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    Noémie dit oui
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    3,6
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    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2023
    Attaquer un sujet aussi délicat que la prostitution adolescente demandait beaucoup de tact et de justesse. Pour ne pas sombrer dans le putassier et le voyeurisme ou, à l’inverse, tomber dans un embellissement de cette pratique de plus en plus courante chez les jeunes filles, il fallait jouer au funambule sur le fil de la pudeur. Geneviève Albert, pour son premier film, y parvient le plus souvent mais de nombreux petits détails la font parfois tanguer dangereusement du côté du trop. En cause, forcément, ces séquences montrant les moments de sexe tarifés proscrits par la loi du fait de l’âge des jeunes filles. Il y en a trop, elles sont présentées de manière bien trop répétitive et ce qui est filmé et montré est proche de l’inutile ou de l’excès, se rapprochant presque de la recette du choquer pour choquer. C’est parfois également au détour d’un dialogue ou dans la manière dont a été écrit le personnage principal voire même dans la façon de conclure le film. Albert verse donc parfois un peu trop dans cette sorte de voyeurisme, notamment dans la seconde partie, en additionnant un trop grand nombre de scènes très crues montrant ces passes dans une chambre d’hôtel. Séquences auxquelles la cinéaste juge bon d’ajouter un compteur qui s’affiche sur l’écran pour nous informer combien elle en a fait... Un peu limite mais d’un côté très frappant. Tous ces moments, on hésite donc entre le fait que cela permet de voir la cadence infernale qu’on peut imposer à ces filles ou l’aspect répulsif qui ne nous donne pas envie d’assister à cela. Il fallait certes bien montrer la dureté de ce que vivent ces jeunes filles, à quel rythme, volontairement ou non, mais il y a peut-être un peu trop de séquences de ce type qui martèlent plus que de raison ces aspects peu reluisants. A force, c’est redondant et cela finirait presque par se retourner contre le film. Et, si au final on comprend bien que « Noémie dit oui » se positionne bien sûr contre cela, comme un œuvre qui tirerait la sonnette d’alarme, on ne ressent pas assez le désastre psychologique que cela a pu avoir sur l’héroïne, ni la gravité de la situation. Et comme l’aspect argent facile est bien montré, on est à la limite de ligne rouge qui rendrait cette pratique commune et pas si monstrueuse. Alors film qui veut juste choquer? Film nécessaire et d’utilité publique? Ou un peu des deux?

    On serait tenté de d’affirmer que « Noémie dit oui » développe un peu des deux et s’en sort tout de même largement avec les honneurs si ce n’est cette ligne de fond parfois un peu douteuse mais involontaire, on le sent. Et ce long-métrage s’avère plaisant et surtout captivant en grande partie grâce à l’incroyable interprétation de la jeune Kelly Depeault qui, près de deux ans après son un rôle similaire d’adolescente en détresse dans « La déesse des mouches à feu », nous en remet une couche et impressionne. Une boule d’énergie aussi à l’aise dans la colère que dans la détresse à laquelle on s’attache fortement. Elle explose de naturel et se montre digne des plus grandes. On suit avec attention ces pérégrinations dans le Montréal d’aujourd’hui où la jeunesse est montrée comme dépravée et sans but si ce n’est celui de l’argent facile et de la procrastination. La manière dont le sexe est banalisé et surtout relativisé par les garçons qu’elle fréquente en dit long sur les techniques de recrutement de ces jeunes filles qui deviennent escort mineures. On aurait aimé que le scénario soit un peu plus développé plutôt que de juste se limiter à cette trajectoire en forme de chronique adolescente menant au weekend du Grand Prix et cette accumulation de passes. Mais on se passionne tout de même pour le parcours de cette jeune fille malheureuse mais combattante jusqu’à la dernière image. Une œuvre qui se termine sur une note d’espoir qui aurait gagné à être moins joyeuse tout de même après ce que le personnage a vécu. Un film néanmoins coup de poing, qui prend un sujet délicat par les cornes et le traite frontalement, âprement et parfois maladroitement, malheureusement.

