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Lenalee23
37 abonnés
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3,0
Publiée le 24 janvier 2010
Un grand classique avec une Masina extraordinaire. Fellini montre son talent à nouveau dans ce film magnifique qui vient tout droit de son monde spécifique. Anthony Quinn n'aura pas fait de meilleur film que celui la. Ma note devrait etre 4 etoiles mais si je lui met 4 étoile je ne pourrai pas marquer ma preference dans les divers films de fellini. Du coup si vous regardez mes autres critiques il faudrai partir du fait que 2 etoiles pour ce film sont égales à 4 etoile comparativement aux autres films auxquels j'ai mis 2 étoiles
Impossible d'oublier la performance chaplinesque de Masina dans ce rôle bouleversant de Gelsomina. Film néo-réaliste portant fortement la patte Fellini, La strada n'est peut-être pas un chef d'oeuvre absolu, parfois un peu simpliste, mais le film parle à tous, cru, émouvant, et ce portrait de la misère dans le monde du spectacle reste le meilleur film de Fellini pour ceux qui ont du mal avec le mégalomane italien. Une belle réussite, qu'on revoit toujours avec plaisir.
Magnifique, émouvant, sublime, les qualificatifs élogieux ne manquent pas pour parler de ce superbe film de Fellini. Une jolie histoire toute simple servie par un duo d'acteurs hors du commun. La Strada est un cinéma qui se vit et se ressent plus qu'il ne se commente. Simplement un chef-d'oeuvre.
La Strada c'est l'histoire d'un caillou dans la rue. Gelsomina reste avec Zampano, plutôt que de suivre le funambule. Le funambule lui montre le caillou et elle comprend qu'elle est comme ce petit bout de pierre arrivé là, juste à sa place, et qu'il n'y a pas de meilleure place pour elle qu'avec Zampano, malgré son malheur. Ce n'est pas le Destin qu'elle accepte, mais quelque chose de supérieur, la reconnaissance de l'Ordre du monde.
un film burlesque, poétique, émouvant aux images inoubliables. Fellini est un grand conteur et traite ses personnages entre finesse et satire. Giulietta masina est touchante dans son personnage aux allures chaplinesque et anthony quinn en géant brutal ne montrera son coeur que dans la dernière scène sur la plage. Bouleversant
Pour les fans de Caliméro. Moi le côté "Personne ne m'aime, je ne sers à rien, c'est trop injuste", ça me gonfle. Sans compter que l'histoire est bien linéaire, le scénario pourrait tenir sur une ligne. La musique est pas mal bien sûr, mais de là à ériger ce film au rang de chef-d'œuvre d' l'histoire du cinéma non. Faut pas pousser mémé dans les orties.
Une fresque romanesque sur la vie des artistes de rue, menée par des personnages attachants et/ou révoltants, et par une mise en scène d'une maestria prodigieuse
Qu'on aime ou qu'on déteste, on ne peut que reconnaître le formidable talent de Fellini, talent déjà en oeuvre dans La Strada, film inclus dans la période néoréaliste du cinéaste. Plus modeste dans sa forme, son esthétique et sa narration, La Strada annonce pourtant déjà les grandes vibrations baroques de Huit et demi, Amarcord ou Fellini Roma. Plastiquement superbe (on en attendait pas moins d'un esthète comme Fellini), La Strada possède la force des grandes histoires pathétiques, à savoir celle de la douce et naïve Gelsomina, maltraitée par cette grosse brute de Zampano. Film néoréaliste, hommage au burlesque (les facéties de Gelsomina nous rapellent Chaplin ou Stan Laurel), La Strada montre bien la volonté de Fellini de ne pas s'enfermer dans cette mouvance dont on a fait de lui un peu hâtivement une figure de proue. Car le cinéma de Fellini transcende le réalisme pour s'évader vers un onirisme poétique qui trouve pour allégorie le personnage de l'ange (joué par Richard Basehart, un des futurs Vitelloni). Derrière une intrigue minimaliste se joue le destin de deux personnages on ne peut plus opposés, qui ne peuvent s'adapter l'un à l'autre. Et contrairement à ses confrères Rossellini, De Sica ou Visconti, Fellini recourt pour les premiers rôles à des acteurs professionnels dont Anthony Quinn, qui ne sait pas encore que ce rôle le prédestinera à ne jouer exclusivement que des rôles de brute. Son personnage de macho insensible au malheur de Gelsomina est certes cruel mais magistralement interprété malgré sa méconnaissance totale de l'italien. Quant à Giulietta Masina, toutes les actrices en herbe devraient un jour voir ce film et prendre une leçon de jeu auprès de cette actrice qui joua presque exclusivement sous les ordres de son mari. Film beau et triste à pleurer, La Strada est plus qu'un beau tour de magie : c'est un véritable miracle.
