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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 juin 2011
Un film exceptionnel de part son originalité et son humanisme. Frederico Fellini est un très grand metteur en scène qui montre dès ses débuts son talent.
Pour un premier pas chez ce cinéaste italien, je reste un peu sur ma faim. Ce n'est pas mauvais en soi, mais delà à en faire autant d'éloges...Certes, ce film est un tableau qui peint un univers de saltimbanques des années 40 / 50 avec une certaine poésie mais pour le reste, c'est un peu vide et il ne se passe rien. C'est sans doute cela le néoréalisme Fellinien, mais il manque un réel effort dans le scénario pour qu'on atteigne une autre dimension. Heureusement l'actrice Giuleta Masina élève le niveau dans l'interprétation de son rôle . Un style de cinéma pas vraiment fais pour moi, question de gout, voilà tout !
Très Fellinien mais aussi très inaccessible. La grande présence de la pantomime et des arts du cirque crée une atmosphère sympathique au premier abord, puis rapidement usante. Ensuite, le rythme est lent, les dialogues sont pesants, et on s'ennuie parce qu'il ne se passe pas grand chose. Sur le fond, pourtant, le film propose un portrait intéressant quoiqu'un peu simpliste de la femme de l'époque, dont Fellini a une vision semble-t-il légèrement réductrice et biaisée. D'autre part, Anthony Quinn a vraisemblablement tourné en langue anglaise, puis a été doublé en italien, et c'est vraiment pénible, pour un amateur de versions originales, de supporter la non-synchronisation des paroles avec le mouvement des lèvres. Un grand classique, certes, mais une grande déception.
Brillantissime. Les interprétations d'Anthony Quinn et de l'actrice italienne atteignent la perfection et donnent corps à ce film simple, fort et bouleversant. Cette histoire d'amour qui ne dit pas son nom ne laissera pas intacts ses deux protagonistes, une brute épaisse et une simplette. Très dur par moments, émouvant à chaque instant, ce film réussit à enchanter ce qui pourrait n'être qu'une peinture cruelle d'un couple mal assorti vivant dans la misère et la crasse. La force de ce chef d'oeuvre, c'est qu'il parvient à humaniser des individus qu'on aurait facilement tendance à voir comme des fous, des "bêtes" dangereuses, incapables de donner ou de recevoir le moindre amour. Très grand film.
Le film se veut naïf mais trop forcé il en devient niais. Le jeu de l'actrice principale n'a rien d'attendrissant. Il devient rapidement insupportable. L'aspect psychologique n'est qu'effleuré. Le symbolique est noyé dans un misérabilisme incommensurable.
Pour les fans de Caliméro. Moi le côté "Personne ne m'aime, je ne sers à rien, c'est trop injuste", ça me gonfle. Sans compter que l'histoire est bien linéaire, le scénario pourrait tenir sur une ligne. La musique est pas mal bien sûr, mais de là à ériger ce film au rang de chef-d'œuvre d' l'histoire du cinéma non. Faut pas pousser mémé dans les orties.
Un film d'une grande modernité pour l'époque. Ça respire la liberté et l'amour de la vie de bohème. Mais en même temps, le réalisateur réussit, dans un tel climat, et dans un film tourné à l'extérieur à mettre en scène la presque captivité d'une héroïne fascinante. Giuletta Masina est en effet la clef de voute du film et répond magistralement au bestial Anthony Quinn avec une tendresse infinie. Malheureusement, la tendresse laisse trop souvent la place à la pleurnicherie, et la faiblesse de l'héroïne en devient parfois horripilante.
AU XXIe force est de constater que "La strada" a pris un sacré coup de vieux. A moins d'être nostalgique jusqu'au plus profond de son être. Certes il y a une certaine tendresse touchante, une poésie naïve qui attendrit mais l'aspect gnan-gnan finit par primer et faire passer la sensibilité pour de la sensiblerie. Giuletta Masina finit par irriter avec ses simagrées. Le "fou" gonfle. Seul Anthony Quinn parvient à convaincre. Bref, Fellini on aime ou on aime pas, moi non plus.
