Mon compte
    Aftersun
    Note moyenne
    3,7
    2880 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Aftersun ?

    193 critiques spectateurs

    5
    22 critiques
    4
    53 critiques
    3
    39 critiques
    2
    42 critiques
    1
    14 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2023
    Ce n'est pas un film, c'est une épreuve !
    Un père passe un séjour avec sa fillette dans un ´club de vacances tout compris en Turquie, puis il la raccompagne à l'aéroport.
    Et pis c'est tout.
    Lili20
    Lili20

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2023
    Film magnifique ! Une écriture subtile, une parfaite harmonie entre l'histoire et la superbe mise en scène, c'est très beau, très touchant ! Le duo fonctionne très bien. Il faut voir ce film.
    Tolkiendae
    Tolkiendae

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2023
    5/5 pour ce premier long métrage de Charlotte Wells qui oscille entre Sofia Coppola et Terrence Malick. Que dire si ce n'est que la plupart des spectateurs lambas auront des difficultés à comprendre ce film au point de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Pour ma part, j'ai été bouleversé. Tout est juste et parfaitement réaliste, certains pourront d'ailleurs lui reprocher ce ton anti-pathos, qui refuse de tomber dans le drama excessif en forçant sur les émotions des personnages. Non. Ici c'est la vraie vie, et malheureusement, peu de choses sont dites au bon moment, parce qu'on a peur, parce qu'on est fiers et bien trop bêtes pour le faire. La douce mélancolie exprimée par Callum (Paul Mescal à la course aux Oscars) sous-jacente d'une grosse dépression. Un père qui aime désespérément sa fille mais qui ne peut lui offrir une vie stable ni la voir autant qu'il le voudrait, un père qui souffre terriblement de se voir vieillir et oublié mais qui, malgré tout ce qui le torture, maintient la tête à la surface pour offrir de superbes vacances à sa fille. D'ailleurs, comme le dit si bien Sophie (la fille de Callum interprétée par Frankie Corio) : son père se sent tout le temps fatigué, a des absences ou est parfois totalement détaché d'un moment.

    J'avais envie de lui accorder un 5/5 pour sa belle photographie, sa subtilité, sa douceur, son réalisme (parfois un peu castrateur), ses interprètes, sa musique (toujours très subtile aussi) et ses interprétations.

    Quand on est jeunes, on ignore (ou remarque laborieusement) que nos parents éprouvent des émotions tout comme nous, on est souvent trop petits pour le comprendre. Et pourtant ce sont bel et bien des humains, avec une sensibilité, avec des peurs et des doutes... quand on a la chance d'apprendre à les connaître en grandissant, on découvre tout un monde qui nous était passé au dessus. Chaque moment, aussi simple soit-il, se doit d'être vécu à 200%, surtout avec nos proches.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2023
    Aftersun propose quelque chose qu'on ne voit quasiment jamais dans les films de vacances : un père et sa fille qui ne font rien, si ce n'est aller à la piscine et jouer au billard. Et pour ça le film est exceptionnel. Il ne fait rien comme les autres. Là, le père est encore assez jeune et ne se comporte pas forcément exactement comme un père. Il ne donne pas forcément le bon exemple, laisse sa gamine seule, la traite comme une enfant alors qu'elle se voit déjà comme une adolescente (elle a 11 ans).

    Et vu qu'il n'y a pas d'intrigue, que c'est juste les jours qui se suivent au bord de cette piscine, on a le temps de voir et de comprendre la relation entre cette fille et son père. C'est un film rempli de petits riens qui mis bouts à bouts font des souvenirs de vacances. Les scènes n'ont pas forcément de début ou de fin, il y a réellement un aspect bribes de souvenirs qui rendent le film touchant. C'est un film solaire, un souvenir heureux, même si on se doute que des non-dits doivent ternir un peu le tableau, la fille est trop jeune pour bien comprendre de quoi il en retourne.

    Il en résulte de nombreux plans, les plus beaux du films, où les deux acteurs (qui sont géniaux) sont juste là, assis au restaurant ou au bord de la piscine et c'est sublime. Charlotte Wells n'en fait pas trop, c'est pas poseur, il n'y a jamais de tentative de surenchère pour en faire plus. Juste les personnages sont posés dans le cadre et si c'est soigné, ça reste un cadre réaliste. D'ailleurs ça participe grandement à la crédibilité du film. Malgré le côté souvenir le film a un côté très naturaliste. J'ai rarement vu une gamine de 11 ans être aussi crédible, dans son jeu, dans les dialogues... et se comporter autant comme une fille de 11 ans.

    En fait avoir dans un film un enfant (ou ado...) qui n'est pas une vision qu'un adulte se ferait d'un enfant et dont on sent toute la fausseté, ça fait vraiment tout dans un film. Immédiatement en tant que spectateur on est plus investi émotionnellement. D'ailleurs là il y a une séquence absolument déchirante. Le karaoké, lieu commun un peu éculé des films de vacances est utilité totalement à contre-emploi. D'habitude il sert à marquer la fin du séjour, montrer la bonne ambiance, là c'est tout l'inverse. La scène dure et on a compris que ce qui doit arriver n'arrivera pas, ce qui la rend encore plus triste.