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    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2022
    Kelly Depeault a été choisie d'emblée, sans l'épreuve du casting, tellement sa réalisatrice, Geneviève Albert, avait la conviction immédiate qu'elle serait l'interprète idéale de Noémie dit oui, malgré la difficulté du rôle, inhérente à son sujet : la prostitution des mineures (l'âge moyen d'entrée dans le "métier" est de 15 ans, au Québec). La jeune actrice est effectivement époustouflante dans un film qui a dû se révéler éprouvant pour elle (quel contraste avec son enthousiasme presque enfantin lors de la présentation du long-métrage au Festival francophone d'Angoulême !). Il fallait bien une comédienne aussi inspirée et confiante dans sa cinéaste, pour une histoire très réaliste, avec cette adolescente délaissée par sa mère et "consentante" au sexe tarifé, pour l'amour d'un garçon, malgré son dégoût initial. Une comédienne remarquable mais aussi une mise en scène de grande qualité, y compris dans les moments les plus glauques, à l'opposé de l'érotisation malsaine que l'on constate assez souvent dans le traitement d'un tel sujet. A travers Noémie dit oui, la question d'un prétendu consentement, plus forcé que voulu, est posée avec une grande acuité. Le film est brillamment réalisé, ni pudibond ni voyeur, avec en contrechamp le Grand Prix de Formule 1 de Montréal, moment de défoulement caractérisé d'une certaine population masculine, sur et hors du circuit.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2023
    "Noémie dit oui" n'est pas forcément le film que nous mettrions en haut de notre liste de séances de ciné.

    L'histoire souvent contée d'une adolescente en rupture familiale et qui tombe dans la prostitution.

    Depuis Moi Christiane F. que de films coup de poing sur le sujet.

    Et bien "Noémie dit oui" propose une grammaire différente sur ce sujet et mérite le détour.

    Noémie, une adolescente impétueuse de 15 ans, vit dans un centre jeunesse depuis trois ans. Lorsqu’elle perd tout espoir d’être reprise par sa mère, Noémie fugue du centre en quête de repères et de liberté. Elle va rejoindre son amie Léa, une ancienne du centre, qui l’introduit dans une bande de délinquants. Bientôt, elle tombe amoureuse du flamboyant Zach qui s’avère être un proxénète. Fin stratège aux sentiments amoureux ambigus, Zach incite Noémie à se prostituer. Récalcitrante au départ, Noémie dit oui.

    Réalisé par une femme et défendant un point de vue strictement féminin, le film évite la romantisation de la situation et choisit par exemple de montrer les clients de chaque "passe" de Noémie, ceci afin de montrer que rien n'est vraiment "cute" dans la marchandisation du corps.

    Le choix également de planter le décor du week-end d'escorting de Noémie lors du Grand Prix de Montréal et son flot de fans de sport automobiles boostés à l'adrénaline et échantillon des machos du moment est assez malin.

    La fin du film propose une sortie et un horizon à Noémie mais surtout nous aura déroulé de manière implacable le tableau actuel de la prostitution des mineures.

    A noter la très belle composition de l'actrice principale, Kelly Depeault.

    Dépêchez vous d'aller voir ce film, il joue dans très peu de salles françaises.
    clement22
    clement22

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2023
    J'ai aimé ce film pour le courage de son propos. Visiblement, la prostitution adolescente est un fléau au Canada. Et, pas seulement là-bas. Le film réussit à dire la colère, l'absence de repères, la volonté de s'accrocher aux quelques piliers qui restent pour se construire. Dans les scènes de prostitution, la réalisatrice a l'ingénieuse idée de ne jamais cadrer son actrice dans le même plan que les clients.. à voir.
    Siméon REVOL
    Siméon REVOL

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2023
    Ce film décrit parfaitement ce que peuvent vivre certains mineurs dans les sociétés occidentales, les images sont excellentes ainsi que la scénographie. Le travail de la réalisatrice est impressionnant ,la situation est très représentative de la réalité. Un chef d'oeuvre pour un sujet aussi compliqué que celui-ci.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Noémie est une adolescente de 15ans confiée dans un centre de jeunesse à défaut de pouvoir compter sur sa mère (qui s’en défausse complètement). N’ayant que peu d’espoir de la revoir, elle fugue pour rejoindre Léa, un ancienne du centre qui va l’introduire au sein de sa bande où elle fera la rencontre de Zach et rentrera de plein fouet dans le monde des adultes… et de la prostitution.

    Pour son premier long-métrage, la québécoise Geneviève Albert s’intéresse à la prostitution adolescente à travers le portrait touchant et réaliste de Noémie, prise dans une spirale infernale en ne parvenant pas à dire non à son petit ami et en concédant pas amour (et par dépit) à ses injonctions. La réalisatrice ne nous épargne rien lorsque Noémie cède aux demandes incessantes de son « chum », s’enfermant malgré-elle dans une routine morbide où les passes s’enchaînent à un rythme métronomique dans sa chambre d’hôtel.

    Le film est clairement scindé en deux parties, la première nous fait la présentation de Noémie et de sa mère (à l’équilibre précaire), quant à la deuxième, elle fait littéralement un virage à 180°C lorsque le quotidien de l’adolescente vire au cauchemar éveillé en enchaînant les passes tarifées, avec ce décompte malaisant & écoeurant.