Impossible d'oublier la performance chaplinesque de Masina dans ce rôle bouleversant de Gelsomina. Film néo-réaliste portant fortement la patte Fellini, La strada n'est peut-être pas un chef d'oeuvre absolu, parfois un peu simpliste, mais le film parle à tous, cru, émouvant, et ce portrait de la misère dans le monde du spectacle reste le meilleur film de Fellini pour ceux qui ont du mal avec le mégalomane italien. Une belle réussite, qu'on revoit toujours avec plaisir.
Le plus grand chef d'oeuvre de tous les temps... Je ne sais quoi dire la dessus, tant les mots seraient faibles, vains...
Je n'ai jamais été autant touché au cinéma, ce film est un assemblage des plus grands acteurs de l'époque, Anthonny Quinn, l'envoutante Giuletta Masina, d'une histoire mélodramatique troublante et touchante et du plus grands réalisateur de tous les temps ( quelque fois, n'ayons pas peur des mots ), Fellini,responsable des chefs d'oeuvres tels que Les nuis de Cabiria, Amarcords ou Juliettes des esprits...
Tous ces éléménts contribuent a donner a ce film cet atmosphère si particulière. J'ai mis du temps a voir ce film, considéré comme un des plus grands chefs d'oeuvres de tout les temps, car horripilé par les chefs d'oeuvres en général, et ne les comptant pas en général parmis mes films favoris ( je n'ai aucune honte à dire que je n'ai nullement été touché par Chantons sous la pluie, Rashomon, Raging Bull ou Blow Up et que si ils ont sans doute chacun apportés quelque chose au cinéma, ils ne m'apportent rien a moi aujourd'hui, et comme je concois le cinéma comme un plaisir et non une contrainte, je vais m'arreter la avec les oeuvres de Stanley Donen ou je ne sais quel autre truc mievrerie de bachi bouzouk ! )
Bref revenons a nos moutons La Strada est le plus beau des mélos, je ne saurais expliquer comment, mais le film n'entre jamais dans la facilité et il est toujours profondément nuancé et ambigue ( ca doit etre du a G.Masina dont l'age et le sexe sont difficilement déchiffrables au premier abord ). Certes il y'en a d'autres, Umberto D, Un été violent... etc Mais la Strada est le plus beau et le plus magique, ca ne s'explique pas... Regardez le !
C'est mélancolique, poétique, féérique, onirique, magique. C'est beau. J'en pleure de joie. Tout y est superbe: Giulietta Masina émouvante et clownesque, l'histoire d'amour entre elle et Anthony Quinn, le saltimbanque pathétique, cette musique envoutante, l'atmosphère et les décors du film. On se sent grandi en sortant du film, Fellini nous signe ici un film intelligent mais complètement abordable (je trouve), sans pédanterie.
Film extrêmement moderne avec un jeu d'acteur à couper le souffle : Anthony Quinn et Giulietta Masina sont admirables. Les plans sont superbes et Fellini nous offre un de ses plus grands chef-d'oeuvre. C'est vraiment la grande époque du cinéma italien...
Un chef d'oeuvre total, ce qu'a sans doute produit de mieux le cinéma italien, ou presque. Une histoire magnifique comme on aimerait en voir plus souvent. Un seul regret pour ma part : je n'ai pas réussi à le trouver en VO, et la version française est assez médiocre...
Pas facile de trouver une copie en vo,j'ai eu cette chance mais j'attends avec impatience une remastérisation pour ce film rare tant par son histoire que par sa forme.Ceux qui le découvrent ,sans rien en savoir doivent être surpris car c'est un tout petit scénario ou 2 héros bien médiocres se retrouvent en couple.Une brute inculte,sinistre et renfermée avec une minuscule jeune femme asexuée et à tête d'artichaut.Pour une deuxième vision c'est facile mais pour une première en 2008 mieux vaut être préparé et prêt à faire quelques efforts qui seront assurément récompensés(passage dans le couvent,dialogue de sourd entre l'équilibriste intelligent et moqueur et Gelsomina qui découvre la parole d'un autre,retour final sur les lieux de l'abandon).Tout est dans l'athmosphére et la compassion avec laquelle Fellini filme ses personnages.La femme rappelle Charlot ou Keaton mais l'homme rien du tout,il est désespérant d'humanité mais ne porte pas le mal en lui,il ne pense qu'à survivre.C'est un drame de l'époque et du lieu qu'il ne faut pas chercher à transposer.Merci au cinéma de conserver ces témoignages remplis de divers talents pour les jeunes spectateurs qui auront à cœur de les apprécier et de les faire apprécier.