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DESFLIMS
48 abonnés
158 critiques
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4,5
Publiée le 20 février 2023
Résumé à la con : Un gars emmène sa gosse en vacances et c’est tout. Ou presque…
L’avis cool : On vous met en garde tout de suite: toute la force du film se situe dans ce qui ne se dit pas. On est sur un long-métrage Sundance où le synopsis tient en apparence sur un timbre-poste et où la réalisatrice Charlotte Wells impose un rythme qui ne cesse de monter en puissance. Si au départ on peut éprouver quelques difficultés à y entrer, en se laissant porter, on découvre rapidement que l’induit va se transformer en de l’émotion pure.
L’avis cool x2: Avec des acteurs hypers attachants et une ambiance soignée à la limite du sensoriel, Aftersun réussit l’exploit de s’ancrer dans la nostalgie avec un hyperréalisme reversant sans jamais plonger le moindre bout d’orteil dans le bassin du pathos. Esthétiquement impeccable, les quelques effets de style ne souffrent jamais d’aucune lourdeur. Un film sans fausse note, aussi puissant et déchirant que maîtrisé.
Si tu veux voir d’autres films sur la déprime dont on peine à se remettre : - VIRGIN SUICIDES, 2000 - Sofia Coppola - A SINGLE MAN, 2010 - Tom Ford
La mise en scène est sublime, la seconde partie passionnante, les personnages très beaux et l'ensemble subtil. Mais le film met trop de temps à démarrer, on s'ennuie longtemps.
Voilà un petit bijou du cinéma indé’ américain, taillé pour les festivals, mais d’une originalité, douceur et mélancolie folle. L’écossaise Charlotte Wells, sans faire une autobiographie, a été puisée dans son histoire personnelle et la relation à son père pour écrire ce film époustouflant. Une jeune femme, dont on apprend très vite qu’elle vivait loin de son père, se remémore ce qui semble ses derniers moments avec son père ; elle avait 11 ans, et c’était lors d’une semaine de vacances estivale en Turquie. Pourquoi ce père a ensuite disparu de la circulation alors que leur relation semble si harmonieuse ? Mystère… pas tant que cela, car si rien ne sera dit frontalement, ce film est même justement économe en dialogue, on va comprendre par petites touches qui était ce père. Cette économie de paroles est judicieuse, puisque le parti pris de la réalisatrice est de nous faire plonger dans la mémoire de cette femme récemment devenue mère. A ce moment charnière de sa propre vie, sa relation paternelle ressurgit dans sa mémoire ; on la devine très vite complexe voire traumatisante. Quelle réussite de la réalisatrice de se mettre dans la peau de la fille qu’elle était à l’époque, comme si c’était la fille de 11 ans qui avait réalisé le film !!! En aparté, pourquoi faire de la jeune femme, une mère homosexuelle ? On ne voit pas ce que cela apporte, juste de la confusion par rapport au thème principal. Ce film est donc centré sur les souvenirs ; et les souvenirs de nos 11 ans à 30 ans, peuvent être parcellaires, orientés ; mais ce sont toujours des sensations. Et c’est bien là où le film est un uppercut ; il s’intéresse plus à la perception, via des instantanés enchainés faisant récit, qu’à un script fourni. La mise en scène faite d’ellipses et le montage maitrisé donne une étrangeté, parfois cotonneuse comme notre mémoire à long terme, qui nous fait plonger dans des songes. Et d’hypothèses sur l’état de ce père, on finira par en avoir une image précise à la fin d’un film poignant et plein d’émotion mais jusqu’au bout plein de pudeur. Une douce mélancolie. Un joli film très atypique dont on sort très ému ; faut-il malgré tout pouvoir entrer dans cette narration si particulière. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Magnifiquement filmé et interprété, tout en subtilité, ce film est un vrai bijou. L'écriture et le montage apportent une délicatesse très rare (qui plus est pour un premier film) et aucune clé de lecture n'est apportée. Chacun·e sort de la salle avec un film qui lui est propre.
