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Michel Moatti
7 abonnés
75 critiques
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4,0
Publiée le 1 janvier 2023
les destins contrariés des membres d'une famille pakistanaise dominée par le patriarche et les conventions étouffantes d'une société bloquée. le scénario est bien plus qu'une histoire transgenre et dénonce l'archaisme de l'islam pakistanais. femmes et hommes sont broyés par le poids des traditions incomprises et mortifères. un film bouleversant et puissant incarné par des comédiens engagés.
Très bon scénario, délicatement filmé. Très très riche sur la vie de famille, sur les relations humaines et leur contradiction avec en fond une critique féroce de la société pakistanaise. C'est un vrai film de cinéma dense. Tous les personnages évoluent. Les situations ne sont pas figées. Les 2h intenses passent délicieusement et le film nous imprègne durablement. C'est vrai qu'il y a un personnage trans, mais c'est un personnage traité à l'égal des autres - ni plus ni moins -, dans sa complexité. Enfin, c'est une œuvre intelligente et sensible ... c'est du vrai bon cinéma!
Dommage que le scénario n'est pu servir qu'une mise en scène totalement inexistante et vide, l'ennui est omniprésent et les lenteurs permanentes. L'intérêt qui aurait pu s'exhaler s'est complètement évaporé. Décevant.
Je suis sorti du ciné après avoir vu ce film . J’ai vu les commentaire . Et cela me donne envie de laissé quelques mots . Frappé par son réalisme et les NON DITS! Dont, moi , Pakistanais qui a vecu à Lahore . Il pouvait peut-être faire mieux en matière du réalisme ou scénario . Mais je suis déjà frappé par sa véracité de la réalisation. Cette histoire d’un famille de la classe moyenne dans la 2eme plus grande ville du Pakistan.. Dans une société inégalitaire , très complexe , religieuse . C’est la première fois que je vois les sentiments , la joie et détresse de toute une société même les ( coupure d’électricité un problème immense au Pakistan depuis des années ) . Être gay ? Être trans , être musulman , être père , et tout dans société qui juge toujours l’autre . Même la langue ourdou et Penjabi ( avec accent de Lahore) sont une toute petite facette de la société pakistanaise ( de la ville ) . Aujourd’hui majoritairement composées des femmes . Et pas des fils ! Comme ils venulent tous des films . Pour un blanc qui a toujours vécu en Europe et qu’il ne comprends pas tout à fait la langue ni les non dits . Moi en tant que Pakistanais et gay. J’ai pu ressentir la détresse de chaque personnage , coincé dans son rôle de père mère femme et maire et hors la lois ( être gay ) . Ce n’est pas une grande production. Mais , C’est la premier fois qu’on traite aussi bien ce sujet de la société au Pakistan . Le fim a été interdit mais finalement autorisé , après la coupure et la censure . Mais enfin un petit film avec des grande émotion dans toute sa justesse . Il aurait pu faire mieux . Mais c’est déjà très très bien ! 🫶🏾
Un bijoux étincelant plein de noirceur sur le Pakistan. Acteurs et actrices parfaits, inspirés par le réalisateur Saim Sadiq dont la mise en scène douce, violente, amère et colorée tisse un récit sensuel et intelligent de chacun des personnages
il y a d'abord la forme qui est magnifique, image carrée, belle lumière, beaux plans, c'est vraiment un film plastiquement superbe, et puis le fond qui avec la plus grande finesse nous décrit ou suggère les conséquences d un fonctionnement societal déchiré entre traditionalisme patriarcat et aspirations profondes. Un très beau film.
"Joyland" récompensé au festival de Cannes cette année (Queer Palm et section un Certain Regard) est un drame pakistanais qui finit par bouleverser. En effet le réalisateur Saim Sadiq a dû prendre beaucoup de risques pour faire ce film qui parle d'homosexualité et de transsexualité dans un pays aussi conservateur et religieux que le Pakistan avec des comédiens (Rasti Farooq et Alina Khan) très juste dans leur rôle dans un récit dense qui aborde de nombreux thèmes (désirs réprimés, sexualité, religion, société patriciale au Pakistan…) dans un film brillant et tragique.
