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    La Strada
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    4,1
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    137 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Ce film est réellement magnifique, à voir absolument !
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2012
    L'amour vient souvent trop tôt ou trop tard laissant derrière lui des larmes et des regrets. Les dialogues sont bons, l'image est belle, la musique est excellente, l'histoire triste mais bien tracée. J'aime bien quand Il Matto dit à Gelsemina "T'es sûre que t'es une femme ? Tu serai pas plutôt un artichaut ?", parce-que c'est vrai qu'elle ressemble à un artichaut. Anthony Quinn est excellent dans la peau de cette brute épaisse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Une merveille. Le jeu des acteurs est d'une justesse incroyable, la musique de Nino Rota guide le spectateur, qui tel un funambule, reste en équilibre entre diverses émotions, mais arrive au bout du fil avec une douceur agréable, une nostalgie et un enchantement propres au cinéma Fellinien. Indispensable.
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    AU XXIe force est de constater que "La strada" a pris un sacré coup de vieux. A moins d'être nostalgique jusqu'au plus profond de son être. Certes il y a une certaine tendresse touchante, une poésie naïve qui attendrit mais l'aspect gnan-gnan finit par primer et faire passer la sensibilité pour de la sensiblerie. Giuletta Masina finit par irriter avec ses simagrées. Le "fou" gonfle. Seul Anthony Quinn parvient à convaincre. Bref, Fellini on aime ou on aime pas, moi non plus.
    Lapin-54
    Lapin-54

    11 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    La Strada est un pur joyau. Fellini nous offre une magnifique parabole poétique sur la toute puissance de l'amour au travers de l'histoire de cette jeune femme simple d'abord achetée par une brute qui va ensuite découvrir en rencontrant le fou qu'elle a sa place, qu'elle sert à quelque chose. Nous en aurons la démonstration dans la scène finale poignante et émouvante. L'humanisation de Zampano, fruit de l'amour gratuit de Gelsomina est un véritable tableau de rédemption qui nous touche profondément. J'y vois également un hymne à la fidélité mise en valeur dans l'attitude radicalement opposée des deux personnages. Quant au discours du fou, il peut être entendu comme une métaphore poétique de la révélation. La profondeur des thèmes abordés est particulièrement bien portée par la justesse des acteurs. Anthony Quinn et Giuletta Masina signent là un de leurs rôles majeurs qui marquent définitivement l'histoire du cinéma.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2011
    Premier film de Fellini que je découvre, "La Strada" est un petit bijou rempli de poésie, de tendresse et d'humanisme, à aucun moment le cinéaste ne pose un regard cruel sur ses personnages et il évite toujours le pathos malgré la triste situation de Gelsomina, qui va de malheurs en malheurs, forcée de suivre le brutal Zampano interprété avec charisme par Anthony Quinn qui impose sa stature et sa voix face à Giulietta Masina, toute frêle avec son visage tout rond et innocent. L'histoire est simple mais touchante et en artiste libre et poète, Richard Basehart vient compléter le casting de ce film inoubliable.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Il s'agit d'un assez bon film d'auteur, j'en conviens. Je me suis assez longtemps ennuyé mais je fus émus par la fin et la musique est grandiose. Je regrette toutefois d'avoir du subir la mauvaise traduction de la vf.
    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2011
    Redoutablement ambiancé par Nino Rota, "La Strada" est une oeuvre unique en son genre et marque de la meilleure des manières, son cinéaste Federico Fellini. Gelsomina, jeune femme évasive et naïve se fait vendre par sa mère très pauvre à un vulgaire artiste viril de rue qui la brutalisera et la trompera. Jusqu'à ce qu'elle trouve cet véritable artiste qui lui procurera un intense et minime bonheur... Poésie lyrique reflétant une mise en scène que je définis de pas moins par l'adjectif GRAN-DIOSE , malgré un scenario fataliste qui s'avère au final assez simple toutefois. Mais bien sûr, cette fresque c'est celle de ces trois personnages (Gelsomina par Giuletta Masina prodigieuse par l'enthousiasme qu'elle dégage avec son mimétisme dans ses numéros, Zampano joué par Anthony Quinn (qui fera connaître le film Outre-Atlantique) très juste dans le rôle du brutal, quand à "Il Matto" personnifié par Richard Basehart en artiste de funambule qui est le seul à comprendre Gelsomina, superbe.), le film n'atteint jamais le misérabilisme. Arrêtons les qualificatifs, je conclus par dire que c'est un film pardon, une pièce maïtresse cinématographique à voir absolument et à déguster pour tout fanatique du septième Art comme moi et que les exsangues de grands classiques comme ce "road movie" fellinien aillent se faire foutre!!
