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    Joyland
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    98 critiques spectateurs

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    Cat P.
    Cat P.

    12 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2022
    il y a d'abord la forme qui est magnifique, image carrée, belle lumière, beaux plans, c'est vraiment un film plastiquement superbe, et puis le fond qui avec la plus grande finesse nous décrit ou suggère les conséquences d un fonctionnement societal déchiré entre traditionalisme patriarcat et aspirations profondes.
    Un très beau film.
    HASTENEP
    HASTENEP

    11 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    L’un des films les plus forts de cette année .

    La bande annonce nous vend une relation entre un homme et une personne transgenre : ce n’est qu’une petite partie du scénario qui a son importance certes mais ce n’est pas l’essentiel .

    C'est un voyage beaucoup plus profond qui nous est proposé.

    Un scénario au cordeau associé à une mise en scène et une image magnifiques .

    C’est le genre de film qui continue de remuer bien après l’avoir vu : superbe !
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2022
    Mélo flamboyant

    Chouette, un film pakistanais, se dit in petto votre Jipéhel préféré ! C’est même le 1er film pakistanais présenté à Cannes. Autrement dit, du cinéma d’ailleurs, c’est incontournable. Mais quand on sait que le cinéaste de ce petit bijou, Saim Sadiq, a reçu le Prix du Jury dans la catégorie Un Certain Regard, plus aucune hésitation n’est permise. A Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique. Alors que des sentiments naissent, Haider se retrouve écartelé entre les injonctions qui pèsent sur lui et l’irrésistible appel de la liberté. 126 minutes qu’on ne voit pas passer, tant le drame et la romance se mêlent avec grâce et naturel dans les quartiers populaires de Lahore, - entre et 11 et 13 millions d’habitants, ce qui, en Inde, en fait une ville moyenne -. Dépaysement et émotion garantis.
    Pour un 1er film, c’est gonflé. Car, rappelons-le, nous sommes au Pakistan, royaume du patriarcat, un pays où d'immenses progrès sont attendus dans une société qui vit encore sur des lois non écrites, datant des siècles passés. Joyland est le nom d’un authentique parc d’attractions de Lahore, un havre de paix, une parenthèse enchantée hors des devoirs de la vie quotidienne. Grâce à une structure narrative qui gagne en ambition et en complexité, le film accorde autant d’importance aux deux amoureux ainsi, et c’est plus inattendu, qu’à la femme du héros. Cette histoire d’amour pourrait avoir l’air convenue mais le regard que Sadiq, lui-même homosexuel, pose sur ses personnages est nuancé et contemporain. Ce qui frappe c’est l’équilibre parfait entre moments légers, voire euphoriques, et épisodes très dramatiques, sans que jamais le fil narratif ne soit rompu, le tout sublimé par un esthétisme raffiné et la richesse du récit. Un incontournable qui sortira sur nos écrans le 20 décembre.
    Ali Junejo est un merveilleux acteur – que je découvre comme vous -, et il sait nous faire partager tous les sentiments contradictoires qui le traversent durant cette romance dramatique. Mais la grande triomphatrice, dans ce casting impeccable, reste Alina Khan, par sa flamboyance, son talent de danseuse et sa capacité à assumer sa transsexualité dans un pays où, de toute évidence, ça ne doit pas être facile tous les jours. Ajoutons les noms de Rasti Farooq, Sarwat Gilani ou Sania Saeed, tous épatants. Ce bijou venu d’ailleurs a également obtenu la Queer Palm. Vaut vraiment le voyage.
    dan47
    dan47

