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    Aftersun
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    3,7
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    191 critiques spectateurs

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    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2023
    un film bouleversant magistralement interprété par le toujours excellent Paul Mescal en père désabusé qui assume son rôle malgré tout....
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    911 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Il est de ces films dont la maîtrise et l'aspect délicat subjuguent d'autant plus qu'il s'agit d'une première réalisation : Aftersun de Charlotte Wells en fait partie !

    Sur un pitch aussi simple que celui d'un père (magnifiquement interprété par Paul Mescal) et sa fille (épatante Frankie Corio) alors en vacances dans un camping en Turquie, la réalisatrice puise dans son vécu pour conter un récit extrêmement intime ou le non-dit prévaut, alternant entre moments radieux et mélancolie sans nom.

    En filigrane, nous comprenant (via des séquences en caméra DV) que nous assistons aux derniers souvenirs d'un bonheur finissant.

    Et la réalisatrice ne viendra jamais surligner le propos, ne viendra jamais appuyer la dépression de Callum par du pathos,ou venir chercher les larmes du spectateur.

    Tout se dévoile par bribes, de manière sensitive et instinctive, alors que la petite Sophie se forge également (découverte de l'adolescence oblige).

    Si on ajoute une mise en scène sobre et précise qui caresse la performance des acteurs, Aftersun fait office de très bonne découverte, et du premier long-métrage vraiment réussi d'une auteure à suivre
    Pierre X.
    Pierre X.

    34 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2023
    Magnifique film d'une infinie tendresse. Ve film sera sans aucun doute l'un des plus beaux films de l'année.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2023
    Je ne savais rien sur ce film, et tant mieux.
    Le talent exceptionnel de la réalisatrice laisse s'immiscer assez tôt une tension forte à partir de la mémoire d'une jeune femme se remémorant une semaine de vacances avec son père adoré à l'âge de 11 ans. Des vacances ennuyeuses comme peuvent l'être des jours de farniente dans un modeste club hotel de Turquie. Derrière chaque plan de pas grand chose s'insinue un trouble croissant. Mais non, il ne se passe rien. Rien, mais l'émotion croît jusqu'à en faire un thriller sensoriel. Les scènes se succèdent mollement et révèlent sans le dire la difficulté d'un père jeune séparé de sa fille hors vacances, et la maturité d"une gamine de 11 ans pénétrée trop tôt par les difficultés des adultes.
    C'est un grand film d'amour.
    La caméra rompt par moment la langueur ambiante, et s'emballe sur des ruptures certes bienvenues, mais un peu trop systématiques. C'est mon seul bémol.
    Audrey L
    Audrey L

    634 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    On a fondu comme une glace au soleil... Oui, Aftersun est lent, très contemplatif, et l'on ne jettera pas la pierre (le galet de plage) à ceux qui ont sombré dans l'ennui, tandis que de notre côté on plongeait tête la première dans une belle mélancolie, dans une joie mêlée de tristesse, dans un binôme tout à fait charmant du papa "dans la Lune, mais fou d'amour pour sa fille" (adorable Paul Mescal) et sa petite fille (tout aussi adorable Frankie Corio) qui est tiraillée entre son amour réciproque pour son papounet et son envie d'autonomie... Sauf que, là où on commençait à trouver longues les séances bronzettes et les étalages de crème solaire, Aftersun a dégainé un échantillon de son après-soleil triste, très triste : un flash-forward où quelque chose semble ne pas aller, où l'on perçoit un souvenir à enterrer, et l'on fait alors rapidement le lien avec spoiler: le papa qui sombre peu à peu dans la déprime anticipative, qui sait qu'à la fin de l'été, il devra dire adieu à sa fille pour qu'elle aille avec sa mère dans un autre pays.
    Et Aftersun nous a d'un coup renversé comme un pâté de sable : d'abord on ne savait pas où le film voulait en venir, et d'un coup on a vu toute la mélancolie des moments de bonheur, savourés par le papa comme "des derniers", se forçant à profiter du présent, vivant tout au passé. Il nous a brisé le cœur, et le premier twist ( spoiler: sa tentative de suicide par noyade
    ) nous a fait une petite frayeur, sachant pertinemment que l'on aurait quand même droit à cette finalité plus tard dans le film, et Aftersun de nous laisser littéralement sur une porte ouverte, pour notre part une image esthétisée du spoiler: papa qui quitte la scène avec tous ses souvenirs de vacances.
    Tout comme ce papa, à partir du moment où l'on a compris qu'on aurait droit à une fin tragique, on a essayé de ralentir le temps, de grapiller le bonheur dans les scènes de complicité, Aftersun nous a fait ressentir le présent que l'on vit déjà au passé, avec une fin qui nous a fait sortir les lunettes de soleil pour cacher nos yeux embrumés.
    Tolkiendae
    Tolkiendae

