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    Atlantic Bar
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    4,1
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    38 critiques spectateurs

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    oooooooooo
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    101 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2023
    Je reste surpris par les retours en critique ici. En sortie de projection, j'étais surtout abattu. Film qui donne à voir ces damnés de la terre du XXI siècle, nés du mauvais coté, loin des bourgeois comme le précise un convive . Exclus dés le départ ..... et exclus jusqu'à la fin (peut être n'ai ja pas su interpréter la note d'optimisme du premier carton final).
    Car enfin, malgré la bonne figure, malgré la gouaille, c'est de la souffrance, celle notamment que Nathalie ne parvient parfois plus à masquer, qui transpire en ces lieux. Une voie de garage plus qu'une piste d'envol.
    Alors oui ces gens par leur humanité, nous éclairent parfois. Mais leurs destinées surtout nous chagrinent.
    Un constat, un de plus, terrible sur l'état de notre société.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2022
    Dans un petit quartier d’Arles, le soleil remplit rapidement les coupes de ceux qui se lèvent tôt pour la boire. Malheureusement, même ce pur moment de bonheur possède ses limites. Fanny Molins nous emmène à l’Atlantic Bar, en toute intimité, développant ce fort sentiment que l’on pourrait tous associer à ce sanctuaire dont on aura l’habitude d’aller s’y réfugier. C’est dans une agonie financière qu’on découvre les visages des propriétaires, au sang chaud, mais d’une générosité et d’une simplicité des plus agréables. De même que leurs clients les plus fidèles, chacun y laisse les traces de son passage, dans un discours spontané et sincère, reflétant toutes les nuances des personnalités présentes.

    Nathalie et Jean-Jacques écoutent et chantent du Johnny, avec toute l’ivresse qui fait d’eux les hôtes les plus remarquables, dans un coin qui cache également des fêlures émotionnelles. Chacun y va de ses petites anecdotes, mais le sens du montage et le cadrage de la réalisatrice nous invite à prendre la bonne distance pour s’imprégner de leur histoire. Qu’elle soit hilarante ou poignante, c’est d’abord une joie de vivre qui se dégage de leur témoignage. Leur vie est faite d’allers et de retours, tout comme les clients qui s’en vont et reviennent, au rythme de la marée. Certains jouent aux cartes, dégustent leur pastis avec une modération propre à leur élan poétique et d’autres se remémorent des passages douloureux, qui les placent entre deux mondes, séparés par la porte du bar.

    Ils sont rescapés dans une arche de Noé qui arrive au bout de son voyage, mais ils s’expriment à cœur ouvert, en faisant l’état des lieux de leur vie, sans pour autant plier bagage. Ce n’est pas une fuite ou un abandon qui est à l’œuvre. Cela tiendrait d’une célébration, entre l’espoir de gagner aux jeux de hasard pour satisfaire des créanciers, semble-t-il trop pressés pour ne pas être à l’écoute, et un peu plus loin cette coquetterie si chère à Nathalie, qu’elle use pour rassembler la foule autour de son énergie. Celle qui tient la baraque de bout en bout est également celle qui aura un lourd fardeau à porter, comme le deuil d’un proche ou encore son rapport à l’alcoolisme. Si on sent souvent joueuse et provocatrice, cette dernière ne manque pas de lucidité et nous le fait comprendre instantanément.

