A mon avis un scénario un peu faible peut être enjolivé par un grand réalisateur par contre si on donne une bonne histoire à un réalisateur qui la mettra en scène sans inspiration alors au mieux on a juste un film correct ce qui est le cas de Sept morts sur ordonnance. L'histoire de Sept morts sur ordonnance est intéressante, une clinique privée d'une ville de province formée d'un clan familial ne supporte pas que d'autres médecins plus compétents travaillent ailleurs ou si travaillent pour eux soit trop indépendants ; la narration du film qui saute entre le passé d'un médecin brillant joué par Gérard Depardieu et le présent d'un médecin joué par Michel Piccoli aurait pu être astucieuse mais Jacques Rouffio n'est pas Yves Boisset ni Claude Chabrol et ne parvient jamais vraiment à rendre son film captivant à suivre. Sans vous racontez la fin je peux dire qu'elle n'est pas très logique car on ne sent jamais la pression qui a amené le docteur interprété par Piccoli à finir ainsi. Dommage car Sept morts sur ordonnance aurait pu être excellent.
Une démonstration rigoureuse et quasi implacable sur le harcèlement moral et psychologique, dominée par un trio d'acteurs à différents stades de leur carrière mais tous aussi éblouissants de justesse: de Charles Vanel à Gérard Depardieu en passant par Michel Piccoli, cette peinture d'un drame sordide causé par la malveillance et la cupidité est rehaussée par ses interprètes, et par une mise en scène chirurgicale (c'est le cas de le dire) qui alterne et mélange passé et présent avec une belle habileté. Un drame aussi chabrolien que cruel.
La qualité du jeu des acteurs est le point fort du film, L'histoire est aussi assez révélatrice du fonctionnement en vase clos du monde médical d'une époque pas si lointaine.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 4 juin 2021
Sept morts sur ordonnance est apparemment basé sur des événements réels mais il n'offre absolument aucun éclairage sur ceux-ci. Malgré tous les allers retours prétentieux et confus dans le temps ils restent aussi inexplicable à la fin qu'au début. Le film tente d'ériger une sorte de puissant médecin mafieux figure comme une maléfique responsable indirect des tragédies mais il apparaît au contraire comme une personne très sensée. Il savait que quelque chose n'allait pas avec le chirurgien qui refuse de reconnaître ses propres problèmes médicaux (Piccoli) et avec l'autre chirurgien qui est un enfant gâté tricheur et trop grand est un mauvais rôle pour Depardieu. En outre il qui montre graphiquement le meurtre de petits enfants non pas une mais deux fois et il franchit la ligne de l'acceptabilité dans mon esprit Le jeu des acteurs pour ce qu'il vaut est parfois bon et Marina Vlady qui mûrit magnifiquement est belle a regarder...
Un film devenu un classique des années 70 . De bons comédiens et une mise en scène très tendue pour un thriller tiré de faits réels. Michel Piccoli est impeccable dans son rôle de chirurgien. Glaçant.