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Zelig 2004
1 critique
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0,5
Publiée le 26 novembre 2023
Tellement ennuyant et sans intérêt, ça sert à quoi ce genre ce film ? Même pas à tuer le temps. Il ne se passe tellement rien qu’on sait déjà comme ça va finir
Belle et grande surprise que ce film indépendant estampillé « Sundance » d’une foudroyante délicatesse et d’une rare maîtrise du montage. Sans pathos et avec une extrême sensibilité, la jeune cinéaste relate une relation père-fille trouble, tendre et profonde (qualificatifs pouvant être utilisés pour son film). L’interprétation est incroyable de justesse (la jeune fille n’étant pas loin du statut de révélation de la décennie) et la réalisation (hormis donc le montage, bluffant) est d’une grande richesse (cadre, éclairage, choix chromatiques…). La réussite formelle pour un premier film est assez stupéfiante, la portée émotionnelle éclatante et le souvenir laissé ineffaçable.
Un très bon film, délicat et chimérique. Mais malheureusement trop intelligent pour moi. Je n'ai pas tout compris, la chute finale est subtile. [spolier] Sophie 11ans part en vacances avec son looser de père Calum 31 ans. Il est dépressif et malheureux mais joue le jeu. Une semaine de sourire suspendu puis une séparation à l'aéroport. Elle est adulte et regarde les vidéos de ce séjour pour comprendre cet homme qui a disparu de sa vie... Il a disparu car il sombre dans son malheur et exclu sa fille (il pleure et écrit une lettre à celle ci) ? ou moins logique, il est mort car les dépressifs sont forcément suicidaire (non sens total) [spolier] Bref un superbe film qui en dit trop peu... C'est frustrant mais ça résonne encore car cette histoire vous poursuit.
Film très lent et très ennuyeux, où on ne comprend pas tout spoiler: pourquoi le père est-il malheureux ? . Ça ne me dérange pas toujours quand il ne se passe pas grand chose mais qu'il y a de l'émotion, mais là, c'est vraiment trop délayé et creux pour moi. De bons acteurs heureusement, qui sauvent un peu l'ensemble.
Une jolie image, de bons acteurs, des plans sympas, une réalisation qui a son charme mais une histoire à dormir debout. On distingue un long métrage sur la nostalgie et l'interrogation d'une fille envers la personne que représente son père, qui il était vraiment ? Mais ça ne va pas au bout de ses idées, on a aucune réelle réponse. On est donc face à plus d'une heure et demie de vacances entre un père a tendance alcoolique dépressive et sa fille, et le pire c'est qu'à part des plongeons dans la piscine de l'hôtel il ne se passe grand chose..
Le film est très long à se mettre en place, et au final il n'y a pas de dénouement. Ca donne l'impression d'inachevé et qu'il manque quelque chose. La réalisatrice s'est trop attardée sur des plans inutiles qui n'apportent rien. Alors oui, cette histoire est belle en soi : l'amour d'un père envers sa fille - mais présenté de la sorte, le film provoque peu d'émotions et c'est dommage.
En dire si peu, et avec tant de justesse, de délicatesse, de pudeur et réussir, par ce mutisme maîtrisé à bouleverser son spectateur, le pousser au delà1 de l'étonnement et de la perplexité. Le tenir par la main, et l'emmener jusqu'à une mélancolie profonde et primitive qui restera indélébile.
Dans le paysage cinématographique de 2022, "Aftersun", premier long-métrage de Charlotte Wells, se démarque comme une méditation mélancolique et intime sur les souvenirs et le passage du temps. Il n'est pas surprenant que ce film ait résonné auprès des critiques et du public, glanant des éloges et des récompenses internationales. Ma note de 3,5/5 témoigne d'une œuvre d'une délicate subtilité, bien que sa portée puisse sembler limitée par sa nature contemplative.
Wells tisse avec brio un récit émouvant qui s'étire entre la nostalgie et le regret. Elle choisit comme toile de fond un cadre en apparence banal – des vacances ensoleillées sur la côte turque – pour dépeindre une relation père-fille poignante. La performance de Paul Mescal est à la fois discrète et puissante, soulignant la complexité d'un père luttant contre des démons intérieurs cachés derrière un visage de stoïcisme tendre. Frankie Corio, dont la prestation est captivante, incarne une jeunesse à l'aube des tourments de l'adolescence, rendant leurs interactions à la fois douces et douloureusement réalistes.
