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Simon Bernard
140 abonnés
549 critiques
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1,0
Publiée le 24 avril 2024
Un tueur à gages est appelé dans une petite ville perdue du Texas, LaRoy, afin de réaliser un contrat. Présent au mauvais endroit au mauvais moment, Ray se retrouve mêlé à cette affaire malgré lui par un quiproquo. D’un caractère naïf, plutôt mou et insipide, Ray réalise grâce à un détective privé que son entourage lui ment et les deux hommes se lancent dans une enquête pour retrouver une Malette d’argent. En salle le 17 avril.
spoiler: "LaRoy" est une implacable déception. L’introduction de l’oeuvre m’a rendu plein d’espoirs. On y comprend rapidement qu’il ne faut pas se fier aux apparences et j’ai eu des étoiles dans les yeux en retrouvant des mécanismes propres à l’univers de “Fargo”. Et puis patatra. l’intrigue qui se dessine devant nos yeux est d’une bêtise affligeante, il n’y a aucun suspense, les événements s’enchainent mollement, encéphalogramme plat. Les personnages sont de véritables clichés du genre, qui réalisent l’exploit d’être à la fois inspides et peu crédibles par leurs choix et leur naïveté. Un film digne d’un mauvais roman de gare.
L'humour noir est un pur régal lorsqu'il est bien maîtrisé, et c'est le cas avec LaRoy. Le réalisateur Shane Atkinson le gère à la perfection en distillant avec subtilité de la comédie avec pour base un polar. Un tueur à gages, un mari trompé, un détective privé raté, tant d'élément pour donner une histoire improbable. Si les grandes lignes sont plutôt sérieuses, c'est le déroulé qui part en vrille. Les personnages sont soient des loosers, soit incontrôlable. John Magaro, Steve Zahn et Dylan Baker se démarquent incontestablement. Résultat, rien ne se passe jamais comme prévu. Le scénario est donc assez imprévisible. Pendant ce temps, on s'amuse des situations incongrues qui sèment la mort au passage. Petite cerise sur le gâteau, on ira même jusqu'à s'attacher aux deux protagonistes au centre de l'enquête.
Encouragé par le bouche à oreilles très favorable, je suis allé voir ce film et je n’ai vraiment pas été déçu. J’ai passé un excellent moment devant cette comédie noire aux accents loufoques, avec des personnages sortis droit d’un film des frères Coen, qui enchaînent les situations cocasses et s’enfoncent dans l’absurde. Un vrai bon moment qui fait du bien, dans la lourdeur du quotidien.
Quand une personne se trompe de personne pour lui commandité une exécution. Cela entraîne les événements avec effets dominos. J'ai bien apprécié le déroulement du film. Les personnages étaient bien écrits et intéressantes et deux se démarque du casting. C'est un thriller avec de l'humour qui mets à rude épreuve l'amitié et la confiance. C'est une sorte de jeu de piste de celui qui trouvera en premier l'objectif commun qu'ils ont indirectement.
Une ancienne gloire de beauté, un détective privé au rabais, un tueur à gages glaçant, un concessionnaire auto indélicat,, etc.Toute une galerie de personnages qui vont se croiser et changer la vie insipide de Ray. L'histoire est bien menée et on sourit devant les tribulations de cet homme simple qui n'a pas une grande estime de lui qui va se retrouver dans une affaire qui le dépasse. On pense évidemment aux frères Cohen et ce film mérite son prix au festival de Deauville. Un réalisateur à suivre. 15/20
Ça a tout d'un film des frères Coen, un polar américain comme on les aime, avec un bon scénario, des gueules d'acteur et un peu d'humour. Film à découvrir même si on atteint pas encore le niveau des frères Coen notamment en matière d'humour noir, néanmoins ça reste un excellent film où l'histoire est tortueuse à souhait avec un vrai message messianique.
S'il etait Disciple ou simplement influencé par les freres Cohen, ce serait Fargo au Texas jai toujours aimé les anti-heros, les Loosers magnifiques le film est drôle et émouvant, c'est une bonne Comédie noire
LaRoy est une petite bourgade (imaginaire) du Texas. Ray, loser pathétique qui gère un magasin de bricolage avec son grand frère, un bellâtre coureur de jupons, découvre que sa femme, une ancienne miss, le trompe. De désespoir, il s’apprête à se suicider quand une succession de quiproquos le met sur la route d’un tueur à gages venu remplir un contrat et empocher un magot.
Plane sur "LaRoy" l’ombre des frères Coen, et plus encore celle de "Fargo" dont il reproduit le schéma, sinon le climat. Même personnages de sympathiques nobody, mêmes successions improbables d’événements inattendus, même déchaînement de violence dans un patelin sans histoires…. Chaque acteur de "LaRoy" ressemble à un autre, plus connu : John Magaro, le héros, à Steve Buscemi, Steve Zahn, le détective privé coiffé de son Stetson, à Woody Harrelson, Dylan Baker, le tueur à gages méthodique à William H. Macy et Matthew Del Negro à Matt Dillon ou à Matthew McConaughey.
Impression de déjà vu ? Certes. Mais cela n’a pas suffi à entamer mon plaisir. Car LaRoy est fichtrement bien troussé. Son scénario contient juste ce qu’il faut de rebondissements pour retenir l’attention pendant ses presque deux heures. Et son ton est toujours juste, qui ne se prend jamais au sérieux sans pour autant sombrer dans la bouffonnerie.
Je ne suis pas sûr que ce film me laissera une marque mémorable. Mais la qualité d’un film dépend-elle de la marque qu’il laisse ? J’aurai passé un bon moment devant "LaRoy" – un argument que je récuse régulièrement quand on me l’oppose – et, pour une fois, je trouve cet argument-là parfaitement recevable.
Un thriller au scénario bien ficelé et à l’humour subtil. On peut simplement lui reprocher un manque de rythme par moment qui fait que l’on se détache un peu mais sans conséquence sur la qualité globale.
Avec 3 prix à Deauville ce thriller décalé a l’humour noir est aussi une comédie complètement absurde et burlesque. A voir absolument. Une vraie mise en scène de l’Amerique lointaine.
C’est un premier long métrage réussi pour Shane Atkinson ! Cette comédie policière inspirée du cinéma américain des années 80 dépeint le Texas d’un autre temps. L’humour très fin se marie avec le drame de façon très équilibré, le tout accompagné par une réalisation brillamment aboutie. L’intrigue est poussé au maximum, ce qui n’est pas totalement évident au début