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chrischambers86
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2,5
Publiée le 15 janvier 2015
« Avoir les dents longues » est une expression que l'on conserve pour parler d'autrui . « Il a les dents longues » signifiait de manière implicite : il a de l'ambition. "Les dents longues", c'est le titre du film et qui dit tout d'une manière de caractère! C'ètait dèjà un roman de Jacques Robert et c'est devenu en 1952 un long-mètrage grâce à l'acteur du moment : Daniel Gèlin alias Louis Commandeur! Ce dernier joue le premier rôle et signe la rèalisation aussi! Mais qui avait demandè auparavant à Michel Audiard, à Marcel Camus et à Jacques Robert lui même d'en signer l'adaptation! Le couple Daniel Gèlin-Danièle Delorme assure ici la vedette du film qui commence à Lyon dans le milieu de la presse lyonnaise à laquelle Louis Seigner en patron de journal autocrate quelque portè sur le pot lyonnais bien sûr dont il aligne les cadavres après les nuits de labeur! Gèlin, depuis Montpellier, arrive donc à Lyon comme secrètaire du journal et devient vite reporter! il y restera pas et montera à Paris vers des ambitions bien plus hautes encore! Mais comme ceux qui ont vraiment "Les dents longues" et ne les montrent pas, il reste humblement prècautionneux et tenace! La rèalisation est plutôt soignèe et la description du milieu journalistique convaincante! On y voit un Louis de Funès dans un petit rôle d'employè du labo photo et même un Bruno Cremer quasi figurant parmi les rencontres mondaines...
Le seul et unique film du célèbre Gélin en tant que réalisateur et une belle réussite. En couple avec Delorme, aidé de Audiard et Camus entre autres, ce film nous plonge parfaitement dans l'ambiance journalistique d'époque. Une belle histoire pour ce couple mythique du cinéma français.
D’après le roman de Jacques Robert, un thriller journalistique réalisé par Daniel Gelin, également acteur et metteur en scène, accompagné de sa femme Danièle Delorme qui, confrontée à l’arrivisme de son mari, est pour moi l’héroïne du film, par son courage et son authentique honnêteté, et par l’analyse psychologique qui en est faite. Tout cela dans un monde de la presse effervescent et ambitieux, souvent putassier, « dents longues et mémoire courte. » La direction d’acteurs est un peu lourde au début, et Jean Chevrier excellent en rédacteur en chef impétueux. On note aussi une courte apparition de de Funès, et les dialogues de Michel Audiard débutant.
Un excellent film au travers duquel nous pouvons nous immerger dans les coulisses du monde de la presse. Nous sommes surtout témoins des déboires de ce milieu dans lequel la loi du plus fort et les coups bas règnent en maître. Nous y suivons l'évolution du protagoniste Louis Commandeur qui parviendra à trouver sa place dans ce cercle très fermé. Il finira par briller mais cela ne se fera pas sans peine. Nous pouvons noter une très brève apparition de De Funès. Ce film polémique en soi, ne sera pas adapté si vous cherchez un simple moment de détente. Il demande tout de même un peu d'attention.