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ElAurens
78 abonnés
585 critiques
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2,5
Publiée le 27 juin 2011
Je n'ai pas été conquis par cette œuvre originale du cinéaste italien Fellini, je suis d'accord pour dire qu'Anthony Quinn est très convaincant dans son personnage (même si pour moi ce n'est pas le rôle de sa vie, pour moi c'est Lawrence d'Arabie), d'accord aussi pour Giulietta Masina qui est touchante dans son personnage de fille paumée et on ne peut plus d'accord pour la musique de Nino Rota, qui est superbe. J'ai trouvé que ce film avait de très beaux passages, mais dans l'ensemble, comme je l'ai déjà dit, je n'ai pas été conquis, un manque de rythme et trop de longueurs dans l'ensemble.
Impossible a nier le réalisme du cinéma italien ! se sont des acteur mais on dirait des gens comme vous et moi, de vrais gueules !... quelques longueurs du un scénario pas assez travaillé (carence du cinéma italien ainsi que la nouvelle vague). La mélodie du violon repris a la trompette par Guiletta masina est inoubliable !
Une grande référence en matière de cinéma Italien et une œuvre notoire de la filmographie de Federico Fellini. "La Strada" est un film fascinant, rempli d'émotions sincères et marqué par la prestation d'une qualité irrésistible de Giulietta Masina, ainsi que celle d'Anthony Quinn. Un scenario et une mise en scène exceptionnels, au service d'un grand film. Magnifique.
C'est du Fellini certes maisc'est extrêmement lent. La prestation de lGiulietta Masina y est pour beaucoup, tant son jeu d'acteur insuffle à la Strada une poésie qui fait son charme. Cependant sur la longueur, le parfum se distille, faute d'un récit ou d'une réalisation solide. Joli quand même.
Fellini met en scène une histoire très touchante dans la veine néoréaliste italienne. Des personnages intéressants et bien interprétés. Des beaux plans dans des paysages défrichés, mais le film n'atteint jamais la frénésie des oeuvres suivantes du cinéaste (logique car ici il s'agit d'un mélodrame à la place d'une comédie dramatique).
Très Fellinien mais aussi très inaccessible. La grande présence de la pantomime et des arts du cirque crée une atmosphère sympathique au premier abord, puis rapidement usante. Ensuite, le rythme est lent, les dialogues sont pesants, et on s'ennuie parce qu'il ne se passe pas grand chose. Sur le fond, pourtant, le film propose un portrait intéressant quoiqu'un peu simpliste de la femme de l'époque, dont Fellini a une vision semble-t-il légèrement réductrice et biaisée. D'autre part, Anthony Quinn a vraisemblablement tourné en langue anglaise, puis a été doublé en italien, et c'est vraiment pénible, pour un amateur de versions originales, de supporter la non-synchronisation des paroles avec le mouvement des lèvres. Un grand classique, certes, mais une grande déception.
Tout est parfait dans ce film, scénario prenant, musique trés bonne, acteurs excellents. Un film parfait tant dans son humour que dans son aspect dramatique. Tous est reussi dans ce chef d'oeuvre.Bref un film à ne pas manquer. Merci Fellini
Deuxième chef-d’œuvre de l’œuvre de Fellini (dans l’ordre chronologique après Les Vitelloni), La Strada est sans doute son film le plus connu, celui qui lui a en tout cas attiré les faveurs du grand public et a révélé - à juste titre - Giulietta Masina comme un monstre sacré du cinéma mondial. Son personnage de Gelsomina fait partie des archétypes universels de l’humanité au même titre (par exemple) que Marguerite Gauthier ou Esmeralda. Le film expose l’errance de Zampano (magnifique Anthony Quinn qui trouve là le rôle de sa vie), hercule de foire, brute et ivrogne invétéré, qui a acheté pour 10 000 lires sa nouvelle compagne, sœur de la précédente morte à la tâche. Au-delà de l’exposition habituelle chez Fellini de divers types passionnants d’êtres humains sur la toile de fond inépuisable du spectacle ambulant, ce qui fait la richesse unique de ce film est la rédemption finale de Zampano, qui trouve littéralement son âme en l’autre, cet autre au départ insignifiant et sans valeur et dont il ne peut trouver l’amour que dans le manque. Une réflexion en passant : songeons au nombre de films que l’on tient pour des œuvres estimables et dont on oublie la fin aussitôt après les avoir vus. Songeons en contrepartie à toutes ces fins inoubliables chez Fellini pour souligner sa force et sa grandeur. Les sanglots déchirants et solitaires de Zampano sur la plage où il est rejeté après avoir appris la mort de Gelsomina font partie à tout jamais de la grande histoire du cinéma. N’oublions pas la mention spéciale habituelle à la musique de Nino Rota, petite musique de l’âme que l’on continue à porter en soi et à fredonner longtemps après le générique de fin de cet immortel chef-d’œuvre.
Ne serait-ce que pour la présence d'Anthony Quinn & de Giuletta Masina, la raison serait suffisante de voir & revoir ce grand film. La métamorphose de Zampano à la toute fin du film, de brute épaisse en amant désespéré (& trop tardif), puis ivre de mysticisme après s'être roulé en larmes dans le sable; & le déchirant clown triste Gelsomina, fidèle par sa soumission à celui que la simplette qu'elle est comprend pourtant mieux qu'il ne fait lui-même, sont les clés d'une réalisation où Richard Baseheart a pourtant sa place de choix en plaisantin aérien & grain de sable consolateur. Maintenant, qu'on s'attarde sur le sublime N&B qui découpe les moindres nuances d'expression des visages (beaucoup de gros plans inoubliables) & fait étinceler le mouvement des vagues sous un intemporel éclat lunaire, & l'on comprendra mieux ce qui fait de Fellini 1 génie. Je sais que la nouvelle mode est de regarder les films en DVD, mais je ne saurais trop conseiller d'aller le voir sur grand écran (il est régulièrement projeté), puis d'étudier les scènes coupées ou non retenues dans le scénario final, grâce à l'excellente édition de l'Avant-scène. Histoire de se rappeler comment les premiers cinéphiles découvraient & se remémorient le cinéma. De toute façon, ce film est incontournable, l'un des plus beaux du grand Federico.
Une oeuvre étrange et intemporelle par le nombre de thèmes qu'ils abordent (les artistes de cirque, la femme considérée comme un objet, la place de chacun dans l'univers,...) qui doit beaucoup à Anthony Quinn, acteur parfait dans l'incarnation de l'homme fort et brutal, et bien sûr à la lumineuse Giuletta Masina, parfaite elle aussi. Fellini a pleinement réussi une oeuvre complexe mais surtout émouvante magnifiée par le célèbre thème mélancolique de Nino Rota. Un chef d'oeuvre.
"La Strada" marque l'avènement d'un cinéaste majeur italien en la personne de Federico Fellini. En 1954 ce dernier mettait en scène ce duo impérissable du septième art. Anthony Quinn, immense interprète capable de passer de la virilité au tragique le plus déchirant avec une lucidité absolument déconcertante. Puis surtout Giulietta Masina dans le rôle de sa viedont la démarche et le sourire n'ont pas finis de faire rêver. Car "La Strada" est un rêve qui nous emmène dans un autre monde, ou nos désirs y deviennent temporairement réels. Alors on s'évade soudain. On joue du tambour et de la trompette en compagnie de Gelsomina, battue par le robuste Zampano. On voudrait comme elle suivre l'ange Il Matto pour qu'il continue éternellement à nous faire rire de ses numéros mais le destin en décidera autrement. Un sommet de poésie. Splendide.