    56 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    j'ai vu beaucoup de films primés à cannes et même la palme d'or (une nullité) cette année comme toutes les années précédentes et je n'arrive toujours pas à comprendre sur quelles bases ils déterminent l'attribution des prix.
    voilà encore un film long et lent avec une promiscuité insupportable pour nous occidentaux. on s'attache aux acteurs et on rentre dans le vif du film au bout d'une heure et l'autre heure (enfin) on arrive à découvrir le fin mot de l'histoire. il y aurait eu plus de "vie" et plus d'actions peut-être que ça aurait été un très bon film. dommage que le scénario était timide. peut-être aussi qu'il était difficile de faire mieux dans un pays où il y a sûrement de la censure.
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Très bon scénario, délicatement filmé. Très très riche sur la vie de famille, sur les relations humaines et leur contradiction avec en fond une critique féroce de la société pakistanaise. C'est un vrai film de cinéma dense. Tous les personnages évoluent. Les situations ne sont pas figées. Les 2h intenses passent délicieusement et le film nous imprègne durablement. C'est vrai qu'il y a un personnage trans, mais c'est un personnage traité à l'égal des autres - ni plus ni moins -, dans sa complexité. Enfin, c'est une œuvre intelligente et sensible ... c'est du vrai bon cinéma!
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2023
    Il n'y a pas de spoilers (soit indo dans BA soit dossier de presse mais apparemment si spoiler: On constate vite que les hommes sont les plus forts, mais parce qu'il y a aussi des siècles de patriarcat, car à y regarder de plus près les hommes de la maison restent composés d'un vieil handicapé, d'une caricature de virilité et d'un lâche soumis au desiderata de la maisonnée. Mais elles ne sont pas dupes. Evidemment, on est au Pakistan terre d'Islam, le spectateur occidental ne va rien voir d'érotique dans les spectacles qui sentent surtout bon l'amateurisme. Niveau artistique rien de bien folichon, on se moquerait presque s'il n'y avait les drames sous-jacents. Biba est une femme trans qui doit se battre bien plus qu'en Occident on s'en doute mais le film reste pourtant très soft sur ces combats, comme si il n'était pas question d'aller trop loin, comme une sorte d'indulgence envers la société pakistanaise où est-ce encore des clichés occidentaux ?!
    Le film reste sans passion pourtant, aucune étincelle sincère entre Haider/Junejo et Biba/Khan dont la relation n'est jamais très probante ce qui reste très problématique vu le sujet. Par contre magnifique Rasti Farooq en épouse et bon retour du vétéran Salmaan Peerzada en patriarche frustré.
    Site : Selenie.fr
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2022
    Une famille quasiment repliée sur elle-même où tout à chacun se doit de respecter le patriarche, son autorité, ses traditions. Quand l’un des fils Haider est prié de se mettre au travail, il va sans le vouloir faire éclater la cellule familiale. Sans tapage particulier, mais sa personnalité se révèle à elle-même et à une liberté consentie dans le silence et le mensonge. Haider est devenu danseur de cabaret, amant de son patron, Biba une artiste à la sensualité dévorante. L’émoi qu’elle lui procure, l’ivresse de la liberté, la soif de reconnaissance, tout un élan de circonstances dans lequel Haider s’engouffre face au monde qui l’observe et peut-être le condamne. Pour ces interdits transgressés, de la famille à la morale, ces tabous dépassés … Une communauté qui se tait n’avance pas nous dit le cinéma qui parle fort et bouge bien . Du cinéma comme dans la vie.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Auréolé de la Queer Palm à Cannes en 2022, Joyland raconte l’histoire de Haider, qui va trouver un emploi dans un théâtre érotique. Il va y rencontrer Biba, danseuse transgenre qui va bouleverser son existence. Un drame bouleversant.
    Flower 0478
    Flower 0478

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2023
    J'ai trouvé cette histoire très originale j'avoue qu'au début voir une histoire d'un trans avec un homme j'étais pas très convaincu après quand rentre dans l'histoire on s'attache au personnage je connaissais pas les acteurs mais quel prestation je vous conseille ce film.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    96 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Des scènes torrides dans un film pakistanais ? Oh la la !
    La "red light area " située sur les collines de Lahore était une sorte d'exutoire pour ce Pakistan misérable à l'islam forcené car totalement sous la coupe de l'Arabie saoudite.
    Ici, on ne sait pas trop ce que veut montrer le réalisateur : le quartier des plaisirs ? L'antre familial et conflictuel typiquement pakistanais ? Les toits de Lahore qui vivent leur propre vie? Le portrait d'un trans ?
    En tout cas, et c'est vraiment désolant, on s'ennuie ferme dans cette environnement sonore urdu, pourtant exotique.
    Cela dit, il est très heureux que des productions peu distribuées disposent d'une fenêtre en France

    Film fumeur.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2023
    Joyland, premier long-métrage du pakistanais Saim Sadiq, a obtenu le prix du Jury dans la catégorie Un Certain Regard au dernier festival de Cannes. Il devrait par ailleurs représenter le Pakistan aux Oscars. Le film repose sur un schéma mélodramatique type : l’aspiration à une émancipation individuelle d’une poignée de personnages se heurte aux pressions familiales et aux normes de la société patriarcale pakistanaise. À Lahore, Haider vit avec sa femme, son père et la famille de son frère. Sans travail et sans enfant, il ne se conforme pas aux canons de la virilité et suscite la déception de ses proches qui l’incitent à trouver du travail…et de devenir père . Il va en trouver comme danseur dans la troupe d’une belle chanteuse transgenre…dont il tombe immédiatement amoureux …
    Dans une société pakistanaise verrouillée, le désir se dissimule : l’émancipation ne prend pas la forme d’une affirmation à la vue de tous, mais passe plutôt par l’invention de lieux à soi où rendre possible l’expression de ses désirs. À ce titre, le cabaret se présente comme un lieu autre, en rupture avec le reste du monde. Il s’oppose à l’espace domestique, et plus particulièrement à la cour intérieure du foyer familial où Haider demeure sous les ordres du patriarche, garant du bon ordre moral .
    Les personnages secondaires sont généralement cantonnés à des fonctions bien déterminées (le frère et le père comme incarnations d’une norme) et explicitent lourdement les tiraillements vécus par les protagonistes. Seul le personnage de Mumtaz, la femme de Haider, échappe au programme attendu : en refusant d’en faire un obstacle à l’émancipation d’Haider, le cinéaste parvient à saisir en quoi l’injonction à la virilité et l’enfermement des femmes constituent les deux faces d’une même pièce. Hommes et femmes ont besoin l’un de l’autre pour subvertir ce système : Haider permet à Mumtaz de continuer à travailler, tandis que Mumtaz couvre Haider aux yeux de sa famille et des voisins.
    Les prises de vues peuvent être absolument superbes avec des couleurs, des clair-obscur sublimes… des vêtements aux couleurs chatoyantes…mais le film ne m’a pas convaincu . Et je suis resté un spectateur peu impliqué agacé par le personnage de Haider et son coté d’éternel chien battu.
    Ariane5
    Ariane5