C/2e film est à voir sans hésitation. D'abord et avant tout pour le sujet si délicat à traîter que celui des "trans" partout, particulièrment au Pakistan. le film raconte la rencontre entre un homme marrié qui ne trouve pas sa place dans une famille patriarcale et le monde du cabaret mené par un "trans" haut en couleur qu'il va découvrir en acceptant de venir danser. Limiter ce film à cette rencontre est réducteur, c'est aussi les relations entre les membres de cette famille menée par un patriarche omniprésent, qui laisse peu de place à chacun, principalement les femmes. Saim SADIQ, dont c'est le premier film, capte notre attention du début à la fin en suivant chacun des personnages avec une réelle clarté malgré la complexité que cela implique. Bravo au scénariste, bravo au réalisateur, bravo aux acteurs qui de par leurs métiers apportent une part d'humanité dont nous avons tous besoin. A quand le prochain fim de M. Sadiq? j'attends avec impatience, alors en attendant n'hésitez pas à aller voir Joyland
Bravo au réalisateur pakistanais qui nous présente une histoire audacieuse . On se sent clairement au Pakistan dans ce film, les mentalités parfois un peu rudes , etc... UN FILM A VOIR ABSOLUMENT..... L'acteur danseur est talentueux vraiment....
Ce n'est pas toutes les semaines qu'arrive sur nos écrans un film en provenance du Pakistan, un film qui, en plus, a obtenu le Prix du Jury de la sélection Un Certain Regard lors du dernier Festival de Cannes ainsi que la Queer Palm. Il y a sans doute beaucoup de sincérité dans ce film qui nous montre une société pakistanaise dominée par un patriarcat toxique mais, malheureusement, il y a encore plus de maladresse que de sincérité que ce soit dans la conduite du récit, la mise en scène ou le montage. Cela n'empêche pas la présence de 2 ou 3 scènes très fortes, mais, la plupart du temps, on a du mal à comprendre ce qui se passe, ne serait-ce que du fait du comportement de personnages qui, du fait de ces maladresses évoquées plus haut, apparait comme étant totalement erratique.
Très beau premier film, tout en subtilité. Dépaysement garanti et réelle immersion dans la société pakistanaise. Les thèmes traités sont variés et entremêlés : condition de la femme et formes multiples de la féminité, sexualités plus ou moins assumées, poids des traditions et normes sociales, primat du collectif (familial) sur l'épanouissement individuel... Belles images et scénario bien emmené. A voir
j'ai vu beaucoup de films primés à cannes et même la palme d'or (une nullité) cette année comme toutes les années précédentes et je n'arrive toujours pas à comprendre sur quelles bases ils déterminent l'attribution des prix. voilà encore un film long et lent avec une promiscuité insupportable pour nous occidentaux. on s'attache aux acteurs et on rentre dans le vif du film au bout d'une heure et l'autre heure (enfin) on arrive à découvrir le fin mot de l'histoire. il y aurait eu plus de "vie" et plus d'actions peut-être que ça aurait été un très bon film. dommage que le scénario était timide. peut-être aussi qu'il était difficile de faire mieux dans un pays où il y a sûrement de la censure.
La bande annonce laissait à penser que, le rythme du film était soutenu et tenait le spectateur en haleine.c’est plein d’enthousiasme et d’empathie que je me suis précipité à la première séance. Las ! mes trop fortes attentes n’ont guère étaient satisfaites. Le film a du mal a prendre et tenir un souffle narratif qui porte l’intrigue. De ce fait on ressent peu d’émotions et on reste un spectateur peu impliqué, le 4ème mur ne tombe pas. Et pourtant il y a des prises de vues absolument superbes avec des couleurs,des clair-obscur sublimes.. Les personnages sont attachants ,leurs histoires entremêlées ne manquent pas d’intérêt mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas totalement pour nous entraîner. Ceci dit, et comme indiqué précédemment ce film a d’indéniables qualités, pour un premier film.et on doit se réjouir de sa diffusion en France Peut-être ,en fin de compte happé par de trop belles prises de vues, bien léchées on se tient à distance d’une histoire qui elle devrait nous amener à la compassion voire au delà et pourtant j’ai la larme facile.
Auréolé de la Queer Palm à Cannes en 2022, Joyland raconte l’histoire de Haider, qui va trouver un emploi dans un théâtre érotique. Il va y rencontrer Biba, danseuse transgenre qui va bouleverser son existence. Un drame bouleversant.
Film ennuyant long et lent Beaucoup de non dit Famille patriarcal ou personne n a le droit d exister en tant que tel Grosse déception Un drame pas très optimiste et réjouissant Je n ai ressenti aucune émotion et la mise en scène est très médiocre ainsi que les acteurs Quand aux messages transmis il y en a peu histoire banale se situant au pakistan