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    Aftersun
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    3,7
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    192 critiques spectateurs

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    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    97 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2023
    Ce n'est pas un film, c'est une épreuve !
    Un père passe un séjour avec sa fillette dans un ´club de vacances tout compris en Turquie, puis il la raccompagne à l'aéroport.
    Et pis c'est tout.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    530 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2024
    Une scène de rave ponctue de manière métronomique Aftersun. Des effets de lumière stroboscopiques découpent une silhouette au milieu de la foule. Un moment, elle révèle un visage, sur lequel on pense lire une émotion. L'instant d'après, c'en est une autre. Puis encore une autre, et ainsi de suite pendant une trentaine de secondes. C'est l'une des nombreuses trouvailles de Charlotte Wells - dont c'est le premier long-métrage - pour représenter la mémoire et son fonctionnement (images fragmentaires, sensations, interprétation libre selon l'âge et le point de vue).

    La réalisatrice usera d'autres procédés métaphoriques et c'est fréquent pour les premiers films, où on a tendance à charger la symbolique par peur de la laisser filer. Ses autres outils se concentreront dans une mise en scène épurée mais précise pour traduire cette mémoire qui faillit. Vidéos camescope, jeux sur les réflexions, les échelles de plan, les personnages réduits à une parcelle du cadre, ou une silhouette au second plan ; Wells pense méticuleusement à faire partager le trouble de Sophie face à sa grande énigme : son père. Le style se reflète jusque dans le choix de faire durer les séquences, de jouer sur les silences, la contemplation, ...En somme, les choses que beaucoup auraient coupé, jugeant préférable de pointer, voire surligner.

    La grande beauté de cette fin d'enfance entre douceur et peine repose sur la grande adresse à suspendre, interroger, laisser respirer ces souvenirs et enfin émouvoir. Pour mieux imprégner la pellicule des émotions contraires entre Sophie aux portes des émois adolescents et un Calum qui enchaîne les hauts et les bas. Paul Mescal habite ce père de famille jeune mais déjà cassé. Par un simple regard, son visage impassible fait communier joie et/ou tristesse avec une grande puissance. Frankie Corio mérite autant d'éloges, absolument parfaite de naturel malgré la difficulté du rôle de Sophie. Une fin d'enfance douloureuse mais emplie de grâce.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2022
    Premier film réalisé par Charlotte Wells qui nous propose un film porté par une jeune actrice talentueuse et prometteuse ; Célia Rowlson-Hall. C’est un film plutôt feel good où l’on suit un père et sa fille. Des images très jolies mais un scénario trop faible. Dommage.
    Paul B
    Paul B

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2023
    Ce film fait partie de la catégorie très restreinte de films qui, par un aspect faussement monotone voire banal, cache en son sein une merveille de non-dits et de messages subtils qui, une fois sorti de la salle de cinéma, vous reviennent peu à peu.

    Tout d'abord, ce film a l'avantage qu'il pouvait - et ce n'est pas le cas - ne rien raconter, tant il est beau, doux, et agréable à l'œil. Les paysages qui nous sont présentés ainsi que les choix de réalisation sont tous superbes, avec une avalanche de plans léchés et harmonieux. Visuellement, ce fut sans aucun doute un réel plaisir.

    Sur le fond, j'ai trouvé que ce film réalise le parfait arbitrage entre un cadre idyllique et une ambiance douche et chaleureuse, et une inquiétude, une angoisse, une interrogation, qui se montre, tapie dans le fond, dans le domaine de l'implicite. Il faut voir dans cet arbitrage les souvenirs de la jeune Sophie qui se reconstituent, imprégnés par son âme de jeune enfant à la lumière de sa perception d'adulte.

    C'est ainsi que Charlotte Wells réalise, à mon sens, l'un des films les plus touchants qu'il m'ait été donné de voir à propos de la position délicate d'un parent qui fait face à ses angoisses (pour ne pas spoiler) qu'il tente de surmonter si bien que mal face à l'innocente douceur de sa jeune fille, qui comprend si bien les choses, et si peu à la fois.

    En bref, ce film m'a profondément bouleversé. Pas tant dans la salle de cinéma. Mais c'est après qu'il m'a beaucoup fait réfléchir, beaucoup ému, et cette maturation est toujours en cours...
    RedArrow
    RedArrow

    1 668 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Un père et sa fille passent un séjour dans un club de vacances en Turquie...

    Un regard anonyme qui se poserait par hasard sur ce duo s'arrêterait sans doute sur cette banale description, peut-être les prendrait-il pour un frère et une soeur tant ce père a des traits juvéniles mais il ne se poserait pas plus de question et les observerait une seconde -peut-être même avec un sourire tant ces deux-là semblent complices- avant de passer à autre chose.

    Mais "Aftersun" n'est pas raconté d'un point de vue anonyme.