    7 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Scénario sans queue ni tête : les scènes s'enchainement, lentement, très lentement, sans aucune logique et surtout sans aucun intérêt.
    Encore un film primé sur son origine et non sur son contenu.
    cécile C.
    cécile C.

    13 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    J'ai beaucoup aimé ce film qui m'a fait découvrir le Pakistan, et la vie difficile de ces personnages très attachants.
    beaucoup de nuances dans la psychologie des personnages, une belle musique.
    le film est lent mais cela est voulu je pense.
    Le réalisateur et les acteurs ( trices) sont très courageux ( ses) d'avoir tourné au Pakistan ce film qui est une ode à la liberté
    bravo!
    Nicolas Palacios
    Nicolas Palacios

    8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Film ennuyant long et lent
    Beaucoup de non dit
    Famille patriarcal ou personne n a le droit d exister en tant que tel
    Grosse déception
    Un drame pas très optimiste et réjouissant
    Je n ai ressenti aucune émotion et la mise en scène est très médiocre ainsi que les acteurs
    Quand aux messages transmis il y en a peu histoire banale se situant au pakistan
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2023
    La sortie d’un film pakistanais est une chose rare dans nos contrées. S’il y en a un ou deux par an qui trouve un distributeur, on peut alors s’estimer heureux, mais il faut aussi préciser que ce n’est pas un pays qui possède une grande cinématographie contrairement à son voisin indien avec l’industrie Bollywood. « Joyland » a pu compter sur sa présentation cannoise où il a fait forte impression l’an passé dans la section Un Certain Regard, une sélection dont le jury lui a décerné son Prix. Et il faut également savoir que le film a été choisi pour représenter le Pakistan aux derniers Oscars alors même qu’il y ait toujours interdit... En cause, la présentation de mœurs incompatibles avec la Charria puisqu’on y voit un homme marié tombé amoureux d’une danseuse transgenre. Bien dommage pour eux car ce film est un petit bijou et il réussit quasiment tout ce qu’il entreprend en nous proposant une esthétique magnifique, un fond engagé en forme d’ode à la tolérance et à la différence mais sans prosélytisme ou propagande woke. Et, surtout, on a droit à une déferlante d’émotions et de séquences qui nous happent, nous envoûtent ou nous retournent le cœur à l’image d’un final bouleversant qui nous surprend avec un flashback inattendu, beau et déchirant qui remet en perspective la relation de deux personnages. On ne s’y attend donc pas mais les dernières images de « Joyland » nous mettent les larmes aux yeux alors que juste avant, le film de Saim Sadiq nous avait enjoint à la réflexion en nous montrant avec doigté et objectivité les conséquences horribles du patriarcat et de la religion dans la société pakistanaise de manière fine et juste.

    « Joyland » déroule durant deux heures flamboyantes et incandescentes, la vie d’une famille pakistanaise classique et se focalise surtout sur Haider, un jeune homme qui va tomber amoureux d’une personne transgenre sans y être préparé. Cela va avoir des conséquences insoupçonnées et dramatiques sur toute sa famille. Et, comme par magie, quasiment tout ce qu’entreprend Saim Sadiq dans son premier film est réussi et maîtrisé (et oui, c’est un premier film, ce qui rend le résultat encore plus impressionnant et méritoire). Les personnages sont dépeints avec beaucoup d’empathie et de justesse et le scénario laisse le temps à chacun d’exister. Il développe aussi des sous-intrigues intimement reliées à la trame principale (cet adultère inattendu donc), et qui vont finir par sceller la tragédie en place, comme cette dépression post-partum ou la relation de la tante et du père. Avec cependant toujours en ligne de mire, une réflexion, voire une critique, des lois religieuses, des traditions et du patriarcat pour les personnes différentes et un exemple des dangers que cela représente. Les instants de désir sont montrés avec beaucoup de panache et de fougue, les frustrations aussi. Il y a quelques notes d’humour bien senties évitant à « Joyland » d’être trop sentencieux ou sombre. Quant à l’aspect visuel, outre le format carré pas forcément utile, Sadiq nous enchante les yeux avec des images et des cadrages voluptueux et quelques idées esthétiques du meilleur effet comme ces néons verts qui imprègnent les visages dans la nuit. Les passions sont tout aussi bien représentées que les contraintes sociétales et on se passionne comme jamais pour cette histoire qui prône le droit d’aimer avec charme et raison. « Joyland » est un très grand premier film porté par une distribution impeccable et qui vous laisse le cœur meurtri et l’esprit chamboulé.

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