    Et c'est que fait Charlotte Wells un peu avec chaque situation, parvenir à chaque fois à éviter de tomber dans les clichés un peu ridicules. C'est du grand art.

    Clairement l'un des films de ce début d'année.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Il est de ces films dont la maîtrise et l'aspect délicat subjuguent d'autant plus qu'il s'agit d'une première réalisation : Aftersun de Charlotte Wells en fait partie !

    Sur un pitch aussi simple que celui d'un père (magnifiquement interprété par Paul Mescal) et sa fille (épatante Frankie Corio) alors en vacances dans un camping en Turquie, la réalisatrice puise dans son vécu pour conter un récit extrêmement intime ou le non-dit prévaut, alternant entre moments radieux et mélancolie sans nom.

    En filigrane, nous comprenant (via des séquences en caméra DV) que nous assistons aux derniers souvenirs d'un bonheur finissant.

    Et la réalisatrice ne viendra jamais surligner le propos, ne viendra jamais appuyer la dépression de Callum par du pathos,ou venir chercher les larmes du spectateur.

    Tout se dévoile par bribes, de manière sensitive et instinctive, alors que la petite Sophie se forge également (découverte de l'adolescence oblige).

    Si on ajoute une mise en scène sobre et précise qui caresse la performance des acteurs, Aftersun fait office de très bonne découverte, et du premier long-métrage vraiment réussi d'une auteure à suivre
    Mademoiselle E
    Mademoiselle E

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    A mourir d’ennui. Aucune action, ambiance glauque, il n’y a vraiment aucune raison d’aller voir ce film.
    Claiiirrre
    Claiiirrre

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Epoustouflant. Un rythme lent qui laisse le temps au spectateur de savourer. Une histoire touchante qui pince le coeur, avec un Paul Mescal au jeu incroyable. Aftersun est une ode à l'amour père-fille.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2022
    Dans ce film la réalisatrice raconte les souvenirs d’une fille des vacances passées avec son père dans un hôtel club en Turquie il y a 20 ans. C’est filmé avec finesse et émotion et l’interprétation du père à la personnalité complexe et de sa fille sonne juste. Même s’il ne se passe grand-chose et que le passé du père reste assez mystérieux, cette évocation est bien traitée par la réalisatrice.

    Bernard CORIC
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2022
    Voilà un petit film qui a fait son bonhomme de chemin depuis son passage remarqué à Cannes lors de la Semaine de la Critique où il a reçu un prix spécial. On en entend que des louanges et pour certains médias c’est même le film de l’année. Mais qu’en est-il vraiment? Alors oui, il faut avouer qu’il y a un petit quelque chose dans cet « Aftersun » qui évoque la naissance d’une cinéaste, puisqu’il faut préciser que c’est un premier film. Il s’en dégage en effet une petite musique relativement envoûtante, une patte certaine et qui se définira certainement encore plus avec le temps. La manière de filmer, le montage ou cette façon un peu singulière de raconter les choses est notable. Ces fameuses vacances entre une petite fille et son père au début des années 2000 en Turquie, vue à hauteur d’enfant, développent une atmosphère unique et intéressante. On sent le long-métrage de Charlotte Wells fortement autobiographique. Et que la cinéaste a voulu opérer une sorte de catharsis, à vertu fortement libératoire, en nous contant ses souvenirs d’enfance. Le résultat est-il aussi incroyable et immanquable qu’on voudrait nous le faire croire ? Pour l’auteur de ces lignes, c’est clairement un non. Mais un constat négatif à nuancer car « Aftersun » est très loin d’être raté et développe des qualités incontestables et un univers charmant, touchant et singulier qu’il serait dommage de ne pas goûter.