    Derrière les quelques images éternelles de lumière enregistrées par la caméra de l'enfant s'agglomèrent en réalité la mosaïque de souvenirs de la femme arrivée aujourd'hui au même âge que son père et qui tente par tous les moyens de déceler des indices de ce qui cachait au-delà de leur relation fusionnelle, bien réelle.
    Et, si ce premier film de Charlotte Wells (en partie autobiographique) capte de prime abord les instants les plus simples de ce séjour, au travers du lien entre un père qui l'est sans doute devenu un peu trop tôt et une fille positionnée dans l'entre-deux de l'enfance et de l'âge adulte (avec les tiraillements et émotions contradictoires que cela implique), sa caméra va sans cesse aller y chercher ce point de vue extérieur futur qui s'interroge, qui tente de trouver un sens, une réponse à quelque chose qui n'en a pas forcément derrière la normalité du quotidien. En cela, la caméra de Wells devient un objet de traque mémorielle tout bonnement brillant, nous invitant à observer les reflets, les silhouettes en arrière-plan, les réactions gardées pour soi, les regards qui échappent aux autres, tout ce qui pourrait être considéré comme une réminiscence d'un être omniscient qui se donnerait les moyens d'explorer les méandres inconscients de cette parenthèse du passé.
    Avec une délicatesse infinie, ces instants de normalité prennent alors une portée émotionnelle exponentielle, faisant parfois fusionner les silhouettes du père et de la fille comme pour mieux toucher au plus près la force de leur relation, puisant dans l'intelligence des cadres ou certains éléments des décors pour appuyer sobrement la densité des sentiments en train de s'y jouer, donnant un nouveau sens bouleversant aux paroles d'une chanson bien connue ou encore en élevant les paroles innocentes d'un enfant à une profondeur existentielle renversante. Cette quête perpétuelle de l'ombre derrière le soleil met absolument tout ce qui peut lui être utile devant ses yeux/objectif à son service avec une aisance et un naturel qui tutoient la perfection, l'impression de visiter les souvenirs d'un autre, avec ses interrogations, son flot chaotique d'émotions (magnifiquement symbolisée par une boîte de nuit infernale) sur ces instants déterminants de tout un chemin de vie, est constante et nous emporte peu à peu, sans crier gare, dans cette obscurité couvante qui s'est dessinée autour de son héroïne pour, on l'imagine, ne plus la quitter.
    Parmi tous les magnifiques biais dont use Charlotte Wells afin de nous faire ressentir de façon quasi-palpable le désemparement qui submerge l'écran (derrière pourtant l'amour constant d'une fille envers son père qui y transpire), on ne pourra que saluer l'immense prestation de son duo de comédiens, la jeune révélation Frankie Corio et Paul Mescal qui confirme qu'il est un grand, ces deux-là auront mêlé la lumière et l'ombre de leurs personnages avec une osmose contagieuse.
    Un grand film à propos du regard d'une fille sur un père qu'elle cherche toujours à saisir.
    Lili20
    Lili20

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2023
    Film magnifique ! Une écriture subtile, une parfaite harmonie entre l'histoire et la superbe mise en scène, c'est très beau, très touchant ! Le duo fonctionne très bien. Il faut voir ce film.
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Dès le début on sent que ça va être long et pénible et ça se confirme. Il ne se passe rien. Et tous ces plans stroboscopiques qui font mal aux yeux, ses plans de caméra qui vous donnent le mal de mer! On voudrait que quelque chose leur arrive mais non; c’est juste un père et sa fille qui partent dans un camp de vacances. Sans intérêt!
    MRZ7075
    MRZ7075

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Mon incompréhension a été totale quand j'ai appris que ce film avait reçu le Grand Prix du Festival de Deauville. Je me suis rarement aussi ennuyé. Il ne s'y passe rien, on attend la fin des vacances partagés entre un père et sa fille comme une délivrance. Certes le jeu de l'adolescente est assez juste mais cela ne suffit pas à sauver le film. En comparaison, le film Over/Under, présenté au cours du même festival et qui n'a rien eu, décrit l'amitié entre deux adolescentes et leurs réactions quant à leurs transformations physiques de manière poignante. Cette bobine tutoie le chef d'oeuvre.
    75001tine
    75001tine

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Mon dieu, que l'on s'ennuie pendant ce film, qui raconte le quotidien d'un père divorcé et de sa fille pendant des vacances dans un hotel club... J'ai failli m'endormir...
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2023
    Un père et sa fille partent passer une semaine en Turquie dans une résidence de vacances en bord de mer. Sophie (Frankie Corio) a onze ans. C’est une pré-ado vive et sensible. Calum (Paul Mescal, révélé par la série Normal People) est plus secret : on comprend qu’il est séparé de la mère de Sophie, qu’il a quitté l’Ecosse pour Londres, que le menace peut-être le gouffre de la dépression.
    Une vingtaine d’années plus tard, Sophie, devenue adulte et mère de famille, se remémore cette parenthèse enchantée en revisionnant les images qu’elle en avait tourné avec sa caméra Super-8.