La réalisation de Wells est une révélation en elle-même. Sa capacité à capturer la texture des moments fugaces et la charge émotionnelle des petits riens du quotidien confère à "Aftersun" une qualité presque documentaire qui enchante et hante longtemps après le visionnage. La photographie de Gregory Oke, imprégnée d'une nostalgie lumineuse, s'allie harmonieusement au montage de Blair McClendon pour créer une ambiance où le temps semble suspendu.
Cependant, la nature introspective et par moments décousue du récit peut laisser certains spectateurs sur le bord du chemin, cherchant en vain une narration plus conventionnelle ou des réponses plus concrètes. Le film exige une immersion totale et une patience qui pourrait échapper à ceux à la recherche d'une structure plus dynamique ou d'un récit plus explicatif.
La musique d'Oliver Coates s'infiltre avec délicatesse dans les interstices de la mémoire et du deuil, offrant une bande-son qui soutient le caractère éthéré du film sans jamais l'envahir.
Si "Aftersun" ne brille pas par son action trépidante ou ses rebondissements, il excelle dans la peinture de ses personnages et dans l'évocation d'une réalité affective souvent tue. Ce qui pourrait être interprété comme des longueurs par certains est justement ce qui confère au film son authenticité et sa profondeur.
En somme, "Aftersun" mérite son succès critique pour son audace narrative et la sensibilité avec laquelle il traite de thèmes universels. Il s'agit d'un film qui, tout en ayant un impact indéniable sur son public, ne parvient peut-être pas à atteindre l'universalité ou la résonance nécessaire pour s'inscrire comme un classique instantané, d'où une note qui, bien que positive, n'atteint pas les sommets.
Mis à part quelques scènes que j'ai trouvées maladroites (notamment celles au présent), ce film touchant est pourvu d'un montage brillant et très efficace pour retranscrire des souvenirs, le passé, ou une idée du passé.
Sans aller jusqu'à surinterpréter et théoriser à l'excès, il laisse la place à notre propre expérience pour combler ses points flous, et c'est en cela un vent de fraîcheur trop peu courant !
Aftersun, dont le titre « après le soleil » présage un élan dramatique, à ce petit quelque chose dans la réalisation de poignant. Sophie danse en boîte de nuit et se souvient. L’été 97 en Turquie, pendant une période de vacances, elle ado de 11 ans et son père. L’enfant filme continuellement leurs moments partagés, quand son père ne se saisit pas lui aussi de la caméra. Nous spectateurs, avons le sentiment de nous trouver devant des instants volés à l’intimité. Nous ne voyons à l’image délicieusement vintage des caméras de l’époque, que le père ou sa fille, dans les regards croisés que chacun porte sur l’autre. Nous cheminons aux côtés de Sophie, qui tente par ses réminiscences, de comprendre qui était cet homme, père précoce, qu’elle aimait tant. 1er film de Charlotte Wells, basée sur sa relation à son père, le film comme ceux de la réalisatrice Claire Denis est un film purement visuel. Les images créaient le scénario, et l’espace temporel auquel nous spectateurs nous pouvons nous raccrocher dans les souvenirs nostalgiques du personnage principal. La réalisatrice filme et tente de capter les mystères qui lui échappent, et le résultat est saisissant. Il nous poursuit de manière lancinante longtemps après avoir quitté la salle.
Beaucoup de critiques contradictoires m'ont donné envie de visionner ce film, et je n'ai pas été déçu par cette sacrée surprise... On espère qu'il va se passer quelque chose et on ne comprend pas ces flashbacks stroboscopiques. Et la manipulation est totale car in fine c'est l'inverse : spoiler: c'est le film lui-même qui est un flash-back sur des vacances entre un jeune père et sa gamine . Il nous est proposé une kyrielle de séquences interminables nous réduisant à contempler en attendant l'événement (spoiler: qui n'arrivera jamais : elle range ses affaires, ils regardent un fil en ciné plein air, elle chante à un karaoké, elle attend son père un soir, plage la nuit avec le ressac incessant des vagues sur le rivage, du Taï chi, de la boue sur leurs corps,... Au secours!
Incroyablement touchant ! La relation père fille est convaincante grâce aux jeux des acteurs principaux. La mise en scène est sublime. Introduction et conclusion parfaites. Copie quasi parfaite !
Lors de nos prochaines vacances, on se fait filmer. On y ajoutera une bande son et on présentera notre vidéo au festival. On vous rassure et on vous respecte ! On ne vous fera pas subir un tel supplice !...