Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
18 critiques presse
Bande à part
par Pierre Charpilloz
Un passionnant récit, dont on aurait tort de croire qu'il ne nous concerne pas, raconté avec lucidité et tendresse.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
Les Fiches du Cinéma
par Jef Marcadé
Ce premier film d’Annie Ernaux, cosigné avec son fils, s’appuie sur les films amateurs tournés par son mari dans les années 1970. Portée par un texte remarquable, sa voix transforme de banales archives familiales en une œuvre documentaire puissante et universelle.
Elle
par Marguerite Baux
C’est aussi cela que raconte le film, sans nostalgie, malgré le grain du Super 8 et la beauté des couleurs saturées, comme si le roman « Les années » prenait vite devant nos yeux : une femme dans une époque et comment, derrières les apparences, le canapé neuf, les séjours à la mer et les fêtes d’anniversaire, se joue une autre vie, sa vie intérieure.
L'Humanité
par Michaël Melinard
Sa manière de se dévoiler est parfois fragile dans la diction, le filmage de son ex-mari parfois approximatif et le grain d’image omniprésent tranche avec le piqué parfait auquel le cinéma et les téléphones mobiles nous ont désormais habitués. Pourtant, le film émeut et suscite de l’espoir avec le parcours exemplaire de cette transfuge de classe qui s’est trouvée en n’oubliant jamais les siens.
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
L'Obs
par Jérôme Garcin
Le résultat est saisissant : on y voit une jeune transfuge, « déclassée par le haut », qui a tout pour être heureuse, mais qui ne s’en accommode pas et veut écrire pour « venger [sa] race ». A mesure que son couple se décompose, son œuvre à venir se compose. Ce film sépia aurait pu aussi s’intituler « Illusions perdues ».
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Le Parisien
par Catherine Balle
Ce documentaire ajoute un chapitre émouvant et édifiant à une oeuvre magistrale, qui a toujours su faire le lien entre l'intime et le collectif.
Les Echos
par Olivier de Bruyn
Comme dans « Les Années », son chef-d'oeuvre, mais avec des images, Annie Ernaux se raconte et raconte une époque dans toute sa complexité historique et sociale. Les amateurs apprécieront.
La critique complète est disponible sur le site Les Echos
Marie Claire
par Emily Barnett
Un émouvant montage.
Ouest France
par Gilles Kerdreux
Ces Années Super 8 sont captivantes.
Positif
par Frédéric Mercier
Par un surprenant paradoxe, ce que manquent les images muettes, c’est en fin de compte ce que réussit Ernaux. Cette juxtaposition d’images surfaites et d’exhibitions naïves sur de lourds secrets intimes rend chaque moment filmé à la fois joyeux et mélancolique, beau et triste, comme la vie.
Cahiers du Cinéma
par Jean-Marie Samocki
Ernaux oppose finalement deux formes de pauvreté : celle de l’image, qui réduit la vie au folklore des jours, uniquement préoccupée d’inessentiel, est confrontée à la haute pauvreté de la littérature, libératrice, polémique, seul lieu d’affirmation et de vérité.
Culturopoing.com
par Danielle Lambert
"Les Années super 8" offre la superbe opportunité de se plonger dans cette intimité collective chère à l’écrivaine et toujours émouvante, en découvrant la fiction familiale qu’elle devait par la suite faire éclater en révélant comment les déterminismes d'une famille, d'une époque, d'une société peuvent irriguer une vie.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Le Figaro
par E. S.
La transfuge de classe, alors sur le point de sortir son premier livre, Les Armoires vides (1974), porte un regard rétrospectif et mélancolique sur sa condition d'épouse et son mariage bourgeois à travers un texte en voix off. On attend l'adaptation en comédie musicale pour les fêtes.
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
Le Monde
par Clarisse Fabre
Certains, connaissant déjà l’histoire, trouveront le disque un peu rayé, à l’image du pull seventies orange et noir que porte l’héroïne, d’autres seront émus par cet essai qui documente l’éclosion de la chrysalide, devenue l’un des papillons les plus durables de la littérature française.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Les Inrockuptibles
par Maud Tenda
Les Années Super 8 soulève aussi la question de ce que l’on souhaite filmer et, donc, de ce que l’on souhaite voir et de ce que l’on souhaite se rappeler. Ces images ne sont en fait qu’une réplique idéalisée d’une société, une fiction familiale où se succèdent en boucle mariages, anniversaires et naissances. Mais derrière cette mère de famille lisse se cache un violent désir d’émancipation par l’écriture.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
Paris Match
par Fabrice Leclerc
Une plongée tendre et terrible dans le quotidien d’une femme qui renonce encore à son idéal. Décalé et étonnant.
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Première
par Estelle Aubin
Si l’ensemble n’est pas incroyablement novateur, il saisit, par quelques mots justes, un fragment d'intimité. Touchant.