    "Aftersun" provoque des réactions très contrastées. La critique est très positive. Elle salue un premier film « plein de grâce » ("La Septième Obsession"), « minimaliste et émouvant » ("Les Echos"), « délicat comme un tableau impressionniste » ("Marie-Claire"), « qui rejoue la victoire deleuzienne de l’image-temps sur l’image-mouvement, de la subjectivité sur le réel » ("Les Inrocks"). "Bande à part" évoque « chant d’amour filial au moment charnière de la fin de l’enfance, entre jaune soleil et bleus à l’âme », "Transfuge" la « mélancolie proustienne [qui sourd] du paradis perdu de l’enfance ».

    Les avis des spectateurs, à commencer par celui de l’amie qui m’avait convaincu d’aller hier le voir – alors que je penchais naturellement pour "Astérix" ou "Avatar" – sont nettement plus hostiles : « le prototype du film d’auteur ennuyant (sic) où rien ne se passe », « beaucoup plus de prétention que de talent », « film de festival (…) tape-à-l’œil et sans grand intérêt »…

    Comme en témoignent mes deux étoiles mi-chèvre mi-chou, mon opinion est à mi-chemin de ces deux pôles radicalement opposés. J’ai été longtemps déconcerté par le faux rythme dans lequel "Aftersun" s’installe, attendant que le film commence, qu’il s’y passe quelque chose, escomptant un coup de théâtre (la mort par noyade de Sophie ? l’AVC de Callum ? des attouchements incestueux du père sur sa fille ?) alors que spoiler: rien ne se passe finalement
    . Comme bien d’autres spectateurs j’ai été surpris et frustré de cette attente vaine, éprouvant confusément le sentiment de m’être fait rouler par un film qui m’avait fait une promesse non tenue.
    Mais à la réflexion, je me suis demandé si un film ne pouvait pas précisément fonctionner sur ce schéma là, celui du temps suspendu, de l’attente frustrée, du non-événement. Et préférant regarder le verre à moitié plein (la confusion des sentiments de cette pré-ado m’a beaucoup touché) que celui à moitié vide (je n’ai rien compris au personnage du père et à la crise qu’il traverse…. ou pas), j’ai décidé de ne pas honnir ce film malgré le peu de goût que j’aurai pris à le voir.
    HomoLibris
    HomoLibris

    30 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2023
    J'en étais justement à me demander "mais quand donc ce film commence ?" quand le générique de fin s'est mis à défiler ...
    J'aurais dû me méfier, le film a reçu un prix spécial du jury à Cannes en 2022...

    Pourtant, malgré la vacuité du scénario, les deux acteurs principaux, Paul Mescal et Frankie Corio, offrent une interprétation époustouflante.
    Paulin S.
    Paulin S.

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Une mélancolie certaine nous assaille à la sortie de projection d'Aftersun, comme un vide.
    Un scénario banal d'apparence, nous dépeignant des souvenirs de vacances d'un jeune père et sa fille de 11 ans. Il ne se passe pas grand chose et pourtant il se dégage de chaque scène des émotions assez fortes. Ce jeune Papa est torturé par une force intérieure : la dépression. Ses derniers instants de joie, sa dernière danse il les passera avec sa fille avec qui il noue une relation toute particulière. Charlotte Wells a des talents de mise en scène c'est évident, et elle nous propose sûrement l'une des meilleure scène au cinéma de cette année 2023. Difficile de rester indifférent devant ce magnifique film.
    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2023
    Un film avec un rythme vraiment lent, mais c'est tellement bien écrit et intelligent que l'histoire de ce père et de sa fille est très intéressante a suivre. Une mise en scène plus qu'original avec notamment les scènes filmées avec les caméras en mode "vlog". La complicité entre les deux acteurs est directement présente et Paul Mescal est excellent, pareil pour Frankie Corio malgré son âge. Dommage que les histoires d'amour ou d'amitié de Sophie ne soit pas plus développé.
    Claiiirrre
    Claiiirrre

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Epoustouflant. Un rythme lent qui laisse le temps au spectateur de savourer. Une histoire touchante qui pince le coeur, avec un Paul Mescal au jeu incroyable. Aftersun est une ode à l'amour père-fille.
    AZZZO
    AZZZO

    303 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2023
    Aftersun est un film nostalgique. C'est le récit des dernières vacances d'une jeune femme avec son père lorsqu'elle avait 11 ans. Le sujet est intéressant et la réalisatrice, Charlotte Wells, maîtrise parfaitement sa caméra. Certains spectateurs seront touchés pour peu que cela ravive des souvenirs mais, par-delà l'émotion individuelle, il faut reconnaitre que ce film pêche par son autosuffisance. La mise-en-scène doit servir le propos et ce n'est pas le cas ici. C'est la forme pour la forme, avec d'interminables plans de bulles de savon dans le bain du soir ou de nuages qui disparaissent au couchant... Faut aimer. Le film est intéressant mais décevra une partie du public.
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