    D’abord, il faut reconnaître le côté extrêmement réaliste et prégnant de cette semaine de vacances. Pour qui a connu les balbutiements des formules all inclusive dans les hôtels des pays ensoleillées en développement, c’est exactement ça et il y a une sensation de Madeline de Proust indiscutable. Ensuite, la petite Frankie Corrio est tout bonnement incroyable de naturel et de bagout et sa complicité avec Paul Mescal, découvert dans le sublime série « Normal People » et tout aussi efficace dans le rôle du père, est frappante. On pourrait croire à un récit initiatique mais « Aftersun » va chercher autre chose que cette classique histoire d’apprentissage d’enfant. Un autre spectre qui va convoler avec une part de mystère concernant le passif exact du père et la vie de Sophie adulte. A nous de recoller les morceaux, ce qui donne au film un aspect étrangement addictif mais aussi frustrant. La caméra de Wells parvient à saisir tous ces instants propres à ce genre d’expérience infantile. Mais il y a aussi des longueurs, des scènes inutiles et d’autres dont on cherche encore la signification. Le long-métrage est donc certes à découvrir mais clairement pas le chef-d’œuvre immanquable annoncé un peu partout. Mais il est compréhensible que certains aient pu être envoûtés par une telle proposition et que l’on ait découvert une cinéaste sensibile et prometteuse.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2023
    Un père et sa fille de 11 ans séjournent pendant quelques jours dans un club de vacances sur la côte turque, à la fin des années 90. Il se passe finalement peu de choses dans Aftersun, le premier long-métrage de l’Écossaise Charlotte Wells, qui décrit avec sensibilité la complicité nouvelle entre deux êtres que la vie a séparé. Mais ces moments anodins ne sont pas qu'insouciance, avec une mise en scène qui instille subtilement une inquiétude, tout d'abord indéfinissable, mais de plus en plus prégnante, accentuée par de courtes scènes postérieures de 20 ans qui concernent la fillette désormais adulte. Quel drame se joue derrière les joies de l'instant, pour ce duo qui se (re)découvre ? De quoi souffre vraiment ce père aimant, si malheureux lorsqu'il se retrouve seul ? L'on ne peut qu'esquisser des débuts de réponse et imaginer la raison qu'a une jeune femme aujourd'hui de se replonger dans les souvenirs de son passé. Là où Aftersun intrigue et, finalement, séduit, c'est dans son refus d'expliquer clairement de quoi il retourne, sans pour autant cesser de nous obliger à réfléchir à ce qui se cache derrière un récit faussement banal. Entre Sofia Coppola et Lynne Ramsay, Charlotte Wells exprime déjà un talent très sûr, y compris dans sa direction d'acteurs avec les interprétations tout en finesse de Paul Mescal et de la jeune Frankie Corio, dont la belle alchimie participe grandement au plaisir anxieux pris devant Aftersun, si fragile et si maîtrisé.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    On a fondu comme une glace au soleil... Oui, Aftersun est lent, très contemplatif, et l'on ne jettera pas la pierre (le galet de plage) à ceux qui ont sombré dans l'ennui, tandis que de notre côté on plongeait tête la première dans une belle mélancolie, dans une joie mêlée de tristesse, dans un binôme tout à fait charmant du papa "dans la Lune, mais fou d'amour pour sa fille" (adorable Paul Mescal) et sa petite fille (tout aussi adorable Frankie Corio) qui est tiraillée entre son amour réciproque pour son papounet et son envie d'autonomie... Sauf que, là où on commençait à trouver longues les séances bronzettes et les étalages de crème solaire, Aftersun a dégainé un échantillon de son après-soleil triste, très triste : un flash-forward où quelque chose semble ne pas aller, où l'on perçoit un souvenir à enterrer, et l'on fait alors rapidement le lien avec spoiler: le papa qui sombre peu à peu dans la déprime anticipative, qui sait qu'à la fin de l'été, il devra dire adieu à sa fille pour qu'elle aille avec sa mère dans un autre pays.
    Et Aftersun nous a d'un coup renversé comme un pâté de sable : d'abord on ne savait pas où le film voulait en venir, et d'un coup on a vu toute la mélancolie des moments de bonheur, savourés par le papa comme "des derniers", se forçant à profiter du présent, vivant tout au passé. Il nous a brisé le cœur, et le premier twist ( spoiler: sa tentative de suicide par noyade
    ) nous a fait une petite frayeur, sachant pertinemment que l'on aurait quand même droit à cette finalité plus tard dans le film, et Aftersun de nous laisser littéralement sur une porte ouverte, pour notre part une image esthétisée du spoiler: papa qui quitte la scène avec tous ses souvenirs de vacances.
    Tout comme ce papa, à partir du moment où l'on a compris qu'on aurait droit à une fin tragique, on a essayé de ralentir le temps, de grapiller le bonheur dans les scènes de complicité, Aftersun nous a fait ressentir le présent que l'on vit déjà au passé, avec une fin qui nous a fait sortir les lunettes de soleil pour cacher nos yeux embrumés.
    MRZ7075
    MRZ7075

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Mon incompréhension a été totale quand j'ai appris que ce film avait reçu le Grand Prix du Festival de Deauville. Je me suis rarement aussi ennuyé. Il ne s'y passe rien, on attend la fin des vacances partagés entre un père et sa fille comme une délivrance. Certes le jeu de l'adolescente est assez juste mais cela ne suffit pas à sauver le film. En comparaison, le film Over/Under, présenté au cours du même festival et qui n'a rien eu, décrit l'amitié entre deux adolescentes et leurs réactions quant à leurs transformations physiques de manière poignante. Cette bobine tutoie le chef d'oeuvre.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2022
    Premier film réalisé par Charlotte Wells qui nous propose un film porté par une jeune actrice talentueuse et prometteuse ; Célia Rowlson-Hall. C’est un film plutôt feel good où l’on suit un père et sa fille. Des images très jolies mais un scénario trop faible. Dommage.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top