La critique complète est disponible sur le site Première
Télérama
par Marie Sauvion
Les images super-8 la montrent en « jeune mère lisse » et en « femme secrètement taraudée par l’écriture », entre un Noël en famille et des vacances en Ardèche ou, plus étonnant, dans l’Albanie communiste. L’histoire d’une autrice en construction, sur laquelle l’écrivaine confirmée pose aujourd’hui sa langue précise.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Bande à part
Un passionnant récit, dont on aurait tort de croire qu'il ne nous concerne pas, raconté avec lucidité et tendresse.
Les Fiches du Cinéma
Ce premier film d’Annie Ernaux, cosigné avec son fils, s’appuie sur les films amateurs tournés par son mari dans les années 1970. Portée par un texte remarquable, sa voix transforme de banales archives familiales en une œuvre documentaire puissante et universelle.
Elle
C’est aussi cela que raconte le film, sans nostalgie, malgré le grain du Super 8 et la beauté des couleurs saturées, comme si le roman « Les années » prenait vite devant nos yeux : une femme dans une époque et comment, derrières les apparences, le canapé neuf, les séjours à la mer et les fêtes d’anniversaire, se joue une autre vie, sa vie intérieure.
L'Humanité
Sa manière de se dévoiler est parfois fragile dans la diction, le filmage de son ex-mari parfois approximatif et le grain d’image omniprésent tranche avec le piqué parfait auquel le cinéma et les téléphones mobiles nous ont désormais habitués. Pourtant, le film émeut et suscite de l’espoir avec le parcours exemplaire de cette transfuge de classe qui s’est trouvée en n’oubliant jamais les siens.
L'Obs
Le résultat est saisissant : on y voit une jeune transfuge, « déclassée par le haut », qui a tout pour être heureuse, mais qui ne s’en accommode pas et veut écrire pour « venger [sa] race ». A mesure que son couple se décompose, son œuvre à venir se compose. Ce film sépia aurait pu aussi s’intituler « Illusions perdues ».
Le Parisien
Ce documentaire ajoute un chapitre émouvant et édifiant à une oeuvre magistrale, qui a toujours su faire le lien entre l'intime et le collectif.
Les Echos
Comme dans « Les Années », son chef-d'oeuvre, mais avec des images, Annie Ernaux se raconte et raconte une époque dans toute sa complexité historique et sociale. Les amateurs apprécieront.
Marie Claire
Un émouvant montage.
Ouest France
Ces Années Super 8 sont captivantes.
Positif
Par un surprenant paradoxe, ce que manquent les images muettes, c’est en fin de compte ce que réussit Ernaux. Cette juxtaposition d’images surfaites et d’exhibitions naïves sur de lourds secrets intimes rend chaque moment filmé à la fois joyeux et mélancolique, beau et triste, comme la vie.
Cahiers du Cinéma
Ernaux oppose finalement deux formes de pauvreté : celle de l’image, qui réduit la vie au folklore des jours, uniquement préoccupée d’inessentiel, est confrontée à la haute pauvreté de la littérature, libératrice, polémique, seul lieu d’affirmation et de vérité.
Culturopoing.com
"Les Années super 8" offre la superbe opportunité de se plonger dans cette intimité collective chère à l’écrivaine et toujours émouvante, en découvrant la fiction familiale qu’elle devait par la suite faire éclater en révélant comment les déterminismes d'une famille, d'une époque, d'une société peuvent irriguer une vie.
Le Figaro
La transfuge de classe, alors sur le point de sortir son premier livre, Les Armoires vides (1974), porte un regard rétrospectif et mélancolique sur sa condition d'épouse et son mariage bourgeois à travers un texte en voix off. On attend l'adaptation en comédie musicale pour les fêtes.
Le Monde
Certains, connaissant déjà l’histoire, trouveront le disque un peu rayé, à l’image du pull seventies orange et noir que porte l’héroïne, d’autres seront émus par cet essai qui documente l’éclosion de la chrysalide, devenue l’un des papillons les plus durables de la littérature française.
Les Inrockuptibles
Les Années Super 8 soulève aussi la question de ce que l’on souhaite filmer et, donc, de ce que l’on souhaite voir et de ce que l’on souhaite se rappeler. Ces images ne sont en fait qu’une réplique idéalisée d’une société, une fiction familiale où se succèdent en boucle mariages, anniversaires et naissances. Mais derrière cette mère de famille lisse se cache un violent désir d’émancipation par l’écriture.
Paris Match
Une plongée tendre et terrible dans le quotidien d’une femme qui renonce encore à son idéal. Décalé et étonnant.
Première
Si l’ensemble n’est pas incroyablement novateur, il saisit, par quelques mots justes, un fragment d'intimité. Touchant.
Télérama
Les images super-8 la montrent en « jeune mère lisse » et en « femme secrètement taraudée par l’écriture », entre un Noël en famille et des vacances en Ardèche ou, plus étonnant, dans l’Albanie communiste. L’histoire d’une autrice en construction, sur laquelle l’écrivaine confirmée pose aujourd’hui sa langue précise.