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SB88
23 abonnés
1 155 critiques
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3,5
Publiée le 13 juin 2022
Lui est avaleur d'épées itinérant, elle est une jeune pauvre naïve et sans apprentissage. Ils vont devoir cohabiter pour vivre. L'image et les coloris noirs/blancs sont magnifiques. J'ai apprécié l'histoire au début mais je m'attendais à une évolution des personnages spoiler: moins dramatique
Un film empreint de mélancolie et de nostalgie, La Strada est une oeuvre qui a, il faut bien l'avouer, énormément vieilli... Quelques scènes restent belles, mais pour ma part j'ai trouvé l'ensemble du film d'un ennui mortel et les personnages insupportables. La musique est quant à elle magnifique.
Dans l'Italie d'après guerre, 2 artistes de cirque tentent de survivre en faisant des spectacles pour les enfants pauvres des villes. Un pur joyaux, possiblement le meilleur film de Fellini. Entre rires et larmes, Giulietta Massima et Anthony Quinn, vertigineux de talent, sont toujours aussi bouleversants.
Un véritable chef d'œuvre signé Fellini. Un film drôle et terriblement triste, profondément humain. Une belle expérience dont l'actrice principale marque à jamais l'esprit des spectateurs.
Au-delà de l'univers du cirque et des saltimbanques, Federico Fellini réalise une œuvre intemporelle sur le tiraillement des sentiments entre dévotion et rejet. Sorti en 1954, ce long-métrage évoque la tragédie d’une jeune femme simple d’esprit au regard totalement ingénu (Giulietta Masina) qui devient l’assistante d’un artiste de rue (Anthony Quinn). Elle s’attache progressivement à cet homme rustre et brutal mais non dénué de sentiments. Cette relation dominant/dominé est explorée jusqu’à l’extrême et c’est finalement le caractère sombre du propos et la noirceur de l’âme humaine qui rendent cette histoire fastidieuse. Bref, une poésie baroque très déstabilisante.
Je n’ai pas pleinement apprécié ce film en le visionnant mais les souvenirs de son couple mal assorti (la brute et la gentille fille), de son dénouement poignant, et de sa musique, me sont restés à l’esprit longtemps après la dernière image. Anthony Quinn est inoubliable dans son rôle d’hercule de foire. Bien que parfois agaçante de naïveté et pleurnicharde, Giulietta Masina au visage très expressif avec ses yeux proéminents (impossible de dire s’il est joli ou non) intrigue. Il est vrai que l’histoire ne démarre vraiment que tardivement à partir de spoiler: la mort du « fou » . Avant, elle vagabonde tels nos deux « artistes » avec comme seul fil conducteur une relation qui n’évolue pas beaucoup. Mais au final cela reste un film marquant.
un des meilleurs films de toute l'histoire du cinéma. toujours émouvant après 70 ans. des paysages des abbruzes à couper le souffle même en noir et blanc.
D'habitude je m en fiche, mais vaut mieux le voir en vo. Vu pour la 3 ou 4eme fois, la premiere j'avais 9 ans aujourd hui 64. Le choc est passé mais l'émotion reste intacte et ça fait plaisir d'aimer encore ce qu'on a aimé enfant... Magnifiques noir et blanc, musique qui prend aux tripes, si touchante Gelsomina, si tordu Zanpano, si fou le fou qui ne peut pas se taire. Réalisme poétique...
Chef d'œuvre de Fellini, avec une interprétation magistrale de Giulietta Masina. Il est assez compliqué de voir cette histoire avec nos yeux contemporains… Personnellement l'histoire entre Zampano et Gelsomina m'a dérangée. A noter que le doublage en français est une vraie catastrophe, à voir en V.O !!! Un grand classique.
Même la plus épaisse des brutes peut pleurer. C'est le petit miracle de cette histoire. Miracle infiniment amer – comme une touche de grâce par delà la noirceur – provoqué par une femme-enfant à la tête d'artichaut. Gelsomina, la douceur innocente, l'émerveillement aux grands yeux, la dégaine chaplinesque. Petit clown triste qui aura aimé envers et contre tout, jusqu'à l'absurde, jusqu'au néant, mais qui aura finalement humanisé la bête Zampano. "Tout ce qui existe est utile", lui avait soufflé le Fou, pour lui redonner de l'espoir. "Même un caillou." Gelsomina aura eu sa raison d'être. Zampano et Gelsomina, duo mythique de l'histoire du cinéma. Deux visages inoubliables dans un drame au dénouement poignant. Le cadre : une Italie de misère. Du côté des pauvres et des marginaux. La rue. La strada, en italien. C'est le film qui lança vraiment la carrière de Fellini, dans une veine néoréaliste bien différente de l'inspiration baroque, onirique et fantasmatique que le cinéaste cultivera ultérieurement. De l'art narratif, on retient la force des sous-entendus et des ellipses. Du style visuel, on retient le noir et blanc, très charbonneux, saisissant. Et de la bande-son, un magnifique air de trompette.
Il faut bien l'avouer, je ne suis pas entré dans le film. A qui la faute, si ce n'est à Fellini et son style si particulier, qui m'a bien plu dans d'autres cas mais pas ici: la mise en scène n'est pas spécialement laide (il y a de belles idées), mais le rythme quasi absent, les personnages qui fonctionnent plus en mimiques qu'autre chose, l'enjeu de l'histoire qui est plutôt faible, et les péripéties convenues. Peut-être faudra-t-il lui redonner une chance un jour, comme pour d'autres films, mais ce premier visionnage ne m'a clairement pas emballé.
Un beau film où le contraste entre la brutalité et la douceur naïve et sincère s’effacent lors de la dernière scène des pleurs. Le duo des contraires semble tout au long du film n’être que chimère mais il est beau de voir que s’est distillée cette gentillesse profonde dans le cœur de l’homme Une peinture fine et tragique.
Magique, sublime comme toujours, a chaque fois que je le regarde ,je découvre quelque chose. Seulement pour les amants du cinéma. Ceux qui cherchent du bla bla ,passez vôtre chemin. Grazie FELLINI.
La relation entre Zampano et Gelsomina est splendidement interprétée : mêlant attachement et haine : Gelsomina hait Zampano, elle pleure, elle est jalouse de ses autres femmes, il est brutal avec elle. Elle envisage incessamment de partir. Or, comme par providence, il revient à elle (ou elle revient à lui).
Alors que le personnage de Zampano semblait brutal, infidèle, bestial, cœur de pierre, c'est dans le dernier tiers du film qu'on lit en lui son amour pour Gelsomina (comme l'avait d'ailleurs annoncé son rival, le violoniste, dont toutes les prévisions ont été vraies soit dit en passant).
Le charme du scénario réside précisément en ce qu'il est simple, réaliste, modeste. Sur ces très belles musiques, le film est à la fois mélancolique et poétique.
Chef d’œuvre sur la tristesse et la dureté de vies ratées, analysées avec une grande finesse. Un pur joyau ! Il aura fallu deux morts pour attendrir cette brute épaisse magnifiquement interprétée par Anthony Quinn. Un film magnifique, fort, violent, triste, avec des acteurs excellents, une moto constituant un personnage à part entière et parachevé par une musique culte. Seul bémol : le doublage français assez niais de Gelsomina.