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    La Strada
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    137 critiques spectateurs

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    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2016
    C'est toujours très beau de voir l'homme derrière la bête et tout le film tourne un peu autour de ça. Anthony Quinn, un acteur que j'adore, est excellent dans ce rôle. C'est un film beau et touchant, autour du thème du cirque, cher à Fellini mais toutefois j'émettrais quelques réserves, le film ne m'a pas transcendé outre mesure, j'en attendais plus, plus de drôlerie, de rêverie, c'est vrai que Giulietta Masina est d'une grande fraîcheur, elle fait souvent pensé à Harpo dans ses mimiques et réactions, le film empreinte d'ailleurs pas mal au muet mais d'un autre côté il y a cette dureté, cette bestialité omniprésente qui vient toujours rompre le charme (n'entends pas ça comme un reproche c'est aussi la force du film) parce qu'en définitive c'est profondément tragique.
    Jean G.
    Jean G.

    30 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2012
    Un chef-d'oeuvre du grand cinéaste italien. Fellini signe un film émouvant, captivant, sombre et fascinant. La mise en scène est excellente, merveilleuse, certains passages surréalistes sont des plus beaux, et les acteurs font des miracles. Giulietta masina est forte, puissante, elle nous fait rire et pleurer du début à la fin, aux côtés d'un Anthony Quinn superbe. Fabuleux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 janvier 2007
    Film magnifique, déchirant,perturbant et plein d'humanité. En effet Fellini ne cherche pas à nous exposer une grande thèse intellectuelle. Il cherche à faire pleurer notre coeur devant cette Candide incarnée par Giulietta Masina. La "tête d'artichaut" a quelque chose de magique car il est imossible de ne pas avoir la plus grande affection du Monde pour elle. Malgré ses cheveux cours et ses habits rapiécés elle fait figure d'une madone et on a envie de la prendre dans nos bras comme une petite fille. Son destin est tragique car elle trop pure dans un mode trop sournois. C'est un être mélancolique et merveilleu dotée d'une sensibilité hors du commun. A coté de ça son maître est rude, fort, impétueu et ne se sent bien que dans le domaine pratique et concret. Il sont tous les deux opposés et ils ont un amour l'un pour l'autre inavouable. Car lui ne sait pas parlr à son coeur et elle elle n'a pas l'idée de la femme désirable qui lui se fait. Bien qu'elle semble simplète et influencable sa sensibilité fait d'elle un être hors du commun. Enfin les aventures de ces deux personnages sont simples et touchent le spectateur. En réalité les personnages cherchent leur identité et celle-ci leur sera découverte non pas pas leur utilité sociale mais par leur affection respective. Quand Zampano tue le fou il l'anéhantie car elle perd sa pureté et son innocence. Son identité s'écroule car elle ne peut plus éprouver d'affection pour zampano mais seulement de la crainte. Elle reste cependant avec lui car elle a besoin de lui. L'utilité prime alors sur l'amour d'où la fin tragique. La Strada est un réel don de la poésie cinématographique et tout être sensible peut être touché par la poésie de cette romance déchirante et poignante. Un chef-d'oeuvre.
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2015
    Mise en scène épurée et froidement maîtrisée pourrait on dire. Le paradoxe est d'autant plus fort tant l'œuvre de Fellini réveille des émotions opposées pour ses deux personnages. Le destin de Gelsomina est tragique et pathétique. Celui de Zampano l'est peut être encore plus...
    A noter le jeu d'acteur magnifique et incarné des deux principaux comédiens
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Trois personnages principaux :
    - Gelsomina, simple d'esprit, genre Forrest Gump mais en beaucoup moins bien ;
    - Zampano (Anthony Quinn), artiste de rue aux apparences brutales mais ayant un bon fond ;
    - "le fou", aux apparitions épisodiques et à l'utilité incertaine.
    Difficile de voir en ce film le chef d'oeuvre dont on a tant parlé.
    BillBoo
    BillBoo

    14 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    La vie ne serait-elle qu'une comédie géante dans laquelle pantomimes et numéros d'acrobates s'enchaînent ? Si le théâtre a trait avec les émotions simulées, les informations tues ou la répétition quotidienne, ancrer tout le réel de son film là-dessus occulte ce qui s'en détache. Toutes les conversations ne sont pas des partitions. On aime à croire qu'il reste de la sincérité dans nos relations.

    Cela étant, le rythme circassien – ou du divertissement, en général –, s'en rapproche : une longue préparation, des mouvements répétés dans une journée, un moment clef, puis rebelote. À ceci près que le moment clef ne se produit pas toujours et reçoit rarement le même engouement que les numéros de Zampano.