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2023
    5/5 pour ce premier long métrage de Charlotte Wells qui oscille entre Sofia Coppola et Terrence Malick. Que dire si ce n'est que la plupart des spectateurs lambas auront des difficultés à comprendre ce film au point de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Pour ma part, j'ai été bouleversé. Tout est juste et parfaitement réaliste, certains pourront d'ailleurs lui reprocher ce ton anti-pathos, qui refuse de tomber dans le drama excessif en forçant sur les émotions des personnages. Non. Ici c'est la vraie vie, et malheureusement, peu de choses sont dites au bon moment, parce qu'on a peur, parce qu'on est fiers et bien trop bêtes pour le faire. La douce mélancolie exprimée par Callum (Paul Mescal à la course aux Oscars) sous-jacente d'une grosse dépression. Un père qui aime désespérément sa fille mais qui ne peut lui offrir une vie stable ni la voir autant qu'il le voudrait, un père qui souffre terriblement de se voir vieillir et oublié mais qui, malgré tout ce qui le torture, maintient la tête à la surface pour offrir de superbes vacances à sa fille. D'ailleurs, comme le dit si bien Sophie (la fille de Callum interprétée par Frankie Corio) : son père se sent tout le temps fatigué, a des absences ou est parfois totalement détaché d'un moment.

    J'avais envie de lui accorder un 5/5 pour sa belle photographie, sa subtilité, sa douceur, son réalisme (parfois un peu castrateur), ses interprètes, sa musique (toujours très subtile aussi) et ses interprétations.

    Quand on est jeunes, on ignore (ou remarque laborieusement) que nos parents éprouvent des émotions tout comme nous, on est souvent trop petits pour le comprendre. Et pourtant ce sont bel et bien des humains, avec une sensibilité, avec des peurs et des doutes... quand on a la chance d'apprendre à les connaître en grandissant, on découvre tout un monde qui nous était passé au dessus. Chaque moment, aussi simple soit-il, se doit d'être vécu à 200%, surtout avec nos proches.
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    73 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2023
    Je confirme: un film de vacances, même pas de bonne qualité picturale, à la bande-son monotone. Ennui garanti. Si vous appréciez l'accent écossais , courez-y!
    Thierry Pflimlin
    Thierry Pflimlin

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2023
    La palme d'or du film chiant du siècle.
    Des vidéos de vacances soporifiques d'un père et sa fille en vacances.
    Les deux acteurs principaux ont le mérite de donner corps à un film où il ne se passe absolument rien
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2023
    Les vacances constituent autant d'occasions de redynamiser les liens qui unissent la famille ou un groupe d'amis qu'un espace qui ouvre les possibilités de réconciliation et de séparation. Pour son premier long-métrage, Charlotte Wells en fait son sujet, dans une brève échappée d'une fille et de son père, qui se cherchent l'un et l'autre, sous un soleil étincelant. Il s'agira alors de savoir s'ils choisiront de se contenter de sa lueur, de sa proximité avec leur peau ou bien de s'y brûler, tels des souvenirs que l'on ne peut pas toujours restaurer. À la force d'enregistrements Mini-DV, le voyage en famille est alimenté par les fantômes qui sont à l'écran et par ceux qui les ont autrefois captés, avec tendresse et sincérité.

    Il ne faudra pas bien longtemps pour s'apercevoir que la cinéaste écossaise multiplie les cadres et les reflets, dans le but de contempler la détresse d'un homme, rongé par une culpabilité qu'il traîne depuis son enfance. Calum (Paul Mescal) occupe ainsi les pensées et l'objectif d'une jeune Sophie (Frankie Corio) enjouée, cristallisant ce mal-être qui contrariera d'ailleurs leurs projets ou leurs désirs. Wells filme ainsi leur quotidien, d'un tartinage de crème solaire à un autre, témoignant d'un mouvement qui occulte d'une certaine mélancolie ou d'un plaisir que le cadre devrait pourtant leur offrir. Les parapentes, nouvelles mouettes silencieuses qui peuplent le ciel dégagé d'une cité côtière et touristique de Turquie, ne sont que des signaux périodiques de leur errance mentale. Le champ-contrechamp motive alors une mise en scène qui ne réinvente rien et sombre parfois dans une stylisation qui appuie trop ses atouts émotionnels.

    C'est peut-être là, que l'on rencontre les limites évidentes du film d'auteur indépendant, ne sachant pas comment préserver l'intensité de son récit autobiographique. La beauté du geste réside ainsi dans cette rétrospective au sens propre, où l'adulte se transpose quelques fois dans ce corps innocent d'une jeune fille, qui a l'âge de poser de terribles questions et qui cherche malgré tout à sonder l'âme de Calum, qui possède bien plus qu'un plâtre pour ralentir ses élans paternels. On confondrait les deux vacanciers avec un grand frère et sa petite sœur, qui n'hésite pas à se mélanger aux plus âgés, soit dans l'intérêt de mieux comprendre les malheurs de son père, soit de s'en échapper. L'ambiguïté renforce ce sentiment de fuite, que chacun embrassera à sa manière, à défaut de pouvoir enfin se synchroniser.

