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AMCHI
Comme souvent dans le cinéma de Francis Girod il y a une bonne histoire, un casting prestigieux mais comme résultat un film rarement réussi et c'est le cas avec René la Canne ou il a décidé de s'inspirer d'un livre de Roger Borniche sur un véritable voyou durant la 2nde GM mais Girod a voulu le faire sur le ton de la dérision, de la déconnade et ce n'est pas du tout maîtrisé à l'exemple de Depardieu dans le rôle titre totalement en roue libre.
On est pas loin du ridicule ! Voilà ce que je pense de ce long-métrage réalisé par Francis Girod qui se veut être une adaptation parodique du roman autobiographique du célèbre flic Roger Borniche. Sauf que c'est franchement raté, car l'humour y est carrément très lourd, Gérard Depardieu et Michel Piccoli sont particulièrement agaçants et la réalisation est sans saveur. Seul petit intérêt, il concerne la présence de la jolie Sylvia Kristel dans un rôle sympathique, mais pour le reste il est bien difficile d'y trouver son compte.
Roger Borniche n'aura sans doute pas reconnu son roman dans cette adaptation de Girod et Rouffio. Débutant sous l'Occupation et se poursuivant dans l'immédiate après-guerre, le destin criminel de René la Canne est évoqué sous l'angle du burlesque et de la farce.
En premier lieu, René Bornier, dit la Canne, incarné par Depardieu, loin de l'image réaliste et violente des gangsters de l'ancien policier Borniche, n'est qu'un bouffon proche de la démence .Comme le personnage de Piccoli, un flic de ses amis dont on suit, parallèlement, la carrière opposée. Depardieu et Piccoli en font volontairement des tonnes pour restituer l'exubérance de leur rôle. L'interprétation hystérique des deux comédiens tient le plus souvent de la grimace et de l'onomatopée...sans pour autant initier la moindre scène amusante. La démarche des auteurs est beaucoup moins parodique qu'elle n'est grossièrement caricaturale dans un exercice de style aussi inattendu qu'insignifiant. Le récit est elliptique et confus jusqu'à l'incohérence et, en définitive, Francis Girod ne nous attache jamais aux personnages, ne nous fait jamais entrer dans leur folie douce.
En premier lieu, René Bornier, dit la Canne, incarné par Depardieu, loin de l'image réaliste et violente des gangsters de l'ancien policier Borniche, n'est qu'un bouffon proche de la démence .Comme le personnage de Piccoli, un flic de ses amis dont on suit, parallèlement, la carrière opposée. Depardieu et Piccoli en font volontairement des tonnes pour restituer l'exubérance de leur rôle. L'interprétation hystérique des deux comédiens tient le plus souvent de la grimace et de l'onomatopée...sans pour autant initier la moindre scène amusante. La démarche des auteurs est beaucoup moins parodique qu'elle n'est grossièrement caricaturale dans un exercice de style aussi inattendu qu'insignifiant. Le récit est elliptique et confus jusqu'à l'incohérence et, en définitive, Francis Girod ne nous attache jamais aux personnages, ne nous fait jamais entrer dans leur folie douce.
septiemeartetdemi.com - René la Canne débute comme une comédie qui se prend à la légère sur un sujet grave, la guerre, laquelle a fini vingt-deux ans avant le tournage. Qui dit rire et mort ensemble, dit humour noir en théorie... mais ici, trou noir en pratique : une succession d'évènements décousus et impossibles à remettre dans leur époque qui va avaler jusqu'à la moindre once d'intérêt qu'on puisse porter à l'œuvre. L'humour est frais, avec le mérite de secouer un peu les mœurs et d'éveiller chez les acteurs des valeurs rocambolesques rarement employées, mais leur performance se cantonne à vouloir copier les uns sur les autres des gesticulations ennuyeuses et vides de sens. Tout ça sur un fond sensible qui, avec la garantie de froisser certains esprits, n'apportera rien à ceux que cela ne choque pas. C'est un film historique raté, une comédie ratée, une parodie ratée, la musique est ratée, l'idée aussi. Éviter.
Cette farce de mauvais goût et sans intrigue suit le destin de trois voyous pendant et après l'occupation nazie de la France. René le Bâton (Gérard Depardieu) est un vulgaire petit escroc. Fernand le Sournois (Michel Piccoli) est un policier corrompu. Krista (Sylvia Kristel) est une maquerelle qui couche avec les deux. Apparemment ce trio est basé sur des personnages réels. On ne peut s'empêcher de se demander si le réalisateur Francis Girod et le coscénariste Jacques Rouffio ont vu dans leur joyeuse amoralité une métaphore de la désintégration morale de la société en temps de guerre. Si tel est leur objectif le film est un échec cuisant. Ses tentatives de comédie noire sont trop grossières et évidentes pour convaincre. Sommes-nous censés hurler de joie lorsque Piccoli mange la grenouille de compagnie de son patron. Il est franchement écœurant de voir la persécution des Juifs par les nazis utilisée comme prétexte à des blagues bon marché et peu drôles. Pour rendre ce film encore pire les deux grands acteurs français Depardieu et Piccoli jouent leur rôle de manière atroce. Kristel est vraiment très belle mais elle n'a pas n'a pas grand-chose à faire mai au moins elle ne se gêne pas pour sur jouer dans son rôle...
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