    La vie est faite de marées hautes et de marées basses dans ce « Atlantic Bar », où le service est personnalisé et où le café partagé sera un fragment de plus, afin de bâtir des souvenirs solides sur un lieu de rencontres, parfois nécessaires pour les habitants qui en tirent toute une vitalité. Ce n’est pas assez pour eux cependant, ce qui se lit clairement dans leur regard désenchanté, que l’on capte furtivement, l’instant d’une pensée qui se tourne vers la nostalgie et qui appelle la tristesse à se manifester. Ce documentaire réussit donc à capter la solitude du bar, sans pour autant négliger le cadre de vie, qui est fait de chair et de sang, comme le souligne Nathalie, dans un geste simple, une cigarette à la main. Le soleil n’est donc pas près de quitter cette communauté soudée, qui semble avoir accepté la fatalité, mais ils ne manqueront jamais plus de rien, car le mot de la fin aura synthétisé toute cette odyssée : « La porte de derrière sera toujours ouverte ».
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2023
    « On peut vivre sans richesse
    Presque sans le sou
    Des seigneurs et des princesses
    Y en a plus beaucoup »
    La chanson de Bourvil ne figure pas dans les entrailles du juke-box du bar d’Arles en voie de disparition mais vient parfaitement conclure ce documentaire observant avec tendresse la patronne et ses clients. Eux c’est plutôt Johnny. Des personnages, abimés, au passé tourmenté, assoiffés, essayant d’arrêter de fumer, énergiques et fatigués alternent mauvaise foi et générosité.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    Immersion au centre d'un lieu de vie, en l'occurrence un café, où des personnages hauts en couleur viennent chercher un peu de chaleur humaine. La taulière, Nathalie, est la fois émouvante quand elle évoque sans tabou son alcoolisme, qu'énervante quand elle sombre dans la vulgarité. Et pourtant, il se dégage de ce lieu des moments de poésie et de tendresse, comme un dernier moyen d'expression chez ces cabossés de la vie. Toujours dans l'espoir d'un avenir meilleur, Fanny Molins dresse le portrait d'une population attachante sans verser dans le misérabilisme.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2023
    "Atlantic Bar" est un documentaire poignant sur la noblesse du prolétariat.
    A l'Atlantic Bar, Nathalie, la patronne, est le centre de l'attention. Ici, on chante, on danse, on se tient les uns aux autres. Après la mise en vente du bar, Nathalie et les habitués se confrontent à la fin de leur monde et d'un lieu à la fois destructeur et vital.
    Le documentaire nous dévoile la vie de Nathalie, son mari jean claude et leur fils sandro, entre chansons de Johnny ( pour Jean Claude ), Roch Voisine ( pour elle) et SCH ( pour leur fils).
    Le bar situé dans un quartier populaire de Arles est fréquenté par une population haute en couleur mais surtout avec le coeur sur la main.
    Les vies sont modestes mais l'amitié et les principes régissent cette petite communauté plus intéressée par le vivre ensemble que par les richesses matérielles.
    On se sent bien à l'"Atlantic Bar", et même quand les personnes interrogées parlent de la rue ou de leurs addictions actuelles ou passés on a envie de les prendre dans nos bras et de les protéger de la violence des échanges en milieux tempérés ( comme on dit)
    Odel89
    Odel89

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Ça ne pourrait être qu’un film fort sur l’alcoolisme raconté par ceux qui le vivent, sur les conséquences dramatiques de la gentrification trop rapide d’Arles, et ça serait déjà pas mal. Mais c’est sans compter sur l’extrême sensibilité choisie par la réalisatrice et la vulnérabilité que dégagent les protagonistes. C’est un film magnifique d’intimité qui nous fait oublier la caméra. Une pièce de théâtre parfois drôle, souvent touchante, une tragi-comédie dans la vraie vie. Un bijou
    Clarice ROUSSAT
    Clarice ROUSSAT

