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    Love Lies Bleeding
    Note moyenne
    3,5
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    129 critiques spectateurs

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    Jordan Rigoses
    Jordan Rigoses

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Moyen ; malgrée une bonne histoire qui ce suit sans ratisser le théme aborder on pense a le revoir a voir
    Marie Breton
    Marie Breton

    60 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2024
    « Love lies bleeding » faisait partie des films que j’attendais le plus dans la sélection du Sundance festival auquel j’ai assisté.
    Rose Glass m’avait franchement impressionnée avec « Saint Maud », et j’avais vraiment hâte de découvrir son film suivant.
    En plus du talent certain de cette cinéaste, clairement surdouée pour fabriquer de la tension à partir de situations humaines glauques, le reste de la production et de l’équipe technique était alléchant : Production A24, Clint Mansell à la composition, ça devait être au moins aussi jouissif qu’avec « Saint Maud » (que je vous recommande absolument si vous ne l’avez pas vu).

    Et d’ailleurs durant la première séquence, magnifique, dont je ne mentionnerai aucun détail pour éviter tout spoil, on se dit qu’on va être régalé.
    Malheureusement, le restant du film ne respectera pas le contrat trop prometteur passé avec le spectateur à ce moment là.
    C’est peut-être comme ça qu’on condamne l’appréciation du public finalement. En commençant par le meilleur.

    Ceci dit, « Love lies bleeding » est presque un très bon film, et même si je n’ai pas été aussi transportée que je ne l’espérais, ce serait mentir que de ne pas reconnaître que j’ai adoré le regarder.
    Le problème majeur réside en fait dans la facilité d’écriture des personnages, tous franchement stéréotypés.
    Mais.

    Visuellement, il est dingue. Scintillant, brillant au sens littéral, et les personnages de Lou et de Jackie sont filmés amoureusement.
    Kristen Stewart m’a fait oublier la réputation d’actrice à mimiques qui la précède, et je l’ai trouvée excellente. Sans sa prestance et sa prestation toute en nuances (pour une fois), le film aurait probablement perdu en qualité.
    C’est bien elle la vedette de « Love lies bleeding ».
    Ensuite, même si ça peut parfois faire penser à ce qu’on a trop vu chez Aronovsky, eh bien bizarrement, si on aime ce célèbre réalisateur, il est probable que l’on aime aussi ce film.

    Difficile de parler davantage du film sans spoiler, et il me semble que pour l’apprécier pleinement, mieux vaut ne pas connaître le pitch avant de le voir.

    Le mieux serait donc de le voir en ayant peu d’attentes et d’accepter de revoir des personnages qu’on connaît déjà par cœur.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 992 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Love lies bleeding a fait beaucoup parler avant même sa sortie notamment pour son côté amants maléfiques mais réinterprété avec une esthétique queer et une bonne dose de violence. Néanmoins durant toute la première partie du film on se trouve avec quelque chose d'assez banal, les deux filles se plaisent, on sent qu'il y a truc bizarre entre elles, on a une utilisation de stupéfiants qui surprend pas mal, mais c'est un peu filmé de la manière la plus banale du monde, avec les mêmes effets que partout ailleurs et j'avoue que voir Kristen Stewart fumer des clopes tout en écoutant des messages pour arrêter de fumer pour montrer qu'elle est un peu destroy, ça m'a fait lever les yeux au ciel.

    Le seul truc qui continue de susciter un peu l'intérêt du spectateur c'est des plans étranges lorsque la culturiste se met des produits dopants et quelques plans rouges avec le visage halluciné de Ed Harris. On comprend vers où le film veut en venir et on attend, pour.arriver à un final laid et décevant.

    Le film est frustrant car il a plein de bonnes idées qu'il ne semble pas exploiter jusqu'au bout, notamment la relation entre les deux héroïnes qui sont toutes les deux jalouses et qui cachent toutes les deux un mystère que l'autre doit découvrir. Les personnages sont assez symétriques, il y en a pas une plus forte que l'autre, une qui domine et l'autre qui subit, le tout sans que la relation soit morne et plate, tout en étant différente l'une de l'autre. Disons que c'est la réussite du film avec la tronche de Ed Harris et c'est sans doute la meilleure prestation de Kristen Stewart qui durant sa carrière n'a malheureusement pas eu grand chose d'intéressant à jouer.

    Je dirais que ce film est plus une curiosité qu'un bon film, c'est pas tout à fait abouti dans ses péripéties et son dénouement (et sa mise en scène), j'ai l'impression que les personnages sont gâchés.
    eldarkstone
    eldarkstone

    203 abonnés 2 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Un Drame poignant, violent et surtout intéressant, sur une histoire originale, portée par de très bonnes actrices et acteurs ! A voir !
    traversay1
    traversay1

