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Adelme d'Otrante
180 abonnés
1 165 critiques
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3,5
Publiée le 12 septembre 2024
Deux femmes éperdument amoureuses sont prises dans une spirale de violence dans un univers de salle de sports et de corps bodybuildés. Rose Glass s’affranchît des genres dans cette romance sous stéroïdes et propose un narratif qui explose les frontières, comme lors de la fantastique (dans tous les sens du terme) avant-dernière scène. Un film libre et splendide visuellement.
Polar lesbien où l'amour, le sexe, et la vengeance se mêlent à la jalousie et à l'outrance.
Les corps, ici, ne sont pas de simples objets de désir ou de souffrance, mais deviennent des symboles chargés de sens. Le corps d'une femme battue, par exemple, incarne à la fois la souffrance et la résilience. À l'opposé, le corps bodybuildé d'une femme symbolise l'empowerment et la transgression des normes de genre, une réappropriation du pouvoir physique par la discipline extrême. Le père, moralement corrompu, est représenté par une apparence affreuse, son corps étant le miroir de sa déchéance intérieure.
Tous ces personnages sont prêts à sacrifier leur intégrité physique et morale pour atteindre un idéal inatteignable, transformant leurs corps en véritables champs de bataille où se jouent les tensions entre perfection et aliénation.
L'imagerie craseuse qui enveloppe ce film accentue la critique de la quête obsessionnelle de standards irréalistes. Le gigantisme de la femme bodybuildée incarne, selon moi, cette hypertrophie du pouvoir et du contrôle, un corps qui dépasse les limites naturelles pour devenir un monstre d’aliénation, éloigné de l'humanité.
J’attendais ce film, j’ai été trompé, dans la bande-annonce, il y avait de la musique des années 80, dans le film à aucun moment, cette musique n’apparaît. Si je ne me trompe pas, les scènes de sexe sont plein écran sont finalement assez peu explicites, sans aucune émotion, pas du tout intéressante, la relation entre les filles n’est pas du tout crédible, les personnages ne sont pas caractérisés, on a aucune empathie, même ed Harris est un petit peu en dessous de son niveau d’acteur , il n’y a pas véritablement de vengeance dans le film, le scénario… Il n’y en a aucun, on a qu’une descente aux enfers de personnages sous drogues et sous traumatisme divers
Creux, très mal écrit, de très nombreuses idées lancées sans suite, des scènes de sexe et de violence très gratuites sans analyse ni tension. L'ambiance 80's et des bons acteurs rattrapent le massacre mais ne sauvent pas la note.
Que de PULSIONS dans ce film! On commence par un étrange mélange de nausée et d’excitation pour finir par le sentiment d'un épuisement total. She-Hulk, Telma et Louise ont intérêt à se tenir à carreau.
Belle photo, bonne musique. Mais au delà de l'ambiance le scénario est confus les actrices pas très attachantes. L'intrigue vire vers un fourre-tout métaphysique assez raté. Dommage.
Dans « Love Lies Bleeding », le rythme est très bon, on ne s’ennuie pas un seul instant. Kristen STEWART est excellente et la bonne surprise vient de Katy O’BRIAN, qui nous offre une prestation physique impressionnante. Malgré le budget limité, la réalisation est impeccable. C’est une œuvre foisonnante, génialement cinégénique.
Un film noir et un peu gore. On se laisse embarquer dans cette Amérique profonde sur fond d'armes, drogue... c est pas la petite maison dans la prairie. Casting bien vu.
L'amour nous sauve presque toujours ! S'il ne nous dévore pas.
Vu hier soir et franchement voilà une belle petite surprise que cette histoire d'amour baignée de violence et de perte de repère, d'addiction et de dépendance. Si l'amour fou entre deux lesbiennes ne vous repousse pas, vous risquez bien de fortement apprécier l'image terrible de cette Amérique poisseuse, ou la folie règne à chaque virages.
