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Shiki
78 abonnés
216 critiques
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2,0
Publiée le 14 novembre 2023
Une jolie image, de bons acteurs, des plans sympas, une réalisation qui a son charme mais une histoire à dormir debout. On distingue un long métrage sur la nostalgie et l'interrogation d'une fille envers la personne que représente son père, qui il était vraiment ? Mais ça ne va pas au bout de ses idées, on a aucune réelle réponse. On est donc face à plus d'une heure et demie de vacances entre un père a tendance alcoolique dépressive et sa fille, et le pire c'est qu'à part des plongeons dans la piscine de l'hôtel il ne se passe grand chose..
“Aftersun” aurait pu faire une très belle marque d’après-soleil sur la Croisette, mais la réalisatrice Charlotte Wells fraîchement débarquée en a décidé autrement en donnant ce nom à son premier long-métrage, un drame intime sur un fond d’été ensoleillé. Si la photographie et le cadre sont bien présents artistiquement, le contexte de la narration pose quelques problèmes de fond qui frustrent plus qu'ils ne plaisent. Avec les quelques éléments que nous avons sur la situation, les personnages, difficile d’extrapoler le passé des protagonistes, si ce n’est une relation entre un père et sa fille de 11 ans qui commence à devenir une adulte, et c’est dans le propos-ci que ce film m’a touché. La relation entre Calum (Paul Mescal) et Sophie (Frankie Corio) est d’ailleurs d’une grande richesse, car ils se construisent l’un avec l’aide de l’autre. On a vraiment cette impression que le film a un lien particulier avec sa réalisatrice tellement il respire le vrai, le vécu. Malgré les nombreuses longueurs, il ressort de “Aftersun” quelque chose de contemplatif, de beau, d’un lien tissé entre un père et sa fille, et c’est en cela qu’il est remarquable. J’aurais apprécié qu’on aille un peu plus dans le fond du scénario, quelque chose de moins aérien, qui ne laisse pas que des suppositions, sur ces instants de vie qui n’explique pas vraiment en quoi cette relation a pu construire la future Sophie qu’on peut apercevoir sur quelques séquences très furtives du long-métrage. Finalement, je ne sais pas ce que Sophie pense de son père et de sa relation avec lui des années plus tard.
Beaucoup de réalisme et de finesse psychologique dans ce face-à-face père fille, semble-t-il autobiographique qui malgré une tendresse certaine, relève d'une grande difficulté de communication, éternel problème intergénérationnel.
Quand on a rien à raconter, mieux vaut se taire. J'espère que Charlotte Wells retiendra la leçon. "Aftersun" est ridiculement mauvais et c'est même dur d'imaginer qu'il a su convaincre des boites de production. J'aimerais dire que le scénario est mauvais mais en fait, il n'y a pas de scénario. Juste une fille et son père dans un camp de vacances. Le synopsis Allociné est tout simplement faux puisqu'il ne raconte pas du tout le film. C'est juste un père et sa fille en vacances. Karaoké, piscine, crème solaire... Voilà. Charlotte Wells a filmé des scènes hasardeuses et en a fait un film. Quelques plans travaillés et c'est tout. Beaucoup d'incompréhension (Sophie adulte qui arrive de nulle part, on voit qu'elle est en couple avec un enfant puis retour en arrière). Dans la salle, tout le monde regardait sa montre au bout d'une heure car c'était insoutenable et il y a eu quelques endormis. C'est un film sans scénario, avec une réalisation plus que bancale, des dialogues ratés... Tout simplement mauvais.
Je n'étais vraiment pas convaincu à la fin de la séance. J'ai besoin d'avoir plus de clés en main pour m'investir dans un film. Malgré tout, AfterSun continue d'occuper mon esprit depuis que je l'ai vu; il m'a donc sûrement plus touché que je ne le pensais.
Honnêtement, j'ai l'impression d'être complètement passé à côté d'Aftersun. J'y allais pourtant avec de l'intérêt, mais ce film qui raconte des vacances entre un père et sa fille sur fond de drame, m'a laissé de marbre. Les 3/4 du film sont très ennuyeux, très peu d'informations et d'émotions sont distillées, un sentiment de tant vouloir voiler les choses qu'on ne les comprend pas. La photographie est jolie et le côté "début des années 2000" également, mais c'est tout.
Chronique douce-amère de vacances passées, Aftersun met en scène avec finesse et poésie une belle relation père-fille, les non-dits et les secrets qui se cachent dans les silences, les incompréhensions d'une enfant face à la dépression latente de son modèle paternel, quitte à laisser pour cela le mystérieux l'emporter (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/02/25/aftersun-charlotte-wells/)
Je pense que la critique est totalement surcotée pour ce film où il ne se passe vraiment rien. Juste dommage que le générique de fin arrive aussi tard.
En dire si peu, et avec tant de justesse, de délicatesse, de pudeur et réussir, par ce mutisme maîtrisé à bouleverser son spectateur, le pousser au delà1 de l'étonnement et de la perplexité. Le tenir par la main, et l'emmener jusqu'à une mélancolie profonde et primitive qui restera indélébile.
Un premier film puissant qui méritait une nomination aux Oscars :/ Les plans et les couleurs sont jolis, le choix de la musique est top. Les acteurs jouent trop bien. Une grande expérience émotionnelle pour le spectateur.
Ce premier film a visiblement conquis les critiques qui le portent aux nues en ce début d'année 2023.
C'est le film indé qui a la hype.
Alors votre blanc lapin préféré a eu un peu de mal à rentrer dedans. Enfin en gros 60 minutes...sur 1h40 c'est long. C'est très très long si vous ne rentrez pas dedans. Je peux totalement comprendre que le film ait touché de par sa douceur, l'originalité de traiter du rapport père-fille heureux et de montrer de simples souvenirs de vacances comme un paradis perdu de l'enfance.
C'est mignon. C'est très chiant aussi. Suite ici https://www.lecinedublanclapin.com/post/aftersun
Comme un bon souvenir de vacance, ce film se développe autour d'un bonheur déjà nostalgique de lui-même. Un duo d'acteur époustouflant, une photographie ainsi qu'une soundtrack plus que réussies, un vrai souffle de vie.
Un objet arty au montage audacieux mais qui pourra paraître aussi vain que le séjour club en Turquie du père et de la fille, interprété par une jeune actrice cabotine.
Une épreuve si l on ne rentre pas dans ce film. Si j en crois les notes dithyrambiques des spectateurs je dois avoir le cœur bien sec. A l appui de son récit la cinéaste utilisé moults effet de cadrages qui n apportent rien.
Dans ce film la réalisatrice raconte les souvenirs d’une fille des vacances passées avec son père dans un hôtel club en Turquie il y a 20 ans. C’est filmé avec finesse et émotion et l’interprétation du père à la personnalité complexe et de sa fille sonne juste. Même s’il ne se passe grand-chose et que le passé du père reste assez mystérieux, cette évocation est bien traitée par la réalisatrice.