    Fellini oppose trois forces, presque jamais ensemble à l'écran : la brutalité irréfléchie, la candeur idiote et la désinvolture inconsciente. C'est la grande force du film : toutes trois se nourrissent autant qu'elle se nuisent. Zampano haït le fou parce qu'il contribue à l’émancipation de Gelsomina, dont il a besoin pour sa participation aux numéros et son soutien moral. Le fou attise la colère de la brute et prodigue des conseils à l'idiote. L'idiote obéit et s'affranchit en dépit de son autonomie propre

    Belle trouvaille de Fellini, entachée néanmoins par la désynchronisation sonore, marque de fabrique du cinéaste, venant rappeler l'artificialité du récit, mais nuire à la crédibilité des émotions et, de facto, à l'implication dans l'histoire. Ce n'est pas la meilleure méthode pour rappeler le cadre artistique aux spectateurs qu'on aurait peine à oublier. Par ailleurs, le surjeu actoral – volontaire ou pas – participe à nous détacher du film.
    Alasky
    Alasky

    346 abonnés 3 385 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juin 2022
    Un film empreint de mélancolie et de nostalgie, La Strada est une oeuvre qui a, il faut bien l'avouer, énormément vieilli... Quelques scènes restent belles, mais pour ma part j'ai trouvé l'ensemble du film d'un ennui mortel et les personnages insupportables. La musique est quant à elle magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 avril 2011
    A part les acteurs, la musique et certains plans; ce film est véritablement ennuyeux !
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Chef d’œuvre absolu de l’art cinématographique obtenu avec peu de moyen. Tout y est : la maîtrise des prises de vue, du découpage, du montage ; la qualité du scénario et des dialogues (ah ! Les propos d’Il Matto –le fou- à Gelsomina sur l’utilité : pas de grands discours philosophiques ou moralisateurs ni mot d’auteur savamment travaillé. Non. De simples propos de bon sens qui viennent du cœur !), le jeu des acteurs, tous sublimes, pas une fausse note, et pour finir la musique de Nino Rota qui, comme dans le film lui-même, finit par imprégner le spectateur et provoquer –comme la madeleine de Proust- cette étrange nostalgie mêlée de joie et de tristesse .
    Merci Monsieur Fellini.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un chef d'oeuvre du 7ème art comme savait les faire Fellini.Un film bouleversant et intense qui ne laisse personne indifférent.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Un beau film où le contraste entre la brutalité et la douceur naïve et sincère s’effacent lors de la dernière scène des pleurs.
    Le duo des contraires semble tout au long du film n’être que chimère mais il est beau de voir que s’est distillée cette gentillesse profonde dans le cœur de l’homme
    Une peinture fine et tragique.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2024
    Si ce n'est pas à cause de son histoire très succincte (bien que porteuse d'une des plus belles morts hors-champ de l'Histoire du cinéma) que "La Strada" est considérée comme un chef d'oeuvre, alors, pourquoi est-ce ? Tout simplement pour ces deux héros. D'un côté la brute bestiale, brutale, inculte mais pas aussi dépourvue de coeur qu'elle en a l'air et de l'autre, la crève-la-faim attachante, fragile, naïve, mais à la fois insondable. Tout l'intérêt du film réside dans la relation qui se noue entre les deux. Où l'amour, la détestation et le mépris ne font plus qu'un. Toute personne réussissant à appréhender ce dialogue de sourds permanent trouve à tous les coups la clé de "La Strada". Surtout que Fellini a l'intelligence de filmer ces deux héros médiocres et sans avenir avec énormément de compassion sans se laisser happer par le piège du misérabilisme. La Masina, avec sa tête d'artichaud (comme dit dans le film) et sa fantaisie réprimée est au sommet et Anthony Quinn, tout en force (mais avec une fragilité qu'on prend soin de nous cacher jusqu'au bout) se hisse facilement au même niveau.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2023
    La Strada, rien que le titre ! Le film, en lui-même, est comme à l'image du visage de son personnage, une mélodie qui se situe au début avec un sourire, avant un écarquillement des yeux, ou les larmes ferme et enterrent l'aspiration de vivre. La métaphore entre la légèreté et la folie, par Fellini, est d'ailleurs une esquisse sublime en la matière. Il pose, en biais, un étrange regard sur les conditions, à première vue très simples, mais qui dans sa transformation de mesure délivre une autre approche, en filigrane, des errances, des chocs, des parcours ...

    Il faut voir - et comprendre - comment ce réalisateur contextualise son histoire. Le début du film en est, à titre d'exemple, absolument parfais. A la fois clair comme un jeu d'enfant, on suit l'énoncée, on devine les quelques complexités, on analyse vite et de cela pourtant on ne n'en retrouve qu'un bout ... spoiler: Cette mère, qui pleure sa fille, que l'on prétend disparue et qui cherche dans le même temps à revendre sa suivante au type qui le lui annonce narre une pauvreté que l'on capte, très vite, que l'on déplore en quelques sortes, mais dont les larmes et les plaintes au moment de l'adieu traite de manière sous-jacente comme une forme de désespoir de cause ou l'ignorance du sort, véritable ou faux vaut mieux que cette peine-ci, là, à l'instant !