ça me rappelle un peu le film tueur nés pour le choc que provoque certains personnages mais impossible de rester de marbre tellement tout peu partir en sucette à chaque instant, une sorte de Thelma et Louise punk sous stéroïde qui ne détourne jamais la tête de la violence de sa culture, de son patriarcat destructeur et manipulateur.
Même si je ne pense pas que ça soit le film du siècle, il est clairement un excellent film de 2024 qui regarde l’Amérique des années 80 droit dans les yeux, autant aux travers du culte des corps et de la violence que l'on s'inflige pour sortir d'un véritable enfer sur terre, un excellent moment les aficionados de sensations fortes !
Un thriller romantique réussi qui nous plonge dans plusieurs univers à la fois, l'ambiance des années 80, le désert du Nouveau-Mexique et du bodybulding. Le contexte est vite posé avec un spoiler: premier meurtre qui lancera une série spoiler: d'assasinats et de mensonges. La tension monte au fil de la folie des personnages mais sans jamais atteindre le suspense insoutenable qu'on aurait aimé voir, mais le film nous en met plein la vue, entre les scènes de violence, de sex et de musculation. Petit bémol à l'histoire, la rencontre improbable spoiler: avec un témoin gênant au milieu de nulle part et en pleine nuit. L'ensemble des acteurs sont géniaux, Katy O'Brian est particulièrement surprenante et Ed Harris joue parfaitement son personnage de fou manipulateur.
Love lies bleeding est un excellent film dans la veine de Blue ruins ou de certains Frères Coen. Tout fonctionne, particulièrement le jeu des comédiens. La dérive vers le cinéma de genre semble relever de l'imaginaire et donc pris ainsi, le ridicule est évité....de justesse.
Lou gère une salle de sport et rencontre Jackie dont elle tombe immédiatement amoureuse. Une relation fusionnel me marquée par de terribles drames familiaux. C’est chaud, beau, haletant parfois trash. Un très beau film profondément queer.
Des acteurs épatants à commencer par Kirsten Stewart, et une histoire qui commence par une romance pour finir en thriller frisant le fantastique ou la fantaisie. Une belle découverte qui donne envie de voir les autres film de Rose Glass.
Rose Glass a incontestablement du talent pour jouer avec les codes du film de genre. Entre thriller psychédélique, fable féministe, romance lesbienne, chronique sociale, elle mélange un zeste de Thelma et Louise avec une dose de Fargo et une pincée de Pulp fiction. Elle filme les faits frontalement sans se priver d’un peu d’humour noir. Sexe, amour, désir, addictions, exécutions, vengeance, violence, filiation impossible, Love lies bleeding compose un drôle de cocktail de cinéma entre violence, chronique sociale et romantisme. Son style à la fois cru et clinquant, trash et onirique, questionne les fondements du rêve américain nourri de virilité armée, de violence machiste, d’individualisme paranoïaque. Une chronique américaine originale, aussi dérangeante que captivante…
Mais quel désastre ce film. Je déteste mal parler d’un film mais là… vraiment déçue venant de A24. L’histoire ne sait pas où elle va, les objectifs changent toutes les deux secondes parce qu’ils sont atteints… au bout de deux secondes. Les personnages ne sont en aucun sens logiques. Le personnage de Jackie en particulier n’est pas fidèle a une personnalité propre à elle. Elle devient un personnage très bizarre est horrible mais on a aucun indice de cette transformation au début du film donc ça arrive au milieu de nul part. On ne sait pas qui elle est et pourquoi elle prend les décisions qu’elle prend dans le film. Le personnage de Stewart pareil, il est plat, il existe à moitié et change ses convictions toutes les deux minutes. Et le genre du film ? C’est quoi ? C’est pas du tout clair. On passe d’un drame à un thriller à une part de science fiction / fantastique. Ça n’a aucun sens ! A la fin c’était tellement insensé que j’ai entendu quelqu’un dans la salle exploser de rire, je me suis jointe à elle évidemment. La seule chose cool c’est l’image qui est très belle. Voilà