Excellent film, cela fait 5 jours que je débat de la fin… ce film porte à réflexion sur pleins de sujets en plus d’être un polar/thriller bien mené. Le cinéma américain revient !
Sorte de Thelma et Louise, plus trash, plus sexualisé, plus dramatique, avec une légère inspiration "Requiem for a Dream", Love lies Bleeding est avant tout expérimentale. Un film qui, malgré un scénario bien ficelé, un casting inspiré, une mise en scène réussie avec quelques moments de tension, perdra sûrement certains spectateurs en chemin. Surtout ceux qui ne sont pas habitués à ce genre d'expérience. Un film engagé, un film féministe, qui, à contrario plaira sûrement au public. P.S. Attention, l'affiche peut faire penser à un Road Trip mais ce n'est pas le cas.
Un très bon film très années 80 avec une superbe Kristen Stewart. C est l histoire d amour entre une culturiste et une propriétaire de salle de sport. On notera les excellente musiques (gina x performance...), la luminosité particulière un peu granuleuse des images, les plans sur les corps (biceps....)et l excellent jeu des acteurs. un film what the fucks . Une belle découverte ...
Vu les avis je m'attendais à un truc sympa, La seule chose qui n'est pas mauvaise dans ce films c'est les actrices qui remplissent bien leur rôle, j'ai perdu mon temps .
Lou (Kristen Stewart) gère une salle de sports dans une banlieue sans âme d’Albuquerque au Nouveau-Mexique où débarque un beau jour de 1989 Jackie (Katy O’Brian), SDF bodybuildeuse en quête de célébrité. Entre les deux femmes, c’est le coup de foudre. Mais les histoires de famille de Lou – un père chef de gang, une sœur battue par son mari – vont aspirer les deux femmes dans une spirale de violence.
"Love Lies Bleeding" est un produit délicieusement attirant. Son interdiction aux moins de douze ans en accroît le charme vénéneux. Il emprunte à plusieurs sources. La filiation la plus clairement revendiquée, qu’il s’agisse de l’époque du film ou de son affiche, est bien entendu "Thelma et Louise". Les thrillers lesbiens sont en train de devenir un genre en soi, comme le montre le dernier film du frère Coen (au singulier !), "Drive-Away Dolls". C’est aussi aux frères Coen (au pluriel) qu’on pense et à tous les films qui se déroulent dans une Amérique redneck, avec des personnages trumpiens à souhait, fans de la gâchette, et des cadavres qui débordent des placards, depuis "Fargo" et "Pulp Fiction" jusqu’au tout récent "LaRoy" en attendant avec impatience le prochain Lanthimos, "Kinds of Kindness". Et "Love Lies Bleeding contient beaucoup d’autres références, qui font la joie du cinéphile et/ou du fétichiste : "Wonder Woman", "Hulk", "L’Attaque de la femme de 50 pieds", "Pumping Iron"…
"Love Lies Bleeding" campe de sacrés personnages. Dans le rôle de Lou, Kristen Stewart a l’humilité de s’effacer derrière sa partenaire interprétée par l’étonnante Katy O’Brian. Ed Harris y démontre, si besoin en était, une fois encore son immense talent avec une perruque déconcertante. Le scénario bien huilé de Love Lies Bleeding nous tient en haleine pendant toute la durée du film, à condition d’en accepter les invraisemblances.
Bien ficelé et prenant, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et bien j'ai passé un très bon moment en regardant ce film que je vous recommande vivement
Une sorte de Thelma et Louise version lesbienne body buildée dans l’Amérique rurale de la fin des années 80. Kristen Steward est impeccable dans son rôle de sœur protectrice amoureuse d’une culturiste aussi fascinante et dangereuse. Ed Harris fait le job également dans son rôle de père mafieux. La mise est scène est juste, la réalisation de qualité. Une ambiance bien distillée, un polar au suspense intéressant. Un bon film
Ça partait plutôt pas mal ce thriller à l’esthétique soignée, racontant les amours toxiques entre deux filles qui se rencontrent dans un club de culturisme, du côté du Nouveau-Mexique, au milieu des années 80 - permanente pour les femmes nuque longue pour les hommes.
La première partie de film pourrait même laisser à penser que l’on est dans une nouvelle saison de la série Fargo, avec des personnages aussi tordus que patibulaires, à l’image d’Ed Harris tellement ridé et moche qu’on croirait qu’il a un masque. L’ambiance est poisseuse à souhait, le duo formé par Kristen Stewart et Caty O’Bryan, fonctionne bien. Ajoutez à cela une musique très atmosphérique et une très jolie photographie, et on pouvait se dire que l’on tenait là un solide film.
Malheureusement au fil des minutes, il faut déchanter, à cause d'une histoire qui tourne finalement au film de série B (voire plus…), avec un scénario qui n’arrive jamais à dépasser les clichés inhérents à ce type de film, et une réalisatrice, Rose Glass, plus intéressée par filmer les corps (de près) que par le reste.
Ceux qui pensaient trouver là une nouvelle déclinaison du cinéma des frères Coen, pourront repasser, car cette romance queer, trash et féministe, va se révéler finalement bien décevante malgré quelques bonnes idées de mise en scène ici ou là. Dommage, car il y avait sans doute de quoi faire un très bon film avec une telle matière.
Magnifiques actrices, magnifique photographie, et une évolution de l'histoire inattendue et bienvenue. Film original et maîtrisé, un peu à la croisée de Wim Wenders et Tarantino. Bravo à la réalisatrice.
Deuxième fois cette année qu'un film A24 me met une petite claque, après Iron Claw. Le film est porté par deux actrices incroyables, Kristen Stewart et Katy O'Brian ou encore retrouvée Ed Harris en padré mafieux une idée genialissime. On ressent parfaitement cette tension sexuelle et violente tout au long du film. La mise en scène est remarquable et complètement déjantée, avec des scènes qui nous montrent de la sueur, des muscles et du sang. La photographie nous transporte dans une ambiance rouge sanglant. Le long-métrage retranscrit à merveille le côté body building. Et pour finir brillamment avec le coté années 80 et parfaitement adapté.
Fillm étonnant et qui renverse la symbolique du body building féminin essentialisé par les hommes comme objet de fantasme comme une arme post #metoo. Film avec des moments comiques et d'autres gore assumés !
Love lies bleeding est de ces films excessifs mais totalement jubilatoires, mélange des univers de Nicolas Winding Refn (Only God forgives), de David Lynch (Sailor & Lula), mais aussi, dans une moindre mesure, de Quentin Tarantino et des frères Coen.
Un film féministe et féminin sous stéroïdes et sans concession que l'on prend en pleine face. Un objet pop grisant et ultra divertissant.
La réalisatrice ose le mélange des genres, s'aventurant même sur le terrain du fantastique (mais chut !), n'a peur d'aucun excès et dénonce avec brio, à travers ce thriller lesbien, un monde ultra patriarcal dans une société américaine reculée, duquel ses héroïnes tentent de s'affranchir.
C'est violent, trash, intense, kitsch, souvent too much... mais aussi teinté de beaucoup d'humour et d'ironie, et surtout captivant. Bref, une vraie réussite qui pourrait bien devenir un film culte pour beaucoup !