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2023
    tres beau docu, poignant, vrai, touchant, avec des gens sincères et sans filtres. On sent la chaleur du sud, la soif des gens, leur vecu a tous, chacun leur histoire leur passé, c'est tres émouvant, on rit, et on pleure aussi
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2023
    Depuis quelques années, un vaste phénomène de gentrification a gagné la belle ville d'Arles. Il reste toutefois des quartiers populaires et, jusqu'à l'année dernière, il restait au moins un bar de quartier, un de ces bars où les habitués viennent prendre qui son café, qui son pastis, qui sa bière, tout en parlant de tout et de rien. Ce bar, l'Atlantic Bar, situé dans une rue peu fréquentée par les touristes, je suis passé devant plusieurs fois sans jamais y entrer, ce que je regrette car j'aurais fait la connaissance de Nathalie et de Jean-Jacques, les patrons, et, peut-être, celle de certains de leurs clients et amis, par exemple l'ancien SDF, l'ancien braqueur ou le toujours poète. Pour son premier film, Fanny Molins réussit avec délicatesse à nous immerger dans l'ambiance de ce bar et à nous montrer le côté poignant de la situation qu'il vit, avec le proprio du fonds qui veut vendre et qui chassera Nathalie et Jean-Jacques si ils décident de ne pas l'acheter. Fanny Molins est une photographe et cela se voit à la qualité de ses plans.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2023
    Pour tout vous avouer,
    pressée de retourner
    dans les salles obscures
    j'ai juste regarder le titre,
    la note Allociné , l'horaire...
    avant de me précipiter
    dans mon cinéma de quartier.
    Une fois installée...
    très vite j' ai eu un doute:
    ce n'était pas un film de fiction
    mais " zut" un docu. !
    Erreur de ma part,
    petite déception
    "enfin je reste quand même !"
    Et là la magie opère...
    mon regard distancé s' intéresse.
    Je suis séduite.
    Je suis fière de ma méprise
    et me dit que  seul les sots
    ne changent pas d'idée.
    Une belle surprise.
    Film Impudique et tendre.
    Des moment d'émotions. 
    Des personnages attachants
    "De vraies gueules ". Des gros plans
    parfois dérangeants.
    Et surtout un immense bravo
    pour les dialogues ...
    oui Audiart n'aurait pas fait mieux.
    Film sur la mémoire des lieux
    qui disparaissent. 
    Ah quelle chance de l' avoir vu.
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2023
    En Arles, des gens ordinaires cabossés par la vie qui ne baissent pas les bras. Ce n'est pas nouveau mais là ils ne reclament rien, ils veulent tous juste continuer ensemble.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2023
    La réalisatrice Fanny Molins dresse ici le portrait d’un couple de gérants de bar. Elle y aura passé 3ans à leurs côtés, en les photographiant, les enregistrant puis en les filmant. Avec le temps, elle s’est liée d’amitié avec eux et quelques habitués des lieux.

    Rue Portagnel à Arles (en Provence-Alpes-Côte d'Azur), se trouve l’Atlantic Bar, un troquet vieillissant, à la façade défraichie et au store blanc et rouge délavé. Derrière le zinc, c’est Nathalie, Jean-Jacques et leur fils Sandro qui servent leurs clients (des habitués de la première heure, fidèles au poste pour boire un verre de vin ou un p’tit jaune).

    Ce film vient nous rappeler à quel point les bars de quartier sont des lieux en voie d’extinction mais qui sont pourtant nécessaire à la vie de la collectivité (en tant que créateur de lien social). Fanny Molins brosse le portrait de ce couple et principalement de Nathalie, une grande gueule qui se bat continuellement pour ne plus re-sombrer dans l’alcoolisme (même si bien souvent, elle a un coup dans le nez) et aussi pour sauver son bar menacé de fermeture (le propriétaire des murs souhaite mettre fin au bail).

    De par son approche sociologique, Atlantic Bar (2023) met en lumière le lien social que revêt le café du coin, tout en refaisant le monde autour d’un verre de gnôle. Mais toute chose ayant une fin, le bar de Nathalie & Jean-Jacques a définitivement baissé le rideau le 15 mars 2022.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Le bar de Nathalie et Jean Jacques. Pas toujours loin d'être dans le miserabilisme, ce documentaire secoue toutefois avec ce portrait d'un lieu, de gens et d'une époque. La grandeur d'un bar tient souvent dans le fait d'accueillir des personnes de tout horizons en son sein. Des endroits de seconde chance, des gens contents de s'y rendre tout en rêvant à des ailleurs. C'est chaleureux, triste, remplis de moments légers et de confessions touchantes. Ce bar c'est pas l'Amérique, mais on apprécie qu'il existe dans notre hexagone, ou les bars ferment les rideaux régulièrement, c'est d'ailleurs ce qui a finit par arriver
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2023
    La jeune photographe Fanny Molins a commencé par photographier les habitués de l’Atlantic Bar, un modeste café situé à une encablure des Arènes d’Arles, avant de décider d’y tourner un long métrage documentaire. Initialement centré sur le personnage de Sandro, le fils de la patronne, il s’est finalement focalisé sur sa mère, Nathalie, une alcoolique en rémission.

