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    Joyland
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    4,0
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    98 critiques spectateurs

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    Anton75
    Anton75

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    "Joyland" nous a été vendu comme un film sur l'identité transgenre, alors qu'il est davantage centré sur le poids du patriarcat et des traditions machistes en terre d'Islam, même si la romance entre Haider et Biba est la pierre angulaire d'un scénario admirablement construit. En cela, il est remarquable de force et de précision, servi par une mise en scène d'une inventivité éblouissante. spoiler: A noter à la fin ce qui me semble être la loi biblique du lévirat (obligation pour le veuf d'épouser la sœur de sa femme décédée).
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    96 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Des scènes torrides dans un film pakistanais ? Oh la la !
    La "red light area " située sur les collines de Lahore était une sorte d'exutoire pour ce Pakistan misérable à l'islam forcené car totalement sous la coupe de l'Arabie saoudite.
    Ici, on ne sait pas trop ce que veut montrer le réalisateur : le quartier des plaisirs ? L'antre familial et conflictuel typiquement pakistanais ? Les toits de Lahore qui vivent leur propre vie? Le portrait d'un trans ?
    En tout cas, et c'est vraiment désolant, on s'ennuie ferme dans cette environnement sonore urdu, pourtant exotique.
    Cela dit, il est très heureux que des productions peu distribuées disposent d'une fenêtre en France

    Film fumeur.
    Ratafia
    Ratafia

    5 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Whaow grand Glop ! Un Pakistan en pleine mutation. C'est fin, nuancé, émouvant, drôle, enrichissant, dépaysant + interprétation et tournage au top. Must see.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Une famille quasiment repliée sur elle-même où tout à chacun se doit de respecter le patriarche, son autorité, ses traditions. Quand l’un des fils Haider est prié de se mettre au travail, il va sans le vouloir faire éclater la cellule familiale. Sans tapage particulier, mais sa personnalité se révèle à elle-même et à une liberté consentie dans le silence et le mensonge. Haider est devenu danseur de cabaret, amant de son patron, Biba une artiste à la sensualité dévorante. L’émoi qu’elle lui procure, l’ivresse de la liberté, la soif de reconnaissance, tout un élan de circonstances dans lequel Haider s’engouffre face au monde qui l’observe et peut-être le condamne. Pour ces interdits transgressés, de la famille à la morale, ces tabous dépassés … Une communauté qui se tait n’avance pas nous dit le cinéma qui parle fort et bouge bien . Du cinéma comme dans la vie.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Une histoire d'amour sensuelle au Pakistan entre une transgenre et un hétérosexuel. Sans cliché et sans nuance, le prix du jury Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes est un film aussi brutal que touchant.
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    Mélo flamboyant

    Chouette, un film pakistanais, se dit in petto votre Jipéhel préféré ! C’est même le 1er film pakistanais présenté à Cannes. Autrement dit, du cinéma d’ailleurs, c’est incontournable. Mais quand on sait que le cinéaste de ce petit bijou, Saim Sadiq, a reçu le Prix du Jury dans la catégorie Un Certain Regard, plus aucune hésitation n’est permise. A Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique. Alors que des sentiments naissent, Haider se retrouve écartelé entre les injonctions qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté. 126 minutes qu’on ne voit pas passer, tant le drame et la romance se mêlent avec grâce et naturel dans les quartiers populaires de Lahore, - entre et 11 et 13 millions d’habitants, ce qui, en Inde, en fait une ville moyenne -. Dépaysement et émotion garantis.
    Pour un 1er film, c’est gonflé. Car, rappelons-le, nous sommes au Pakistan, royaume du patriarcat, un pays où d'immenses progrès sont attendus dans une société qui vit encore sur des lois non écrites, datant des siècles passés. Joyland est le nom d’un authentique parc d’attractions de Lahore, un havre de paix, une parenthèse enchantée hors des devoirs de la vie quotidienne. Grâce à une structure narrative qui gagne en ambition et en complexité, le film accorde autant d’importance aux deux amoureux ainsi, et c’est plus inattendu, qu’à la femme du héros. Cette histoire d’amour pourrait avoir l’air convenue mais le regard que Sadiq, lui-même homosexuel, pose sur ses personnages est nuancé et contemporain. Ce qui frappe c’est l’équilibre parfait entre moments légers, voire euphoriques, et épisodes très dramatiques, sans que jamais le fil narratif ne soit rompu, le tout sublimé par un esthétisme raffiné et la richesse du récit. Un incontournable qui sortira sur nos écrans le 20 décembre.
    Ali Junejo est un merveilleux acteur – que je découvre comme vous -, et il sait nous faire partager tous les sentiments contradictoires qui le traversent durant cette romance dramatique. Mais la grande triomphatrice, dans ce casting impeccable, reste Alina Khan, par sa flamboyance, son talent de danseuse et sa capacité à assumer sa transsexualité dans un pays où, de toute évidence, ça ne doit pas être facile tous les jours. Ajoutons les noms de Rasti Farooq, Sarwat Gilani ou Sania Saeed, tous épatants. Ce bijou venu d’ailleurs a également obtenu la Queer Palm. Vaut vraiment le voyage.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Dans le Trans Pakistan Express que Joyland nous fait découvrir, Biba, de par sa flamboyance, son talent de danseuse et sa capacité à assumer sa transsexualité, dans un pays aussi patriarcal que le Pakistan, semble devoir être le personnage principal du premier long-métrage de Saim Sadiq. Pourtant, ce n'est pas vraiment le cas dans ce film remarquable qui décrit avec soin une famille où cohabitent plusieurs générations, avec un taux de frustration élevé parmi ses membres. Joyland est aussi une histoire d'amour très romantique et colorée (les séquences musicales et dansées sont un ravissement pour les yeux) mais sa richesse thématique et humaine conduit à un film presque choral dans lequel aucun protagoniste n'est négligé. Sa réussite tient notamment à un équilibre parfait entre moments légers, voire euphoriques, et épisodes très dramatiques, sans que jamais le fil narratif ne soit rompu, avec quelques changements audacieux de perspective. Le film prend le pouls de Lahore sans lourds effets démonstratifs, nuançant son propos dans ce qui est, malgré les apparences, un véritable cri d'amour pour une ville et pour un pays où d'immenses progrès sont attendus dans une société qui vit encore sur des lois non écrites, datant des siècles passés. Joyland, de par son esthétisme raffiné et la richesse de son récit, mérite d'être considéré comme une véritable pépite venant d'une contrée où le cinéma de divertissement, à l'instar de son voisin indien, ne laisse guère de place à des œuvres plus sociales et engagées.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2022
    Le résumé laisse à penser que le film tourne autour de la question transgenre mais ce n'est qu'une facette du scénario, on ne ressent pas d'engagement militant trop présent. Un joli film sans prétention et bien rythmé autour d'une famille qui oscille entre deux mondes.
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