    3 419 abonnés 4 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2024
    Il était prévisible qu'après un premier long-métrage aussi brillant que Saint Maud, la réalisatrice britannique Rose Glass allait pouvoir traverser l'Atlantique et se voir confier des moyens plus importants. Non que Love lies bleeding soit un blockbuster, ce n'est sans doute pas vers quoi tend la cinéaste trentenaire, mais un récit très noir, série B riche en testostérone, situé dans un territoire de sordides Rednecks, à la fin des années 80, c'est un sacré changement d'ambiance auquel nous sommes conviés. Romance gay, violences conjugales, rapports filiaux sulfureux, le film dégaine toute sa hargne progressivement, comme une revanche féminine sur des décennies de constantes viriles jamais questionnées. Love lies bleeding ne fait pas dans les nuances, les personnages masculins sont immondes, et maintient son cap, avec une jubilation dévastatrice, usant même d'onirisme ou de surréalisme, dans quelques scènes. Seul l'humour fait défaut, excepté à la fin, ce qui empêche le film d'être comparé aux œuvres des frères Coen mais on trouvera bien d'autres références assumées à énumérer. L'abus de stéroïdes et la passion des armes à feu peuvent en tout cas conduire à des situations extrêmes et sans retour, serait-ce aussi l'une des leçons d'un film très saignant auquel on peut sans doute reprocher de ne pas réussir à totalement maîtriser son passage du réalisme du début à l'outrance opératique qui prédomine par la suite ? Tant pis, le terrible trio composé de Kristen Stewart (étonnante), Kate O'Brian (monstrueuse) et Ed Harris (hallucinant) vaut sans conteste le déplacement.
    Lokao O
    Lokao O

    4 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Bon film ou stewart tient souvent le même rôle dépravée homosexuelle mais le film passe bien scénario simple
    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    11 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Vu au Bifff de Bruxelles dans une salle chauffée à blanc homophobes présents en masse.... Oui, il y a à 2 lesbienne et des scènes d'amour mais ça reste soft et super bien réalisé avec une Kirsten Stewart et un Ed Harris méconnaissables. A recommander !
    thomas wemelle
    thomas wemelle

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2024
    Pourquoi pas tenter un pulp fiction moderne ? c'est le paris fou que semble prendre Rose Glass dans cette aventure plus qu'originale.
    Fiers R.
    Fiers R.

    87 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    Le second long-métrage de la britannique Rose Glass est très particulier pour plusieurs raisons, qu’elles soient de forme et de fond. Mais, d’un autre côté, il se calque sur une trame narrative de polar assez classique. Ce n’est donc pas sur le déroulé même des événements du script que l’on trouvera le plus de plaisir et de surprises même si certaines séquences sont imprévisibles. « Love lies bleeding » est en revanche diamétralement opposé à son premier essai, le petit film d’horreur glauque et maîtrisé « Sainte Maude », qui révélait une patte singulière et une voie dans le cinéma de genre. On dit que le passage au second film est toujours le plus compliqué, surtout lorsque le premier a fait bonne impression. Glass peut s’enorgueillir d’un nouvel essai tout aussi concluant en plus d’être différent et donc d’éviter la redite. Le récit se déroule au début des années 80 dans un trou paumé du fin fond des Etats-Unis et voit un couple de lesbiennes fraichement amoureuses devoir défier le gangster local qui n’est autre que le paternel de l’une d’elles. Sur ce canevas trivial, la cinéaste britannique va oser quelque chose de peu commun sur plusieurs aspects.

    La patine eighties donne déjà un certain charme à « Loves lies bleeding ». Le contexte du Nouveau-Mexique avec une petite ville du désert peuplée de losers où une salle de sports, un stand de tir d’armes et un concours de culturisme au féminin seront les liants de l’histoire vont ajouter encore à la particularité du long-métrage. Ce mélange de suspense et d’histoire d’amour entre femmes fait irrémédiablement penser au film culte de Ridley Scott « Thelma et Louise » sauf qu’ici, plus de trente ans après, leur amour est consommé et non suggéré. Ces héritières qui s’ignorent, nommées ici Jackie et Louise (ça ne s’invente pas et l’hommage semble évident) sont impeccablement interprétées par Katy O’Brian, véritable culturiste et révélation du film, ainsi que Kristen Stewart qui ne cesse d’étonner et de prendre des risques dans des films indépendants et des rôles extrêmes. Et n’oublions pas les seconds couteaux bien campés par une figure du cinéma indépendant en la personne de Jena Malone, par frère de James Franco, Dave, Franco ou encore le grand Ed Harris qui nous propose la coupe de cheveux la plus improbable de l’année, à tel point qu’elle ferait rougir le plus inspiré des Nicolas Cage sur le sujet.

    Le film commence donc comme un coup de foudre entre deux jeunes femmes gays mêlée à une histoire de violences conjugales (et les années 80 étaient très différentes de notre époque sur ce point). On sent le film fait par une femme avec des femmes et surtout une vraie voie féministe derrière mais sans que ce soit lourd ou porte préjudice au récit. Puis, lorsque le script prend une tournure plus violente, les cadavres et le sang s’accumule comme dans un film des frères Coen ou de Tarantino, l’humour en moins. Glass se permet également quelques digressions osées et impromptues entre onirisme et horreur. Certaines ne sont pas toujours heureuses (la toute fin) ou vraiment écœurantes. Rien de surnaturel ici, juste le résultat mis en images de l’excès de stéroïdes pris par Jackie. Il y a même une scène qui semble copiée sur la claque « Men » d’Alex Garland, séquence qui nous avait mis par terre à l’époque, l’effet de surprise et le contexte étant moins adapté ici. « Loves lies bleeding » est donc un polar cru, brut et captivant, doté de choix peu communs et porté par la gente feminine. Inattendu et parfois bizarre, on aurait même aimé que tout cela parte plus en sucette comme l’emballage sonore et le montage à la « Requiem for a dream » le laissait présager à un moment. Même si ce n’est finalement pas le cas et que c’est parfois maladroit, c’est un moment de cinéma peu commun comme on aimerait en voir plus souvent.

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