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Boby 53
14 abonnés
191 critiques
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3,5
Publiée le 7 mai 2024
Qui a vu "Fargo" ne pourra que retrouver des similitudes avec cette oeuvre iconoclaste, drôle et sans fards où un certain nombre de loosers nous entraînent dans une suite de quiproquos sans fins! Pas de happy end hollywoodien et c'est tant mieux, on jubile et on en sort tout ragaillardi !
Ray s’apprête à mettre fin à ses jours après avoir appris que sa femme le trompe. Jusqu’au moment où un inconnu fait irruption et le confond avec un tueur à gage qu’il a engagé…
Des personnages haut en couleur, des loosers sympathiques perdus au beau milieu du Texas, au coeur d’une histoire qui ne cesse de prendre des proportions abracadabrantesques, où il est question de tromperies, chantages et meurtres.
Nul doute que pour son premier long-métrage, Shane Atkinson s’est (fortement) inspiré du cinéma des frères Coen, car Fargo (1996) n‘est jamais bien loin. Certes, ce n’est pas désagréable à voir, c’est absurde et parfois grotesque et le casting y est pour beaucoup, mais au final, LaRoy (2024) ne parviendra jamais à marquer les esprits et s’oubliera aussitôt.
Trop de rebondissements qui ne sont là que pour nous maintenir en haleine pendant 2 longues heures et côté scénario, il y a un air de déjà vu qui colle au film sans discontinuer, dommage.
Très bon western moderne. Tous les ingrédients y sont. Désert, poussière, guns, gens peu recommandables. Une atmosphère tendue et des personnages hauts en couleurs. Et une musique country très adéquate.
LaRoy revêt l'apparence d'un polar, pour en fait nous raconter des histoires d'amitié, d'amour et de fraternité bancales, sur fond de chapeaux de cow-boys et d’accent texan, « always on the road ». Le film, par son humour noir, et par ses personnages un peu paumés qui se retrouvent embarqués malgré eux dans des affaires sanglantes, rappelle Fargo. Certains moments s’accommodent bien du réalisme, ce qui n’est pas dérangeant quand on se laisse porter par le ton comique ou par le côté « western Lucky Luke ». Certains pourront le trouver convenu, mais le film reste touchant et esthétique. À voir 👍🏻.
Une très bonne comédie noire dans la lignée des réalisations des frères Cohen. Les personnages sont drôle, l'intrigue convenue mais très agréable à regarder. N'hésitez pas.
En voilà une belle claque cinématographique ! Un excellent premier film pour Shane Atkinson avec LaRoy (Grand prix, Prix de la Critique et Prix du public au Festival du cinéma américain de Deauville 2023). L'inspiration du cinéma des frères Coen se fait ressentir dans ce thriller policier sur fond de comédie noire. On suit Ray, un homme plutôt réservé et mélancolique qui voit sa vie chamboulée lorsqu'il apprend que sa femme le trompe. Tentant de mettre fin à ses jours, il se retrouve malencontreusement entraîner dans une histoire qui va mettre son honneur en jeu. J'ai été très surpris de découvrir ce petit bijou de cinéma sans en avoir entendu parler avant sa sortie. Je suis déjà impatient de suivre le parcours de ce grand cinéaste en devenir !
Shane atkinson que l'on peut surnommer le 3 eme frère Coen, surtout après avoir visionné ce film qui s inspire énormément des films des 2 frères les plus célèbres,on retrouve des atmosphère, des décors similaires à nous country for old mentale,ou bien une certaine truculence q la burn alter reading. Comme tout petit frère il a encore du chemin à faire pour égaler ses aînés, Laroy est certes prometteur avec beaucoup de maladresse. L action se passe dans un bled paumé ( j ai un doute si c est au texas) ou ray un peu falot et insignifiant découvre par l entremise d un détective privé assez médiocre et un peufouque sous épouse le trompe et lui indique le motel pour la confronde. Dévasté, un soir il campe devant l hotel, prêt à se suicider, lorsqu'il un homme surgit dans sa voiture et lui donne de l argent avec une cible à supprimer. Rat surpris et intrigue, va tout de même tenter de comprendre ce quiproquo qui va entraîner des événements néfastes dans cette petite ville. Un film drôle et violent ou pour ma part je n ai pas adhéré au personnage de ray que je trouve pas très intéressant et donc je m y suis pas attaché du tout ou il n a aucune marge de manoeuvres sauf de souffrir et du mal à le caractérisée en terme de psychologie.
Fantasia chez les ploucs au Texas. Nous aimons cette Amérique. déjantée et pauvre. Une équipe de Pieds-Nickelés, tourne autour d’une mallette, remplie de dollars. L’absence de testostérone chez ces messieurs tranche avec les films de Clint Eastwood. Les personnages féminins sont caricaturés à l’ancienne. On rigole sans honte puisque c’est du deuxième degré. Cependant, le scénario est fort bien fait. On ne s’ennuie pas le suspense règne et les acteurs font un super travail.