    Gelsomina, comme elle se nomme, à qui plus est cette " étrange tête", une démarche aussi, quasi chaplinesque ! Pour cette petite, on comprend que l'échappatoire n'a rien d'une trajectoire faites de roses et de glaïeuls. Ces sourires qui la quittent aussi vites touchent particulièrement une veine d'empathie, pour nous, spectateurs. Une sympathie que ne suscite pas vraiment son " acheteur ", le rustre Zampano. Ce dernier bouffe, picole, cogne, la laisse planté sur le trottoir, dans l'indifférence de tous, excepté des enfants, dont cette dernière se rapproche constamment.

    La vie de bohème, d'artiste, est aussi vu avec une poésie enjôleuse et sévère, dans une formule contrastante dont la mise en scène de Fellini souligne la dureté de l'époque et de sa survie. Gelsomina, encore une fois, manifeste une affection particulière pour son mouvement, mais se heurte à la rudesse de l'épreuve. La chute dans le trou du poulailler, ne fait d'ailleurs du tout rire, sa décision de retour à sa vie d'avant, aussi terne et sans saveurs n'a toutefois pas vraiment de conviction de sa part. Ses regards en arrière, pour qu'on la rattrape, avant d'entendre un autre air et d'y courir derrière dans l'effervescence de sa musique est un moment qui me reviens au moment de l'écrire. Précisons une admiration pour celle-ci, Nino Rota, là aussi, un sacrée artiste !

    On se prend d'affection, comme je l'ai déjà dit, pour cette jeune femme, à la manière qu'elle à de s'exprimer, rien qu'à elle ! Les quolibets, moqueries des imbéciles qui la maltraite dans les rues désert de la ville qui peu de temps encore faisait elle aussi la fête n'y changeront rien, enfin si ... Il accentue, encore, l'immense tendresse que l'on ressent, pour elle, qui en manque tant. Les gosses, surtout avec les " têtes grosses ", mais aussi dans un certain sens le cirque qu'ils rejoignent, tout comme le couvent auront eu d'effet de parenthèse sur les quelques moments de considération qui sont bien trop fugaces.

    Le règlement de compte de Zampano avec son rival trouve un paroxysme dans l'enjeu étrange - à première vue - par l'entremise de celle-ci, vu par tous comme pas bonne à grand chose, mais qui devient le centre de la dispute, le sujet de la discorde définitive. Le combat de coq à lieu, le résultat en deviens troublant, devant les directions et les conseils, par ce petit caillou qui balaie vanité et ordonnance pour le début d'une rêverie ... Infiniment tragique !

    J'en reviens à sa musique, à ce passage divin, trompette en main, puis en action, devant ses sœurs éblouit, nous et lui aussi d'ailleurs. Que le moment est incroyable. Si court pourtant. La grange, malheureusement endigue tout ! Le chemin qui conduit à l'embouchure suivante, à sa déferlante continue la perdition. La peur, la décharge de colère finissent sur un déguisement, un maquillage qui camoufle le pire de son horreur. Fuite et abandon, avant l'ultime désolation ... Le remord par victimisation dans la tentative d'oubli lors de la conversation décisive laisse place à une solitude désespéré, que l'ivresse et la rage ne trompe guère. Une réponse à la question de cette grange, trop tardive, seul sur cette plage, en larmes, affalé devant des souvenirs qui retoquent et tranche par une vérité difficile à soutenir.

    Une triste fin.

    Un mot pour Fellini et sa bande, devant et derrière la caméra majestueuse, merci.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2023
    Fort vieilli tant dans la forme ou les thématiques que surtout dans le jeu théâtral soulignant l'aspect élégiaque, ce drame de la solitude s'incarne avec force dans le visage enfantin, triste, éperdu de Giulietta Masina, impériale de douleur contenue. Malgré sa présence, il est difficile de s'immiscer dans ce quotidien morose ou artificiel selon les personnages, d'autant que la dimension lacrymale attendue est bien trop appuyée. Un mélodrame désuet.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Je n’ai pas pleinement apprécié ce film en le visionnant mais les souvenirs de son couple mal assorti (la brute et la gentille fille), de son dénouement poignant, et de sa musique, me sont restés à l’esprit longtemps après la dernière image. Anthony Quinn est inoubliable dans son rôle d’hercule de foire. Bien que parfois agaçante de naïveté et pleurnicharde, Giulietta Masina au visage très expressif avec ses yeux proéminents (impossible de dire s’il est joli ou non) intrigue. Il est vrai que l’histoire ne démarre vraiment que tardivement à partir de spoiler: la mort du « fou »
    . Avant, elle vagabonde tels nos deux « artistes » avec comme seul fil conducteur une relation qui n’évolue pas beaucoup. Mais au final cela reste un film marquant.
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