Tout est parfait dans ce film, scénario prenant, musique trés bonne, acteurs excellents. Un film parfait tant dans son humour que dans son aspect dramatique. Tous est reussi dans ce chef d'oeuvre.Bref un film à ne pas manquer. Merci Fellini
Un beau moment de cinéma, un grand moment de cinéma. A partir d'une histoire toute simple, celle de deux vagabonds sans le sou, Fellini arrive à vivifier la mise en scène (de beaux plans et une musique touchante). Deux pauvres artistes, deux âmes en peine qui vont tout partager sur la route. Gelsomina est une fille attachante qui a un charme enfantin la rendant adorable comme tout ; et Zampano bien que colérique on sent qu'il refoule ses sentiments envers Gelsomina en jouant la carte de l'ignorance et de l'agressivité verbale (d'ailleurs il le regrettera bien plus tard. La dernière scène sur la plage avec un Anthony Quinn rongé par la tristesse est émouvante). Comment parler de La strada sans mentionner la direction d'acteur qui est des plus impressionnantes ! Anthony Quinn et Giulietta Masina sont excellents, mais pas juste excellent mais excellent avec un grand E.
C'est entendu,c'est à un classique du cinéma que nous avons affaire ici. Pourtant,"La Strada"(1954) ne semble pas être l'œuvre qui vieillit le mieux chez cet éternel exubérant mélancolique que fut Federico Fellini. La faute en revient principalement à des personnages que l'on ne voit pas évoluer du début à la fin,ce qui limite les effets scenaristiques. La faute aussi à une langueur constante qui nous fait lâcher prise de temps à autre. Ceci étant dit,comment ne pas se laisser emporter par la partition inoubliable de Nino Rota qui suit de près le vagabondage de ces 2 saltimbanques sur les routes de l'Aquila. Avec sa démarche chaplinesque et sa fragilité simplette,Gelsomina se fait exploiter par la brute Zampano,artiste de cirque intraitable et intolérant. La rencontre de ces 2 êtres malchanceux,pauvres,délaisses se fait sous les auspices de la farce grinçante. Avant que le film ne verse plus ouvertement vers la tragédie muette. Tout ici ne semble être que désespérance. Les forains vivent leur vie d'artiste sans illusions,sans savoir se dire leur amour. C'est une œuvre accessible,mais profondément pessimiste.
Ce film, réalisé par Federico Fellini et sorti en 1955, est très bon ! Cela fait bien longtemps que je devais voir un film de ce grand réalisateur italien et j'ai commencé par celui-ci, chose que je ne regrette pas, car j'ai beaucoup apprécié et été assez étonné. Effectivement, le synopsis m'intéressait mais j'avais peur d'en être vite lassé, ce qui n'a pas du tout été le cas. De plus, je ne suis pas un fan de cinéma italien, surtout après vu quelques films de Pasolini qui ne m'ont pas donné envie de continuer dans cette direction. Le film nous conte les aventures d'une jeune fille, vendue par sa mère à un artiste itinérant. Encore beaucoup influencé par le néoréalisme italien, le réalisateur nous dépeint le quotidien de ces deux personnages qui est loin d'être facile, surtout pour Gelsomina qui a perdu ses repères du jour au lendemain. Malgré un rythme assez lent, on ne s'ennuie pas, enfin si on adhère à l'histoire bien-sûr, et la fin est d'ailleurs assez surprenante et correspond bien au ton général donné par le film. Du fait que nous ayons des "restes" du néoréalisme, nous avons donc à travers tout cela bien évidemment un discours social et notamment certains messages concernant les artistes de cirque. Ce qui est intéressant également, c'est que le film peut tantôt être touchant et drôle, notamment en ce qui concerne la relation entre les deux personnages principaux, qui est par ailleurs très bien écrite, et tantôt très dramatique avec des scènes assez dures et crues. Les images sont quant à elles très bonnes, de même que la mise en scène. Du côté des acteurs, nous avons principalement Anthony Quinn, Giulietta Masina et Richard Basehart qui jouent très bien. "La Strada" est donc une très belle découverte qui me donne envie de continuer dans la filmographie de Fellini et dans le cinéma italien en général.