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Charlotte28
123 abonnés
1 995 critiques
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3,0
Publiée le 11 novembre 2024
Récit initiatique générationnel suivant les codes de son genre, l'intrigue ne réserve guère de surprises ou de réelle profondeur psychologique mais fonctionne grâce à la sincérité des comédiens, à quelques séquences amusantes, emplies de nostalgie (musicale) ou "inspirantes" (celle du cinéma reprise dans la Boum!) ainsi qu'à la justesse d'émois sentimentaux classiques mais crédibles. Sympathique!
Dans le style d'un American graffiti en moins brillant, il y a des passages à vide et la construction de certains personnages est moins aboutie. Sinon dans l'ensemble le film reste plutôt agréable.
Suivant la veine qu'avait lancée George Lucas avec l'excellent "American Graffiti", que n'a fait que renforcer la série "Happy Days", Barry Levinson joue ici sur la nostalgie de l'époque (quasi-)insouciante de la fin des années 50, avec en prime certains des tubes exceptionnelles de cette époque bénie pour la musique, en nous contant la vie d'un groupe d'amis s'apprêtant à entrer officieusement dans l'âge adulte... Plutôt que de raconter classiquement les derniers instants dans un monde et les premiers dans un autre, le réalisateur préfère le faire par tranches de vie, n'ayant que comme fil conducteur les dîners entre les différents protagonistes dans le resto du coin donnant lieu à quelques bons dialogues. Autrement quelques scènes aussi sont mémorables surtout du paquet de pop-corn dans le cinéma ou encore le générique de fin où on entend encore une conversation entre potes. Levinson peut aussi compter sur le talent et le naturel d'une belle distribution, dont quelques futures stars à l'instar de Kevin Bacon, d'Ellen Barkin et bien sûr de Mickey Rourke qui tire même la couverture à lui et écrase les autres de son charisme. Frais, nostalgique et agréable, sans être aussi marquant qu'un "American Graffiti", "Dîner" mérite une petite plongée dans le passé.
13 668 abonnés
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
C'est l'histoire de la dernière annèe scolaire d'une bande de copains dans le Baltimore des annèes 60! "Diner" c'est un portrait d'une gènèration perdue comme les affectionnent les amèricains! Le rèalisateur Barry Levinson èvoque la ville de sa jeunesse dans cette chronique douce-amère merveilleusement interprètèe (Steve Guttenberg, Daniel Stern, Kevin Bacon, Ellen Barkin...), avec surtout en tête le dragueur dèsabusè Mickey Rourke! Cette èvocation du passage à l'âge adulte a remportè en 1982 un succès critique et commercial inattendu, pour un beau film qui dose soigneusement les bouffèes de nostalgie...
Un film de potes assez sympa qui réserve quelques bons moments et pose de vrais problèmes existentiels. Si la mise en scène n'a rien d'exceptionnel, ce sont les acteurs et les dialogues qui font le film et heureusement qu'il sont bons. Pas exceptionnel mais sympa comme je l'ai dit.
Comment ne pas résister à ce très bon film nostalgique et charmant ? Emmené par une troupe de jeunes acteurs talentueux, Barry Levinson filme sa ville de Baltimore à l’aube des années 1960 et nous raconte l’histoire de six jeunes garçons d’une vingtaine d’années et en prises à divers problèmes sur leurs amours, leurs amitiés et tous les problèmes de ce genre que l’on est susceptible de rencontrer à cet âge-là ainsi que la préparation du mariage de l’un d’eux et les doutes qui vont avec. Le titre « Diner » vient du restaurent où ils se retrouvent souvent. C’est surtout filmé sans caricatures ou mièvrerie, c’est un bon et beau récit qu’il nous livre, sur la fin d’une époque. C’est très bien écrit, et notamment les dialogues qui sont excellent et Levinson n’oublie pas quelques touches d’humours qui marchent très bien, à l’image de la scène du pop-corn au cinéma. Les jeunes acteurs sont excellent, que ce soit Kevin Bacon en fils de riche alcoolique, Mickey Rourke en coiffeur/joueur/tombeur ou encore Steve Guttenberg qui est celui qui va se marier et qui doute de lui. Et puis la bande-son nous ramenant dans les années 1950 est géniale et les références sont vraiment bien faite et sympathique (Sinatra…) Un très bon film, humain, subtile, simple parfois touchant et rock’n roll, un film dans lequel on peut se retrouver et sans caricature.
Pour ma part, j'ai trouvé ce film non seulement ennuyeux, mais surtout profondément dégradant envers les femmes. Les dialogues ne sont qu'une suite de propos vulgaires et humiliants — on y parle des femmes comme de simples objets de plaisir, avec des expressions telles que 'nichon', 'se la faire' ou 'baiser'. Les personnages masculins passent leur temps à élaborer des stratagèmes basés sur le mensonge et la manipulation pour obtenir ce qu'ils veulent, comme si c'était normal. On assiste à des paris sur qui réussira à coucher avec qui, et des mises en scène sordides pour prouver leurs 'conquêtes' devant les autres. Certaines scènes frôlent la coercition, voire le viol. Quant aux femmes, elles sont réduites à passer des tests absurdes, comme apprendre par cœur des équipes de football ou des genres musicaux pour prouver qu'elles sont dignes, sinon elles subissent des crises de rage. Elles ne sont jamais vues comme des partenaires égales, seulement comme des trophées à posséder, et il est scandaleux de voir un film glorifier de tels comportements sans remise en question.