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    Feu follet
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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    C’est un film portugais qui ose. L’histoire d’un prince qui décide de servir son pays en devenant pompiers et qui va rencontrer Afonso, avec qui il va vivre la passion et la découverte du corps. Un film sensuel, poétique et drôle.
    Asibe
    Asibe

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Grand gloubiboulga idéologique prétexte à un traitement artistique esthétisant du sexe gay sur fond de totale misogynie, heureusement, il y a l’humour
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Vu en avant-première, en présence du réalisateur, feu follet est un film singulier, une sorte de conte queer musical qui traite avec douceur et humour de sujets tels que le colonialisme, le racisme etl'homosexualité sans sombrer dans le film à thèse. Cette histoire d'amour entre un prince et un pompier au milieu d'une caserne où les corps se frôlent, se touchent et dansent nous vaut une séquence chorégraphiée d'une incroyable beauté rappelant aurant Beau travail de Claire Denis que le récent Titane. Mais João Pedro Rodriguez ne plie jamais sous le poids des références. Il filme le sexe d'une manière à la fois crue, drôle et ludique, évoque l'écologie à travers une comptine chantée par des enfants au milieu de la forêt, et construit ses plans comme des oeuvres picturales. C'est érotique, gay, un peu kitsch parfois mais aussi touchant, amusant et poétique. Alors, le film est un peu court, sa conclusion un brin elliptique et on a un peu l'impression de voir quelque chose d'inachevé mais il y a dans cette petite heure de belles idées de cinéma et c'est déjà plus que dans beaucoup de films.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2022
    João Pedro Rodrigues (Odete, O Fantasma, Mourir comme un homme, La Dernière fois que j'ai vu Macao, l’Ornithologue) est tombé sur la croisette, en parallèle d’une pluie timide, secouant toute cette bonne foule assommée par une journée enflammée. La Quinzaine des Réalisateurs a toujours tenu une réputation modeste en matière de succès, mais lorsqu’il s’agit de renouveler l’expérience de visionnage, la sélection a de quoi récompenser son audience. Le cinéaste portugais nous revient alors avec une fantaisie musicale, qui assume chacune de ses composantes, chacune de ses idées, politiquement fortes, où une caserne de pompiers va devenir le théâtre d’un conte enchanté et érotiquement chargé.

    Cela ne veut pas dire pour autant qu’il ne tire pas à blanc, dans certaines situations où l’humour viendra compléter le portrait d’un monde rigide. Si les premières minutes viendront attester des thématiques écologiques et érotiques, étroitement liées par la suite, le reste de l’exposition s’attarde sur la famille royale du Portugal, où le prince Alfredo (Mauro Costa) y siège comme un bouffon. À la force du célèbre discours de Greta Thunberg, il affiche son étonnante passion pour la nature, qui va de pair avec son ouverture sexuelle. Contre la volonté de ses parents, il compte ainsi se rapprocher de la nature, celle qu’il cherche à protéger du « Feu Follet » (Fogo-fátuo) et à chérir, autant qu’il chérira le phallus, symbole de révolution et d’élan pour sa cause.

    Il fait alors la rencontre d’Afonso (André Cabral) chez les sapeurs-pompiers, en tant qu’instructeur ou guide pour le reste de sa vie en dehors du cercle royal, qui a tendance à refermer trop rapidement ses portes sur lui-même. Ici, pas de cérémonies, juste de corps qui défilent comme pour souligner l’extase d’une amitié naissante et toujours en accord avec la quête initiale d’Alfredo. Rodrigues capture ainsi le mouvement, en l’appliquant à sa caméra, agile et habitée, tout le contraire de la scène d’ouverture, où la mort guette Alfredo sur son lit de mort ou durant un repas de famille pimentée de grâce et d’absurdité, qui vont le bon vin de cette surprise cannoise.

    Le réalisateur ne cache donc pas son envie de mettre en scène des images, qui ont tout de combustibles, prêtes à donner naissance à la flamme qui anime le héros. Cela passe autour d’une érection et encore bien d’autres arguments démonstratifs, qui seront chantés ou accompagnés d’une sensualité, imperméable à la fatalité du récit. Alfredo apprend de mon mentor, de son ami et amant, tout comme il a développé cette communion avec les arbres, résultats d’une longue période de croissance, de mutation et gestation. Le geste artistique se situe ainsi dans cette imagerie fantaisiste, où les attributs masculins ne s’étendent pas vers la virilité.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2022
    Au feu le pompier ! Feu follet s'inscrit parfaitement dans le parcours atypique du portugais João Pedro Rodrigues, peut-être encore en plus loufoque en s'exonérant de toutes limites, y compris celles du bon goût. Le film se présente sous forme de "fantaisie musicale" d'une durée réduite, qui conte l'histoire édifiante d'un héritier royal (sans couronne) qui a pour rêve majeur de devenir pompier (!). S'ensuit un début de parcours dans une caserne marqué par une rencontre follement gay et explicite. Tout en abordant des sujets brûlants comme le dérèglement climatique ou les pandémies, Feu follet joue clairement la carte de l'ironie et de l'humour irrespectueux, lesquels paraîtront parfois assez lourds et mécaniques à certains, et ils n'auront pas tout à fait tort. Rodrigues y va fort dans certains domaines mais bizarrement semble se brider dans d'autres, évitant de tout arroser au lance-flammes. Ce trop peu dans l'excès rend le film bancal et finalement sans enjeu autre que celui d'amuser la galerie. L'ensemble est cependant ludique et décomplexé, une farce où tout est érotique et initiatique et qui a le grand mérite de ne pas s'étirer au-delà de 70 minutes. Pas vraiment le temps de s'ennuyer, donc, même si le plaisir pris n'est finalement pas à la hauteur des ambitions de son espiègle metteur en scène.
    Alvarado José
    Alvarado José

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2022
    J'ai eu la chance de le voir en avant première dans le cadre du Festival SummerCamp
    Un très bon film !
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