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    Aftersun
    Note moyenne
    3,7
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    193 critiques spectateurs

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    22 critiques
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    Severine R.
    Severine R.

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2023
    Très beau traitement des souvenirs, de la mémoire, de l'enfance, des regrets.
    La bande son est superbe, les images du caméscopes sont une très belle idée, cela nous touche comme si c'était nos propres films de famille.
    Muriel F.
    Muriel F.

    54 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2023
    Le rythme lent d'Aftersun pourrait déconcerter surtout avec ce mélange des films amateurs des protagonistes et de la cinéaste. Il faut se laisser embarquer par ces vacances que partagent un père et sa fille en Turquie. Un sentiment de déjà vécu s'en dégage car certaines situations aussi banales que de farniente au bord de la piscine, de repas ou d'exercution nous renvoient à la familiarité de nos propres histoires estivales. La jeune Sophie est fantastique avec ce je ne sais quoi de Natalie Portman toute jeune ; et le père Colman très touchant. A voir !
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    27 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Beaucoup de réalisme et de finesse psychologique dans ce face-à-face père fille, semble-t-il autobiographique qui malgré une tendresse certaine, relève d'une grande difficulté de communication, éternel problème intergénérationnel.
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Sur un sujet intéressant un gribouillis cinématographique. Un écran de cinéma est il un divan de psy? Un film à voir pour la qualité de l interpretation plus que celle de la réalisation.
    Hélène D.
    Hélène D.

    31 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Dès le début on sent que ça va être long et pénible et ça se confirme. Il ne se passe rien. Et tous ces plans stroboscopiques qui font mal aux yeux, ses plans de caméra qui vous donnent le mal de mer! On voudrait que quelque chose leur arrive mais non; c’est juste un père et sa fille qui partent dans un camp de vacances. Sans intérêt!
    Lya
    Lya

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Film très décevant d'une longueur interminable....(plusieurs personnes ont quitté la salle) avec des plans fixes successifs ou des flashs violents insupportables.
    Dommage, l'histoire et les acteurs aurait mérité un autre traitement.
    Everever
    Everever

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Un film qui illustre parfaitement le problème avec un certain cinéma d'auteur: celui qui s'adresse essentiellement à l'intellect... Celles et ceux qui, comme moi, vivent leur vie et regardent les films - l'occasion de vivre d'autres vies - avec leur tête ET leurs tripes passeront leur chemin: ennui absolu.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Aftersun est un film singulier : une vraie œuvre de création, originale, mais pour moi pas vraiment convaincante. La singularité du dispositif suffit à donner sens au film car il se distingue de tout le reste de la production cinématographique contemporaine ; c'est un unicum, un type en soi. La cohérence entre la forme et le but artistique est si grande qu'on peut dire que c'est une réussite. La mise en scène de ces vacances en Turquie dans les années 1990 est parfaitement réussie, réservant quelques plans d'une grande beauté. Les comédiens sont parfaits, et semblent avoir échangé une vraie complicité lors du tournage. Les flash-forward dans une mystérieuse discothèque ajoutent tout le mystère nécessaire au dispositif. Et le dernier quart-d'heure est vraiment bien réussi.

    Le souci est que, personnellement, j'attendais sans cesse que le récit commence. En vain... C'est une chronique nimbée de mystères, mais juste nimbée, sans que jamais ce mystère ne s'explicite concrètement. Dans une telle configuration, l'esprit du cinéphile cherche à remplir le vide : d'où vient le malaise ? Y aurait-il une violence cachée entre eux ? Un drame prochain ? Et donc on cherche tous les indices d'un quelconque événement. Vainement car la cinéaste préfère jouer des non-dits et d'une fin totalement ouverte. Si ce dispositif ne vous perturbe pas trop, alors vous passerez sans doute un bon moment. Et dans tous les cas, cet opus étant un unicum, on en parlera encore longtemps car il sera l'horizon de toute sorte de comparaisons cinéphiliques dans les années qui viennent.
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Un film loin d'être parfait avec des sujets plus que survolés ou une histoire limitée, mais décrivant avec efficacité les problèmes parfois existants dans la relation parent-enfant, tels que la difficulté de la parole ou encore l'humeur de façade. Le duo Mescal-Corio est tout simplement exeptionnel faisant ressortir de l'émotion à n'en plus finir. Mention spéciale à la petite Frankie Corio qui malgré son âge est incroyable. Pour une oeuvre qui toute en délicatesse s'avère au final déchirante.
    Maher Najar
    Maher Najar

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2023
    L'histoire d'une fille qui se remémore ses vacances avec son père. Le film est agréable à regarder mais la fin n'est pas vraiment réussie car on ne découvre pas ce qui est réellement arrivé aux personnages. On le devine à travers certaines scènes comme si l'auteur voulait raconter subtilement sa propre histoire.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Les vacances d'une fille de 11 ans, Papa a 31 ans et est parfois tristounet, c'est chiant quoi.
    Il se passe absolument rien, c'est beaucoup trop contemplatif, heureusement que les images sont pas trop mal.
    75001tine
    75001tine