    L'absence qui boucle les derniers instants de « Aftersun » nous avertit ainsi d'une fatalité, propre aux souvenirs et au fantasme d'une vie passée, éphémère et parfois à l'opposé de nos attentes. En filmant une routine, sans détour et en laissant les personnages infuser dans la pellicule, on reste attentif aux potentiels dangers que peuvent rencontrer Sophie et Calum, dans un voyage bien trop calme pour que l'on n'y discerne pas la tempête intérieure qui les oppose. Cette lettre d'amour passe par tous les gimmicks possibles, allant du karaoké aux scènes de danse, dont on a manqué le rendez-vous, donnant incontestablement une saveur particulièrement douce-amère au deuil que représentent ces moments figés et irrécupérables.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2023
    Un jeune papa amène sa fille en dans un club de vacances en Turquie, on les voit s'amuser, être complice, on perçoit le "mal-être" du père. Ce film démarre lentement puis monte en puissance, de la légèreté des premières scènes, on passe à une émotion intense. Réalisation originale. Les acteurs parfaits.
    Marc
    Marc

    9 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 février 2023
    Dommage qu'il ne soit pas possible de noter un ZERO. Laissons le 0,5 pour la jeune actrice remarquable ... mais le reste est un désastre : pas de scénario, d'innombrable passages "psychédéliques à lumières blafardes clignotantes" ou carrément noires. J'ignore où certains critiques ont pu voir de courts passages avec Sophie à 20 ans, j'ignore qui est la femme qui, à la fin, regarde la video du film de vacances (la mère de Sophie ou Sophie à 20 ans), j'ignore à quoi rime la dernière scène avec le père qui franchit des portes au fond d'une salle vide. Oui le père a des problèmes, mais qui n'en n'a pas !!!!! Images médiocres, paysages flous, même pas un super 8 d'amateur des années 80.
    Ciné-13
    Ciné-13

    118 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2023
    Beaucoup de critiques contradictoires m'ont donné envie de visionner ce film, et je n'ai pas été déçu par cette sacrée surprise...
    On espère qu'il va se passer quelque chose et on ne comprend pas ces flashbacks stroboscopiques.
    Et la manipulation est totale car in fine c'est l'inverse : spoiler: c'est le film lui-même qui est un flash-back sur des vacances entre un jeune père et sa gamine
    .
    Il nous est proposé une kyrielle de séquences interminables nous réduisant à contempler en attendant l'événement ( spoiler: qui n'arrivera jamais
    : elle range ses affaires, ils regardent un fil en ciné plein air, elle chante à un karaoké, elle attend son père un soir, plage la nuit avec le ressac incessant des vagues sur le rivage, du Taï chi, de la boue sur leurs corps,...
    Au secours!
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Un été pas comme les autres... L'histoire de Calum, un père divorcé, et de sa fille Sophie qui se retrouvent pour passer du temps ensemble dans une station balnéaire abordable en Turquie. Des moments précieux, des souvenirs d'enfance que l'on garde en mémoire et qui finissent par avoir un autre sens avec les années. Des instants de vie souvent quelconques, mais on sent toujours qu'il y a quelque chose de plus, que ces petits instants entre un père et sa fille représentent quelque chose de spécial pour Calum. Tout se trouve dans ces petits moments, dans les regards, dans ces mots que Sophie n'est pas forcément en âge de comprendre. Léger en surface avec de la joie et de beaux moments de complicité, mais bouleversant quand on lit entre les lignes, "Aftersun" est un drame qui m'a profondément touché. Le genre de film qui continue de vivre en nous après coup comme si on prenait nous aussi conscience de certaines choses après. C'est beau, délicat, touchant, mélancolique, subtil, une explosion d'émotions avec deux merveilleux acteurs en l'occurrence Paul Mescal et Frankie Corio. En somme, un gros coup de cœur pour ce premier film de Charlotte Wells.
    Sabine
    Sabine

    9 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Des moments saisis d'une justesse intense. Un père et sa fille. Quelques jours de vacances en Turquie. Une parenthèse qui permet au père de dire à sa fille combien il l'aime. Des phrases pleine de bienveillance qui s'inscriront dans sa mémoire et dont elle se souviendra adulte. Des gestes aussi empreints d'une immense tendresse qu'elle n'oubliera pas non plus. Mais du haut de ses 11 ans, si elle essaie de comprendre les relations de ceux qui l'entourent (le groupe d'adolescents dont elle voudrait faire partie, et les adultes qu'elle ne comprend pas) elle n'a pas les clés pour saisir la profondeur du désespoir de son père et elle subit ses défaillances sans trop les voir, pas plus que sa culpabilité. C'est très beau et d'une simplicité rare bien qu'emprunt d'une grande tristesse.
    pavillon-amiral
    pavillon-amiral

    9 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2023
    Un film magnifique, très délicat, écrit avec beaucoup de subtilité. Charlotte Wells est une incroyable filmeuse, elle capte des moments de vérité, traque les interstices, grâce à un parfait duo d'interprètes.
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