Un film incroyable d'un point de vu scénaristique mais bien ennuyant dans la réalité concrète. Son souvenir est plus poignant que ne l'est son expérience. Le tragique se décèle à l'ombre du soleil, dans les silences, les non-dits. Sa lecture est reposante puis fatigante spoiler: lorsque l'on comprend qu'il ne s'agit pas seulement de nostalgie mais aussi de dépression et finalement de deuil.
Les images sont jolies en ce que la photographie et les sons sont soucieux de détails. On esquisse des sourires tant ils sont imprégnés de vérité ou de réalisme, tant ils nous rappellent nos vacances nulles d'enfants humains de classe moyenne.
Les acteurs sont formidables, la nomination aux oscar est amplement mérité, surtout lorsque l'on pense à cette scène spoiler: de pleures bien disgracieux, bien comme ils le sont dans la réalité avec des bruits cacophoniques sortis dont ne sait corde vocale.
La petite musique qui se dégage de ce film m'a parfois enchanté mais le plus souvent ennuyé. Un peu longuettes ces vacances, après un début d'une langueur...tout semble se résumer à la bande annonce
Je pense que je suis passée à côté de ce film... je n'ai pas saisi les petits indices distillés par la réalisatrice pour partager sa sensibilité. Je n'ai pas eu l'émotion attendue. Trop anecdotique, je passe mon tour...déçue
Aftersun n'est pas le premier film à s'affranchir des schémas narratifs traditionnels, à ne pas "raconter d'histoire". Et comme souvent dans ces cas là, on est sensible au propos... ou pas, on est emballé, ou on s'ennuie profondément. Quand on est comme moi dans le second cas mais qu'on devine d'indéniables qualités au film, on en sort avec l'impression frustrante d'être peut-être passé à côté de quelque chose.
Film très intéressant et inspirant. La réalisation, le style , les plans, tout cela donne un film nostalgique et curieux mais à la fois apaisant et intriguant. Un mélange qui vous fait penser un bon moment.
Ça ne me gêne par de voir un film sans scénario, pourvue qu'il un certain dynamisme et porter par des acteurs charismatiques. Mis à part la jeune actrice qui a pleins de talent tout le monde est fade et le film est mou d'un point où on s'ennuie ferme.
J'aurai dû lire les critiques des spectateurs avant d'aller voir ce film. Je regrette.
C'est un film véritablement excellent, mouvant et inspirant. Le père qui souffre une douleur terrible fait des efforts pour devenir un père normal. La fille, après certains ans, essaye de comprendre son père et de le consoler, même si seulement dans son imagination.
Moi qui aime les films vaporeux et aériens à la ”Lost in Translation”, ”Garden State” ou ”Juste la fin du Monde”, ce film avait tout pour me séduire. Et pourtant il me manque un petit quelque chose pour retrouver la force des trois films susnommés. L'émotion sûrement. Car si le film est très beau et audacieux sur le plan de la réalisation qui dit beaucoup, fouille beaucoup dans les souvenirs et la perception des souvenirs, les ressentis des personnages , il m'a lâché sur le plan des enjeux. On devine plus qu'on apprend. On observe plus qu'on ressent. Les enjeux émotionnels sont supérieurs aux enjeux narratifs , et je pense que c'est là que le film m'a perdu. Et pourtant , après , le film reste...
Aftersun, aux allures esthétiques de Sundance, n'a pas réussi à m'emporter. Les paysages vides, les personnages statiques, les lignes d'horizon soulignent avec épuration le sentiment dépressif d'un père hanté par sa vie d'adulte et le deuil précoce d'une enfance heureuse. Pourtant, cette collection de souvenirs fugaces en Turquie finissent lentement par étouffer le spectateur en quête de sens.
cela faisait longtemps que je n'avais vu un film aussi inintéressant ! lu le pitch en diagonale, je croyais qu'au milieu du film, il allait se passer quelque chose, que la gamine allait se faire violer/assassiner quand elle est laissée seule un soir, ou que le père allait se noyer, et ben, non, rien, il ne se passe RIEN ; et les scènes interminables ne se terminent pas !