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Mon dieu, que l'on s'ennuie pendant ce film, qui raconte le quotidien d'un père divorcé et de sa fille pendant des vacances dans un hotel club... J'ai failli m'endormir...
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2023
    C'est drôle comment un film peut nous surprendre au moment de sa conclusion. Une œuvre d'art se juge à mon sens dans son ensemble.
    Il faut le dire, on y trouve de grand moment d'ennuis et des interrogations comme: "mais qu'essai t'on de nous raconter?"
    Un film est là pour raconter une histoire sinon il ne l'ait pas.
    Pourtant ici, tout est nuance, rien n'est blanc ou noir, tout est gris. Rien est évident, on ne nous tient pas par la main, ne nous délivre pas tout sur un plateau. C'est dans cela qu'on trouve la justesse de la réalisation. A travers des personnages perçants nait un sentiment profond, bien enfoui, d'interrogation et de compassion.
    plp56
    plp56

    2 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2023
    C'est un film pour cinéphiles. Soin du cadre, du son, de la mise en scène... tout est beau et délicatesse dans ce film. La musique (avec la voix de Freddie Mercury sans les instruments) intervient fort à propos sans jamais surligner les images. Un film qui vous remue et vous reste au coeur bien après l'avoir vu.
    Glen
    Glen

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2023
    Aftersun s’inscrit dans une beauté de la sourdine, de l'empreinte effacée - une beauté fossilisée dans l’ombre discernable par le contour noir. Nous serions tenté de penser qu'Aftersun, comme son titre l’indique, est un film sur la nuit en témoigne son ouverture stroboscopique ou un film sur le soir, sur le crépuscule ; néanmoins, je crois qu'Aftersun est certes un film sur le crépuscule, mais il prend davantage la forme d'une aurore future. Aftersun dégage une beauté sidérante, placée avec finesse et en sourdine dans le creux du film. Nous assistons à ces scènes de vie entre un père jeune et sa fille, tout cela nous semble bien présent (utilisation de longs plans, et même dans l’unité totale des séquences, celles-ci demeurent importantes dans leur durées) et pourtant l’angoisse plane de façon sous-jacente. Les plans stroboscopiques, judicieusement lents dans leur intervalle et sans rapidité frénétique, viennent ponctuer ce présent pour nous le rappeler comme étant du présent qui est passé. Le véritable présent, c’est cette femme, cette enfant devenue grande et devenue seule, dans cette boite de nuit aux lumières vacillantes qui nous laisse à peine du regard. Et ces courtes séquences stroboscopiques agissent comme une angoisse sous-jacente, un memento mori à peine soufflé dans la lumière, qui agit avec finesse sur la teinte des séquences de vacances. Le film déploie avec finesse et force la relation d’un père et sa fille, le rappel d’une mort inévitable, le support vidéo qui permet de conserver, par la mémoire lumineuse, les moments de la vie (support vidéo qui se dégrade dans les séquences finales : même le cinéma connaît une finitude et il serait vain de penser une éternité humaine transmise par les arts ; l’éloge de la vie réside ici dans son intervalle avec la mort, une nuance entre la mémoire toute puissance impossible et l’oubli de l’oubli qui semble dégoûtant : il s’agit d’un oubli souvenu). Aftersun semble être un film sur l’oubli souvenu. Il déploie véritablement un monde cinématographique où le temps et l’espace répondent seulement aux règles fixés par le film lui-même dans toute la cohérence qui lui a été créé (à la façon d’un Barbara ou d’un Serre-moi fort de Amalric). Ainsi, la séquence finale illustre parfaitement cela : le passage du temps se fait par le passage du lieu ; du passé où le père filme à l’aéroport le départ de sa fille, il se tourne et va vers le présent où celle-ci est adulte dans la lumière vacillante. Cela nous est montré à la fin, mais nous le sentons depuis le début et c'est dans ce choix de montage que réside la mise sous-pression des émotions. Ce geste cinématographique de faire cohabiter les mondes et les temps en cette dernière séquence est d’une beauté viscérale : il ne s’agit évidemment pas de faire passer un message ou de présenter les images comme des memento mori démonstratifs – la séquence finale est simplement un geste humain pour faire l’impossible, tourner le dos durant quelques secondes à la mort, profiter d’un moment impossible de revitalité avant la mort finale et inéluctable qu’est la fin du film. Aftersun porte à merveille son titre, c’est un film crépusculaire soit, mais surtout un film sur l’après (d'où l'idée d'aurores futures) ; une petite fille devenue femme après son père, le spectateur après le film, après cette mort à l’écran. Aftersun est un film marqué par la hantise et qui à son tour vient hanter, il est marqué par une grande profondeur qui avoisine l’abysse. Ce n'est pas tant un film percutant, mais c'est un film sur une percutée. Aftersun est très simple dans son déploiement, il repose essentiellement sur ce geste cinématographique de réunir une dernière fois une fille et son père contre toute réalité vraisemblable, avec difficulté, faiblesse et fragilité (en témoigne cette lumière par intervalle) et ce geste est d’une force absolue qui remue l’estomac. Ce film est marquant par la force de son présent sous-pression (under pressure) qui est sans cesse marqué en sourdine par la hantise du futur qui fane ce présent en passé, par son déploiement d’un monde cinématographique où la lumière vit véritablement indépendamment de nous en tant que spectateurs, par sa simplicité belle qui renferme une densité puissante sans être écrasante. Pour tronquer une citation de Merleau Ponty : “[Aftersun] est un geste et sa signification est un monde”. Les dernières minutes de ce film brise la gorge comme cette impossibilité à faire revivre les morts, à réunir les séparés - une impossibilité que le geste cinématographique de Charlotte Wells vient briser, non-pas dans le déni d’une fin ou la naïveté face au temps qui passe, mais simplement comme la possibilité de dire un dernier au-revoir entrecoupé de lumière et d’obscurité.
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