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2011
    Pour moi, la Strada demeurera à jamais le plus grand film de Fellini. A la fois tendre, tragique, magique, drôle, dur, dramatique, léger, mélodramatique, poétique, La Stada est tout à la fois et bien d'autres choses encore. Une oeuvre unique bercée par la trompette de Gelsomina, la verve de Zampano et la poésie de Fellini. Une histoire simple et forte, à la limite de l'ultra-réalisme à l'italienne, qui porte en son sein un souffle fort qui renverse toutes les barrières émotionnelles. Un pur moment de bonheur tout simplement.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    19 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2011
    Dans les années 50, une mère se voit obligée de vendre ses filles pour parvenir à leurs besoins, après que son mari l'ait abandonnée. Gelsomina, jeune femme candide et généreuse, est vendue à un saltimbanque brutal, qui n'a de cesse de la tromper.
    La Strada, c'est avant tout un triste cirque, où les clowns prêtent plus aux pleurs qu'aux rires et où les divertissements sont dénués d'allégresse, et apathiques. Un discours féministe dénonçant avec une certaine poésie, mais non moins farouchement, la condition de la femme.

    Mais c'est surtout, et fort étrangement, un discours plein d'espoir, qui donne à voir dans les choses les plus laides, mauvaises, ainsi qu'insignifiantes au premier abord, une lumière et un but dans un monde qui ne leur semblait pas destiné. Une lueur qui laisse une place à tous, sans jamais renier qui que ce soit, ni quoi que ce soit. Finalement, Fellini développe ici sa vision de la religion, en faisant de son film un chemin de croix. Il s'intéresse, pourtant, davantage à l'aspect humain de son oeuvre qu'à son aspect chrétien, et est sujet à de nombreuses analyses, souvent longues sur le papier mais toujours trop courtes dans le fond tant le film est complexe et son approche fouillée. Servi par un trio d'acteurs aux interprétations fantastiques, ce film restera dans les mémoires comme l'un des plus importants de l'Histoire cinématographique. Tout comme la quasi-totalité de la filmographie de Fellini, finalement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 avril 2011
    Film mythique de Federico Fellini, qui s'ouvre sur la vente, par sa pauvre mère à un saltimbanque nommé Zampano (Anthony Quinn), de sa fille Gelsamina – interprétée par Giulietta Masina, l'épouse de Fellini. Gelsamina suit donc cette brute épaisse de Zampano, spécialiste d'un numéro consistant à briser une chaîne par la seule force de ses muscles pectoraux, afin d'apprendre de son maître quelques tours, mais aussi afin de présenter et d'accompagner le tour principal de son souverain pédagogue. Le style du film est clairement néo-réaliste, histoire de petites gens, du peuple, de la vie... Mais tout ça est baigné dans une réflexion très riche voire métaphysique, dans une structure très calculée, intelligente, en même temps que dans une atmosphère très burlesque.
    Bref, une asymétrie fondamentale traverse tout le film : en haut, Zampano, bourru personnage, l'homme de la force sans finesse, de la tradition (tradition sociale, puisque Zampano est un macho absolu, mais aussi tradition individuelle, puisque le caractère même de Zampano est immuable : bourrin, grande gueule, limite alcoolo, et enfin tradition même artistique ou professionnelle, puisqu'il ne changera jamais de tour), l'homme anti-nouveauté, anti-changement, anti-transformation, la figure de la fermeture, de la clôture, du mouvement concentrique. En bas, Gelsamina, qui subit la loi de cet homme abominable en ployant l'échine, est la figure de l'ouverture (elle ne demande qu'à apprendre), du mouvement excentrique (elle quitte son foyer familial pour partir sur les routes, vers l'inconnu (alors que Zampano, lui, qui fait le même chemin, tourne en rond, répète sans cesse son parcours)) ; contre la loi, Gelsamina forme l'exception, contre les finalités externes (manger, gagner de l'argent), elle est la seule finalité interne qui puisse – comme un couronnement de l'art pour l'art. Asymétrie foncière, qui se renverse donc, implicitement, du côté de Gelsamina (où sont toutes les hautes valeurs) : La Strada conte l'inversion d'une inégalité (et ce, en dépassant une fausse première inégalité, ET à travers une égalité (Gelsamina, en restant fidèle à la figure de la fidélité, ironise et détruit la fidélité, produit un décalage, une nouvelle asymétrie où elle est en haut et Zampano en bas).
