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Fryzer
12 abonnés
241 critiques
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4,5
Publiée le 19 février 2024
Bouleversant et tellement bien écrit, Charlotte Wells bravo pour ce premier long métrage. Les performances de Paul Mescal et Frankie Corio c’est un grand oui. Le film m’a touché dans son interprétation, sa mise en scène, ses musiques, la sensation d’essayer de comprendre qui est vraiment Callum avec le sentiment de mélancolie, Aftersun est excellent.
Film très spécial, un brin angoissant voire malsain. c'est très bien et il ne se passe rien. pour autant, le film ne laisse pas indifférent. très déprimant.
Moi qui aime les films vaporeux et aériens à la ”Lost in Translation”, ”Garden State” ou ”Juste la fin du Monde”, ce film avait tout pour me séduire. Et pourtant il me manque un petit quelque chose pour retrouver la force des trois films susnommés. L'émotion sûrement. Car si le film est très beau et audacieux sur le plan de la réalisation qui dit beaucoup, fouille beaucoup dans les souvenirs et la perception des souvenirs, les ressentis des personnages , il m'a lâché sur le plan des enjeux. On devine plus qu'on apprend. On observe plus qu'on ressent. Les enjeux émotionnels sont supérieurs aux enjeux narratifs , et je pense que c'est là que le film m'a perdu. Et pourtant , après , le film reste...
Mis à part quelques scènes que j'ai trouvées maladroites (notamment celles au présent), ce film touchant est pourvu d'un montage brillant et très efficace pour retranscrire des souvenirs, le passé, ou une idée du passé.
Sans aller jusqu'à surinterpréter et théoriser à l'excès, il laisse la place à notre propre expérience pour combler ses points flous, et c'est en cela un vent de fraîcheur trop peu courant !
Un père divorcé et sa fillette de 11 ans passent des vacances à l'hôtel en Turquie. Ils s'occupent comme tous les vacanciers à des loisirs de vacances et l'on comprend peu à peu que la fille, maintenant 30 ans, s'en souvient en regardant les images tournées aux caméscope et que son père était un peu raté, un peu dépressif . Et c'est tout ! Car finalement, le synopsis présenté sur tous les sites contient tout et il ne faut pas espérer plus. Ce n'est pas que le film soit déplaisant et la jeune Frankie Corio est très prometteuse (multi primée pour son interprétation) mais le propos est si mince que suivre 90 minutes de souvenirs de vacances ni plus ni moins excitantes que celles de tout le monde parait un peu abusif. Vous pourrez voir du billard, de la plongée, du karaoké, de ... Mais je ne veux pas spoiler !
Lors de nos prochaines vacances, on se fait filmer. On y ajoutera une bande son et on présentera notre vidéo au festival. On vous rassure et on vous respecte ! On ne vous fera pas subir un tel supplice !...
C'est un film véritablement excellent, mouvant et inspirant. Le père qui souffre une douleur terrible fait des efforts pour devenir un père normal. La fille, après certains ans, essaye de comprendre son père et de le consoler, même si seulement dans son imagination.
Aftersun n'est pas le premier film à s'affranchir des schémas narratifs traditionnels, à ne pas "raconter d'histoire". Et comme souvent dans ces cas là, on est sensible au propos... ou pas, on est emballé, ou on s'ennuie profondément. Quand on est comme moi dans le second cas mais qu'on devine d'indéniables qualités au film, on en sort avec l'impression frustrante d'être peut-être passé à côté de quelque chose.
Les vacances d'une fille de 11 ans, Papa a 31 ans et est parfois tristounet, c'est chiant quoi. Il se passe absolument rien, c'est beaucoup trop contemplatif, heureusement que les images sont pas trop mal.
J'ai découvert ce film sans connaître l'histoire. Les scènes et les dialogues s'installent sur un rythme de vacances au ralenti. On s'attache aux deux acteurs et le reveal de fin permet de revisiter chaque moment avec émotion.
D'une subtilité rare, ce film est d'une extraordinaire justesse et profondeur sous une apparence humble sans prétention. Chapeau à la réalisatrice et aux deux excellents acteurs !
Les plans de Wells manquent de puissance et de tension. Le film reste inerte, comme s'il adoptait le point de vue dépressif du personnage du père. Tout semble petit, le plaisir n'est nulle part. Ce n'est pas un film sans valeur cependant, il est très riche en non-dits émotionnels dont on sent l'importance intime pour la cinéaste, mais la réalisation elle-même était trop plate pour entretenir mon intérêt.
Aftersun, aux allures esthétiques de Sundance, n'a pas réussi à m'emporter. Les paysages vides, les personnages statiques, les lignes d'horizon soulignent avec épuration le sentiment dépressif d'un père hanté par sa vie d'adulte et le deuil précoce d'une enfance heureuse. Pourtant, cette collection de souvenirs fugaces en Turquie finissent lentement par étouffer le spectateur en quête de sens.
Un film difficile à cerner lorsqu'on le découvre sans avoir lu le synopsis. La fin, très belle par ailleurs, apporte une explication mais sinon durant les 3 quarts du film on se demande où la réalisatrice veut en venir. On attend un drame qui n'arrive jamais. Le montage est brillant, entre plans à la caméra et plans au camescope. Le jeu de la jeune actrice est excellent. Celui du père est plus conventionnel. Un film reste en mémoire après son visionnage. Ce qui justifie mes 3 étoiles.
C'est un film pour cinéphiles. Soin du cadre, du son, de la mise en scène... tout est beau et délicatesse dans ce film. La musique (avec la voix de Freddie Mercury sans les instruments) intervient fort à propos sans jamais surligner les images. Un film qui vous remue et vous reste au coeur bien après l'avoir vu.