    "Atlantic Bar" est un documentaire profondément touchant qui se déroule quasi exclusivement dans un seul lieu. On n’en sortira que pour quelques échappées belles, les mardis, le jour de fermeture du bar, à Port Saint Louis, à l’embouchure du Rhône, où Nathalie et Jean-Paul vont pécher, avec leur chien et avec un ami, ancien clochard, qu’ils ont adopté comme l’un des leurs.

    Atlantic Bar est un troquet ordinaire dont la porte, toujours ouverte, donne sur une rue sans caractère du vieil Arles. On y vient prendre un noir – à 1,50€ à peine – un pastis ou une bière. On y vient surtout pour y passer un moment, taper le carton et la discute avec Nathalie la patronne. On découvre sa vie cabossée et sa longue addiction à l’alcool qui ressurgit périodiquement. Son conjoint, Jean-Paul, un taiseux au grand cœur, les chicots jaunis par l’abus de cigarettes, la couve d’un regard protecteur.

    Le bar compte ses habitués aux trognes incroyables, Alain, Claude, Gilbert… L’un est un ancien clochard, l’autre un ancien taulard, le troisième un poète un peu fou. On les croirait tout droit sortis d’un film de Pagnol ou d’Audiard.

    Le tableau serait ennuyeux si un événement ne venait bousculer le train-train quotidien de ses personnages : la décision du propriétaire du fonds de le mettre en vente et, si Nathalie et Jean-Jacques ne s’en portent pas repreneurs, de les évincer. L’annonce bouleverse Nathalie qui replonge dans l’alcool. Les frères Dardenne en auraient fait une fiction suffocante dans laquelle le couple aurait tenté, par tous les moyens, dans une course à la montre haletante, de réunir la somme exigée par le propriétaire. Rien de tel dans "Atlantic Bar" qui ne quittera pas le registre qui est le sien : celle de la chronique pleine de tendresse, à hauteur d’hommes.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    « Le vrai bar, c’est populaire » dit Jean Jacques, l’âme de ce bistrot appelé à disparaître par la volonté de son propriétaire. Mais malgré cette vision d’un lieu de tradition , la réalisatrice Fanny Molins s’en écarte très vite pour laisser place à un état d’esprit. Ici on se raconte plus que l’on raconte . Fanny la patronne et tous ses soucis, ses problèmes, son alcoolisme renaissant quand les habitués prennent la parole entre deux verres et quelques sorties pour les loisirs. Nulle soci ologie dans le traitement filmique, mais des tranches de vie regroupées dans un même élan arrêté en plein vol. Le bar est devenu un théâtre, un lieu de répétition de la vie leur file entre les doigts . Le commun de nombreux recalés au bonheur universel, et pourtant, même édentés leurs sourires est plein d’espoir. On ne sait pas comment ils se sont quittés. Peut-être sur cette dernière danse solitaire, Claude et Bourvil pour un moment de tendresse, inouï. J’ai rarement vu au cinéma, un plan aussi magnifique … AVIS BONUS Commentaires et explications de la réalisatrice qui tient bien son projet en main
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    La documentariste Fanny Molins a posé sa caméra dans un bar comme il en existe au moins un dans les 36000 communes de France. Ici à Arles où il est suspendu à la décision de son propriétaire de récupérer le fond. Un endroit sans charme mais tenu avec le cœur, un endroit où on se révèle et on écoute, où l'on oleure ou l'on danse. Un lieu indispensable qui est la fois le paradis puisqu'il crée du lien social mais aussi l'enfer puisqu'il se nourrit de l'addiction alcoolique et tabagique de ses clients.
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