    Noémie dit oui (2023) est un drame social criant de réalisme, la relation inexistante entre l’adolescente et sa mère et la descente aux enfers que représente la prostitution juvénile. Kelly Depeault (La Déesse des mouches à feu - 2021) y est bouleversante dans le rôle principal. Geneviève Albert parvient quant à elle à mettre en lumière la prédation des hommes et leurs comportements toxiques vis-à-vis de la gente féminine (que ce soit sur la poupée gonflable ou auprès de Noémie). Le film dénonce et vient rappeler que la prostitution chez les jeunes (au Canada notamment) commence entre 14 & 15ans, cela fait réfléchir…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2023
    D'après le générique de fin, au Québec, l'entrée dans la prostitution se fait vers 14 ou 15 ans. C'est ce qui va se passer pour Noémie, 15 ans. Le film montre de façon un peu trop appuyée la succession d'évènements qui vont la conduire à accepter de travailler comme escort (i.e. comme prostituée) : une mère qui ne veut pas la reprendre chez elle après son séjour dans un centre jeunesse de rééducation, sa fuite depuis le centre qui la conduit chez Léa, une amie du centre, plus âgée qu'elle, également en fuite et qui vit avec des marginaux. Léa "travaille" comme escort et elle pousse Noémie à faire de même. Quand elle apprend ce qu'est le "métier" de Léa, il est hors de question pour Noémie de faire de même. Noémie est prise en main par Zach qui semble être le moins pire de la bande marginaux (les moins pires, il faut souvent s'en méfier !) et qui propose à plusieurs reprises à Noémie de faire escort pendant les 3 jours du Grand Prix de Formule 1 de Montréal, de gagner 8000 piastres (dollars canadiens) durant ces 3 jours à raison d'une douzaine de clients par jour et de partir ensuite faire un voyage en amoureux. In fine "Noémie dit oui". Après une première moitié qui n'est pas sans intérêt malgré son manque de finesse, le défilé de clients qui suit s'avère très vite fastidieux : un homme arrive, il fait sa petite affaire avec Noémie qui ne fait même pas semblant d'éprouver quelque chose, il s'en va, Noémie compte ses sous. Heureusement, la réalisatrice s'est refusée à faire dans le sordide ou dans le voyeurisme, mais quand je lis des comparaisons avec le cinéma des Dardenne ou de Ken Loach, je suis quand même fort surpris. Quant à la fin, elle es prévisible : à vous de la deviner !
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2023
    Entre les univers des Dardenne et de Ken Loach, Geneviève Albert trouve sa voie et brosse un beau portrait d'adolescente écorchée. Une réussite.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2023
    Critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/04/24/noemie-dit-oui-la-chute-vertigineuse-dune-adolescente-delaissee/

    "Noémie dit oui" est un film captivant qui met en lumière les motivations de Noémie, une adolescente en quête de liberté, confrontée à des problèmes familiaux. On ressent toute l'intensité de ses émotions et les raisons qui la poussent à fuir. Le film aborde des sujets forts tels que l'abandon de la mère de Noémie et la violence de ses nouveaux "amis". La prostitution juvénile est également traitée, montrant les conséquences dévastatrices sur Noémie. Le compteur des clients est un moment glaçant qui dénonce cette pratique ignoble. Kelly Depeault incarne remarquablement Noémie, exprimant son mal-être et sa vulnérabilité avec une justesse émouvante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Noémie est une jeune adolescente québécoise. Élevée en foyer, elle brûle de retourner vivre chez sa mère. Frustrée de se le voir une fois encore interdire, elle fugue et rejoint Léa, une ancienne pensionnaire de son foyer, qui vit désormais à Montréal. Le copain de Lea la force à se prostituer. Sous l’emprise de Zach, le nouveau copain qu’elle se fait dans les jours qui suivent son installation à Montréal, Noémie va bientôt devoir suivre le même chemin.

    La prostitution, la violence physique et psychologique qu’elle provoque, les dilemmes qu’elle suscite, sont décidément des sujets qui nourrissent beaucoup de films. Sans remonter à Buñuel ("Belle de jour"), Godard ("Deux ou trois choses que je sais d’elle", "Vivre sa vie") ou Bonello ("L’Appolonide"), on pourrait citer "Party Girl", "Filles de joie" et surtout "Une femme du monde" avec l’épatante Laure Calamy. L’automne dernier, on a vu l’adaptation à l’écran du livre choc d’Emma Becker, "La Maison", qui, à rebours du discours abolitionniste dominant, essaie de réhabiliter la maison close décrite comme un chaleureux cocon sororal et la prostitution dès lors qu’elle reposerait sur un choix consenti. Pas plus tard que le mois dernier, "À mon seul désir" avait pour cadre un club de striptease et pour personnages les danseuses qui s’y produisaient.