LaRoy est un petit film amusant, qui permet de passer un très bon moment. Le tout se déploie sur le chemin balisé par les frères Coen depuis 30 ans. C'est bien exécuté et le scénario réserve quantité de surprises. Mais tout cela n'est pas très nouveau et n'est pas assez original pour rester à long terme dans les mémoires. Les personnages désaxés de Burn after reading ou la violence plus âpre de Blue Ruin sont d'une portée plus grande et donc plus durable dans nos souvenirs. Cela reste un bon film et donc un amusant moment à passer en salle.
Ce sympathique film m’a rappelé l’univers des frères Coen ( pour les losers remarquables ) et aussi celui de Quentin Tarentino ( pour l’hémoglobine ) Les acteurs nous sont familiers car souvent seconds rôles des écrans petits et grands et ils sont tous excellents. Les méchants sont méchants et les idiots sont naïfs à souhait. Un très bon moment qui arrache de nombreux sourires voire de rires. Précipitez-vous pour passer de bonnes minutes cinématographiques.
J'ai l'impression que ce film n'a pas une grande exposition : peu de critiques, sortie dans un petit nombre de salles... C'est pourtant le film du moment à voir. Cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie d'une salle avec un tel sentiment d'enthousiasme. C'est une excellente comédie, doublé d'un excellent polar. L'action se passe dans un bled paumé du Texas (titre original :Where The F*** Is Laroy?). A la suite d'un quiproquo, un loser dépressif est pris pour un tueur à gage, et comme il est à la recherche d'argent, il est bien tenté d'endosser ce rôle. Les péripéties vont alors s'enchaîner. Ne vous laissez pas rebuter par le fait que ni le réalisateur, ni les acteurs ne soient connus. La mise en scène est terriblement efficace et les comédiens tous convaincants (mention spéciale à Steve Zahn, aperçu dans Treme, dans le rôle d'un privé que vous auriez pas envie d'embaucher). On peut certes penser à la veine comique des frères Cohen, avec ces personnages outrés, mais je pense qu'il y a plus de subtilité dans Laroy. Personnellement cela me rappelle la découverte des premiers films policiers de John Dahl (réalisateur bien oublié aujourd'hui mais qu'il serait bon de re-découvrir), moins drôle, mais dans lesquels, de la même façon, la situation dérapait dans des petites bourgades américaines. Ne manquez pas ce film, parlez-en, partagez votre plaisir... Ce fim mérite vraiment de rencontrer son public.
Effectivement, nous sommes dans l'univers des frères Coen, entre Fargo et Burn after reading, avec une belle galerie de personnages qui ont tout raté ou presque et qui se prennent les pieds dans le tapis. Une autre Amérique en quelques sortes.
Quelque part dans l'Amérique profonde, des individus ordinaires, pas très fût-fût, tentent de survivre. Certains croient encore en leurs rêves. D'autres ont vu les leurs se fracasser sur la réalité. Une valise pleine de billets pourrait changer la donne.
Mais, avant d'en arriver là, on nous fait découvrir la petite vie de merde de Ray. Celui-ci est un type sympa, un peu terne, un peu soumis, mais serviable et très amoureux de sa femme. Le problème est que celle-ci ne le lui rend pas. Pour tenter de la reconquérir, Ray croit pouvoir financer l'ouverture du salon d'esthétique dont rêve son épouse.
Ses rêves vont croiser les aspirations plus matérialistes de certains de ses contemporains : son frère, un garagiste, un avocat, un apprenti-détective, une michetonneuse... et un redoutable tueur.
Cela débouche sur une série de péripéties, assez improbables, parfois réjouissantes, parfois sanglantes.
J'ajoute que la musique est chouette et que les paysages du Sud (Texas, Arizona) sont superbes.
C'est une petite pépite à ne pas rater, si l'occasion se présente.
On aura donc eu un double-programme Coen au mois d'avril. Drive Away Dolls réalisé par la moitié de la fratrie (Etan), et LaRoy qui s'inscrit dans le sillage d'un Fargo et Sang pour sang. Même région, même personnages de losers sympathiques, même goût pour l'humour noir et les quiproquos sanglants ; le film de Shane Atkinson est une Coennerie. Ou plutôt il en serait une chimiquement pure s'il avait mis la pédale douce sur les invraisemblances qui parsèment un peu trop le chemin de croix de Ray (John Magaro, nickel). Atkinson aurait pu contourner le problème dans un cadre un peu moins réaliste. Le long-métrage a également du mal à trouver son rythme, et ce malgré les rebondissements farfelus et l'énergie d'un Steve Zahn en détective à Stetson ridicule. C'est son duo avec le malchanceux Ray qui donne les meilleurs passages à LaRoy (par exemple, un interrogatoire un brin sauvage). C'est une belle tentative, en partie ratée donc à moitié réussie.