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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mars 2014
Pour moi l'un des films les plus marquants, tant grâce à la robustesse d'Anthony Queen que part la performance de Giulietta Masina qui est pour moi l'une des interprétations la plus réussite de tous les temps.
C'est très bien filmé et très bien photographié, doté d'une jolie musiquette (Nino Rota), ajoutons-y la prestation exceptionnelle de Guilietta Masina qui réussit à nous captiver et à nous émouvoir uniquement par l'expression de son visage (le souvenir d'Harpo Marx a dû passer par là). C'est déjà pas mal ! Regardons maintenant le scénario : ça commence par d'insupportables et interminables pleurnicheries, ensuite l'histoire se met en place et conserve assez longtemps son intérêt grâce au jeu de Masina, puis finit par se diluer jusqu'au final plus ou moins attendu mais finalement sans grande importance. Globalement c'est pas si mal, mais de là à parler d'une perle de l'histoire du cinéma…
Trois seules notes positives pour ce film : 1) la présence de Anthony Quinn 2) les paysages de l'Italie pauvre des années 50 et la musique. Le reste est nul (scénario et surtout l'actrice et le funambule aussi agaçants l'un que l'autre).
Fellini reprend le concept du « clown triste » pour nous conter l'histoire d'un couple atypique d'artistes itinérants parcourant l'Italie des années 50. Elle, simplette et lunaire, l'aime tout en le détestant, lui, bourru et égoïste, semble la détester mais ne peut se passer d'elle. La relation entre les deux protagonistes se révèle assez étrangement fascinante. La 1ère demie heure n'est en rien transcendante, on entre beaucoup plus dans le film avec l'apparition d' « Il Mato » (Le Fou, Richard Basehart excellent), un clown acrobate en apparence complètement dérangé mais qui se révèle particulièrement sensible et poétique. Belle réalisation, belle musique quoique un peu répétitive, une œuvre charmante de la filmographie de ce réalisateur si particulier. Et puis Anthony Quinn, quelle gueule...
C'est entendu,c'est à un classique du cinéma que nous avons affaire ici. Pourtant,"La Strada"(1954) ne semble pas être l'œuvre qui vieillit le mieux chez cet éternel exubérant mélancolique que fut Federico Fellini. La faute en revient principalement à des personnages que l'on ne voit pas évoluer du début à la fin,ce qui limite les effets scenaristiques. La faute aussi à une langueur constante qui nous fait lâcher prise de temps à autre. Ceci étant dit,comment ne pas se laisser emporter par la partition inoubliable de Nino Rota qui suit de près le vagabondage de ces 2 saltimbanques sur les routes de l'Aquila. Avec sa démarche chaplinesque et sa fragilité simplette,Gelsomina se fait exploiter par la brute Zampano,artiste de cirque intraitable et intolérant. La rencontre de ces 2 êtres malchanceux,pauvres,délaisses se fait sous les auspices de la farce grinçante. Avant que le film ne verse plus ouvertement vers la tragédie muette. Tout ici ne semble être que désespérance. Les forains vivent leur vie d'artiste sans illusions,sans savoir se dire leur amour. C'est une œuvre accessible,mais profondément pessimiste.
Pour un premier pas chez ce cinéaste italien, je reste un peu sur ma faim. Ce n'est pas mauvais en soi, mais delà à en faire autant d'éloges...Certes, ce film est un tableau qui peint un univers de saltimbanques des années 40 / 50 avec une certaine poésie mais pour le reste, c'est un peu vide et il ne se passe rien. C'est sans doute cela le néoréalisme Fellinien, mais il manque un réel effort dans le scénario pour qu'on atteigne une autre dimension. Heureusement l'actrice Giuleta Masina élève le niveau dans l'interprétation de son rôle . Un style de cinéma pas vraiment fais pour moi, question de gout, voilà tout !
Un bon film de Fellini...près de 60 ans d'âge et qui se regarde avec plaisir. Mêlant avec brio le réalisme mis en valeur par le Noir et Blanc et le surréalisme des situations, en particulier le premier rôle féminin, sorte de clown lunaire, le film traite de le la difficulté pour un homme fruste et macho de se laisser aller à ses sentiments.
Une histoire simple et émouvante , des personnages touchants , des acteurs au sommet , un immense réalisateur , tous les ingrédients sont la pour faire un grand film .
"La Strada" est un film magnifique de Frederico Fellini, montrant le parcours d'une jeune ingénue évoluant dans le milieu du cirque. Giulietta Masena, qui campe ce personnage, est ici extrêmement touchante. L’œuvre est simple et poétique, un peu satirique sans pour autant éclipser l'émotion ; l'ambiance est douce malgré la cruauté qui point de temps en temps et emporte des personnages aussi intéressants qu'attachants. Quant à la musique de Nino Rota, elle sublime une mise en scène déjà exemplaire et achève de faire de ce film un chef-d’œuvre.
Une fable touchante qui raconte une histoire tragique d’amour et de jalousie dans le monde des forains. Anthony Quinn est inoubliable en forain brutal, incapable de comprendre ses propres sentiments pour la bouleversante et maltraitée Gelsomina. Oscar du meilleur film étranger.
Sans conteste l’œuvre majeure de l’ère néoréaliste de Federico Fellini, et donc incontestablement une perle rare du néoréalisme en général, La strada brille par ses différences majeures avec les autres films du réalisateur italien. En effet, hormis la place importante donnée à l’imagerie propre aux jeux de cirque, les habitudes de donner une part d’onirisme omniprésente dans la filmographie du maestro ne sont pas du tout mises à disposition de cette histoire d’amour poignante. En cela, la fable romanesque qu’est La strada pourrait être mise en miroir avec La dolce Vita car il traite, à l’inverse, son aventure passionnelle par le biais de deux personnages directement issus des milieux populaires. L’autre atout majeur du film vient du charme ensorcelant de la petite Giulietta Masina qui, à partir de cette délicieuse prestation, deviendra pour Fellini une muse bien éloignée des femmes voluptueuses qui peuplent habituellement ses films. Teintée de nostalgie et de détresse sociale, la mise en scène de cette splendide hymne à l’amour est tout simplement légendaire.
Encore un chef-d'oeuvre signé Federico Fellini. La réalisation, la mise en scène, le jeu des acteurs (Anthony Quinn et Giulietta Masina sont fabuleux), la musique, tout est parfait dans un film qui est une vraie leçon d'humanité. A posséder absolument.
Dans "La Strada", Anthony Quinn et Guilietta Masina forment un duo atypique, à la fois par la différence criante de leur physique et par les caractéristiques de leur personnage. Cette association fonctionne à merveille, grâce notamment à une certaine émotion qui ressort de leurs singulières péripéties. Mais ce grand voyage dans l'univers du cirque , théâtre de cet amour muet et inconcevable, ne parvient jamais à totalement passionner. Le responsable: cet auteur, dit génial, qu'est Federico Fellini. Car cette volonté de présenter des personnages campés sur leur position, aux facettes limitées, empêche un bon nombre de surprises scénaristiques, et avoue même un certain refus de la complexité. L'impression dominante reste donc de voir un réalisateur tirer la même ficelle de bout en bout, jusqu'à une issue, certes terrible, mais qui laisse presque de marbre. La magie est bien présente, l'impression que l'on va enfin être saisi d'elle existe, mais ne se concrétise pas. Un bon film, qui aurait pu avoir une épaisseur plus ample.