    "Noémie dit oui" confronte une adolescente en perdition au traumatisme de la prostitution. Elle n’y tombe pas par hasard mais au terme d’un implacable cheminement qui l’amène du centre de jeunesse à la rue. Ce film québécois réussit à éviter les deux écueils qui le menaçaient : la glamorisation porno et le naturalisme misérabiliste.

    "Noémie dit oui" n’est pas un film glamour. Au contraire. Les dizaines de passes successives que doit subir l’adolescente n’ont rien d’affriolantes. Les hommes laids et veules qui se succèdent dans la chambre d’hôtel que son proxénète a louée pendant les trois journées que dure le Grand Prix de Formule 1 de Montréal (dont on apprend qu’il est le lieu de tous les excès) ne sont ni des Adonis ni des gentlemen. Toute femme tentée de se prostituer en imaginant que c’est de l’argent facilement gagné, tout homme fantasmant sur le recours à une prostituée pour passer un « bon moment » en compagnie d’une nymphomane décoincée devraient être invités d’urgence à voir ce film avant de passer à l’acte.

    Pour autant, "Noémie dit oui" ne sombre pas dans un misérabilisme glauque ou moralisateur. Le mérite en revient en grande partie à l’héroïne, la jeune Kelly Depeault, de tous les plans. Tout le film repose sur ses -frêles – épaules, dans sa seconde partie, la plus éprouvante, dans le huis clos de cette chambre d’hôtel anonyme, mais aussi dans la première, portrait d’une adolescente ivre de colère et privée d’amour maternel.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2023
    J'étais passé à côté, comme pas mal de monde apparemment, lors de sa sortie en salle de ce film canadien qui interpelle le spectateur. Noémie cherche l'amour, celui de sa mère qui la laisse dans un foyer où elle multiplie les crises de colère, alors elle va fuguer. Cet amour, elle croit l'avoir trouvé dans les bras d'un type correct, spoiler: mais l'avenir va s'avérer sombre
    . Le spectateur est plongé dans l'enfer de la prostitution au rythme des passes et des clients. Dans le rôle de Noémie, Kelly Depeault brille par son charisme, mais aussi par sa fragilité avec ses frêles épaules. spoiler: Dommage que la fin soit si prévisible
    car l'ensemble est saisissant de justesse. Un choc!
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    282 abonnés 3 105 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Oh my Goddy... ca c'est du film choc ! Un des plus choquants que j'ai jamais vu... On entre en immersion totale dans la vie d'une jeune fille paumée, rejetée de tous, qui se retrouve à devoir faire l'escort par amour pour son abruti de petit ami !! Pis évidemment elle n'est pas consentante et c'est atroce à voir... déjà que ces films là sont toujours très crus mais là ca dépasse l'entendement... moi c'est pas dur j'ai eu beaucoup de mal à regarder, j'ai eu du mal à refouler mes larmes de colère tant c'est avilissant et choquant de laisser les femmes se faire traiter de même... on est dans une bien drôle de société quand même ! Comment les hommes peuvent traiter des êtres humains de la sorte pour 5 pauvres minutes de plaisir... moi ca me dépasse et ça me révolte... bref un film coup de poing génalissime mais attention âmes sensibles s'abstenir car c'est vraiment immonde...
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2023
    Alors que sa mère se sent incapable de l'assumer, une adolescente fuit son centre de jeunesse pour retrouver une ancienne coreligionnaire. Pour se faire un peu d'argent avant de quitter définitivement Montréal elle accepte de devenir escorte le temps du grand prix de Formule 1. Film brut et brutale sur la prostitution des mineures la jeune Noémie se retrouvant obligée d'enchaîner les passes alors que les pilotes enchaînent les tours de circuit. La réalisatrice a cependant la bonne idée de maintenir sa camera à une certaine distance et plus que du voyeurisme teinte son film d'un réalisme cru.
    coursforrestcours
    coursforrestcours

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Un film important. Une actrice qui impressionne. Un premier film d'une grande maîtrise.
    C'est un grand oui !
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2023
    Intéressant, ce film difficile sur la prostitution des mineurs. La petite Noémie, issue d'une famille très compliquée croit avoir trouvé une vie meilleure avec cette bande de salopards, mais cette vie ne sera pas celle escomptée. À voir et à montrer aux adolescents...
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