    Mais La Strada n'est pas un film trop simplement duel ; il dessine une triangulation impossible. Le troisième terme, c'est Il Matto (Richard Basehart), le Fou, personnage lunaire, absolument antithétique à Zampano, comme son envers parfait, et en même temps le soleil qui rayonne sur Gelsamina, sa bonne conscience en même temps que son modèle – et le creux noir de son inspiration artistique. Le Fou s'oppose à Zampano comme le spirituel au corporel, comme l'air à la terre ou l'esprit à la matière : il est le funambule qui marche sur le fil de la bête humanité, le rire de Zarathoustra qui fait vaciller les foules – la grande fêlure heureuse et artistique. Par là, tel un fil solitaire et fragile surplombant les abîmes, le Fou est l'homme du risque, de la tentative et de la mort : alors que Zampano est destiné à vivre longtemps, comme une bête de somme, le Fou est certain de succomber rapidement, face à l'imminence périlleuse des hauteurs (il y a un peu du mythe achilléen dans ce Fou). Le Fou est la figure divine du renouvellement (contre la tradition et la continuité), de l'art mouvement, de l'équilibrisme ; par là, le Fou est l'archétype de la mélodie : pas un ensemble continu de notes, hiératique, désordonné, mais une irruption, un événement qui ne vaut que comme tout, une rupture temporelle dont les premières notes appellent les dernières et les dernières rappellent les premières. Zampano ne pourra jamais sortir de sa trompette que des notes ; le Fou, lui, chante, interprète, «mélodise» en toute nécessité.
    Si bien que cette grande valse à trois – Zampano Gelsamina le Fou – forme une dialectique dont le moteur est la femme. On voit évidemment de quel côté penche Gelsamina : elle, la fille un peu bête, l'idiote du village, la simple d'esprit, est une autre figure de la Folie. Comme le Fou, elle «mélodise», et ne vit que pour l'art. Mais elle décide pourtant de rester avec Zampano, celui qui la brutalise quand elle tente de s'échapper, ou de fuir l'ivrogne. Gelsamina, c'est la réconciliation des contraires ; figure quasiment hégélienne, elle reprend en elle les contradictions Zampano-le Fou pour les résoudre en elle. A Zampano manquait l'art pour l'art, la finesse et le rire ironique ; mais au Fou manquait l'amour. Gelsamina est si l'on veut la réunion des opposés, la figure de l'amour aussi bien que celle de l'art pour l'art : la femme de la mélodie, mais jouée à la trompette ; l'art du Fou, dans les conditions de Zampano. Quand Gelsamina joue son air de trompette, magnifique, elle tutoie à la fois le ciel et la terre, l'humain et le divin. Gelsamina, figure totale.

    La critique complète sur le Tching's Ciné bien sûr (note 17/20) :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 avril 2011
    A part les acteurs, la musique et certains plans; ce film est véritablement ennuyeux !
    Appeal
    Appeal

    155 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2012
    Je ne vais peut-être pas adapter mon propos à ce film, lui prêtant qualités et défauts qui ne corresponde pas à son époque. Car la Strada n'est pas un film qui m'est impressionné, surtout sur sa forme, aussi par son fond. On ne peut pas dire que l'image soit belle, qu'il y est de nombreuses trouvailles, de l'imagination, alors que le monde forain est un bon terrain pour développer ses idées. Quant au scénario disons le, il tient sur un timbre, se résumant à l'histoire d'une jeune femme naïve, pas tres belle (meme si je lui trouve vraiment du charme), vendue par sa mère à un artiste de rue bourrin et macho qui la rend malheureuse, puis elle rencontre son libérateur, un autre forain, qui va connaitre une fin tragique. Pourtant La Strada fait partie de ces films coup de points, assez durs a voir, et puisque je n'ai pas d'exemple prè-strada, je pourrais le comparer au Elephant Man de Lynch, non pas sur l'histoire en elle meme, mais sur l'effet produit. De la je soulignerais l'incroyable jeu de Giulietta Masina, muse de Frederico Fellini, qui joue parfaitement la naïve confronté à la cruauté permanente du monde de la pauvreté et qui cherche sa place dans une ambiance très étrange et malsaine. Il se dégage de son personnage une vraie force humaniste, une vraie pitié (même si exècre cela), un dérangement qui se ressent, et c'est en cela que La Strada est un film pionnier et marquant.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 294 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2011
    Un chef-d'œuvre !!! J'ai eu la chance de le voir au cinéma (dans le cadre scolaire) et ce film est une très bonne surprise !! Le casting est génial (coup de cœur pour Giulietta Masina), la réalisation et le scénario sont exceptionnels... "La Strada" déborde de beauté et d'humanisme, et séduit grâce à son aspect humoristique et dramatique. Indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2011
    Un film exceptionnel de part son originalité et son humanisme. Frederico Fellini est un très grand metteur en scène qui montre dès ses débuts son talent.
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